On apprend dans la nuit que l'ex-patron de l'exchange crypto FTX, Sam Bankman-Fried a été interpellé à son domicile aux Bahamas, à la demande du département de la Justice (DoJ) du gouvernement américain.
Pour certains, ce sera l'occasion de pousser un ouf de soulagement, pour d'autres le développement et la conclusion aussi logique que provisoire, d'une saga entamée il y a moins d'un mois, avec l'effondrement du numéro 2 du secteur crypto : Sam Bankman Fried a été interpellé il y a quelques heures, à son domicile des Bahamas.
C'est via une communication officielle du compte du DoJ US que l'information est confirmée
« Plus tôt dans la soirée, les autorités des Bahamas ont arrêté Samuel Bankman-Fried à la demande du gouvernement américain, sur la base d'un acte d'accusation scellé déposé par le SDNY. Nous prévoyons de demander l'ouverture de l'acte d'accusation dans la matinée et nous aurons plus d'informations à ce sujet à ce moment-là. »
Information également corroborée par le ministère Public des Bahamas qui rend compte de l'arrestation de « SBF » par la police royale, après une demande émanant des USA. Une potentielle extradition est également évoquée.
On notera la mention d'une déclaration du premier ministre du petit état insulaire Philip Davis qui souligne que dans ce dossier son pays et les Etats-Unis sont alignés, « ont un intérêt partagé » à ce que l'ex-CEO de FTX rende des comptes.
A ce titre, des poursuites criminelles sont évoquées côté américain, alors que les Bahamas se réservent le droit de continuer leurs investigations sur l'effondrement et la faillite de FTX.
On notera avec intérêt que cette interpellation (qu'on n'osera pas qualifier de « soudaine », tant Bankman Fried multipliait ces deniers jours les signes de détente, voire de bravaches en enchainant les interviews dans les médias et sur les réseaux sociaux), intervient la veille de la date inégalement prévue de l'audition de l'intéressé devant le congrès US.
Si SBF avait laissé filer la date de réponse prévue sans confirmer sa présence à cette audition, il semble que l'Oncle Sam ait fait en sorte que de gré ou de force, l'ex enfant-chéri de la crypto soit incité à rendre des comptes à la date prévue.
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Traite et scam - Des Philippins victimes de la mafia ont été contraints de travailler pour une escroquerie crypto au Myanmar. Les citoyens philippins seraient la cible de cette pratique, en raison de leur maîtrise de l’anglais.
Lors de la dernière séance plénière du gouvernement (28 novembre), la sénatrice philippine Risa Hontiveros a indiqué qu’un réseau de groupes non gouvernementaux a sauvé une douzaine de Philippins, impliqués malgré eux dans un scam crypto.
La mafia chinoise au Myanmar les aurait obligés à contacter des personnes en ligne, afin de les inciter à investir dans des sites cryptos frauduleux.
Ces Philippins seraient venus en Thaïlande, pour des emplois de centre d’appels et d’opérateurs de jeux offshore. Par la suite, les mafieux chinois les auraient attirés au Myanmar, pour les contraindre à travailler pour cette escroquerie.
Un rapport de la société de cybersécurité Nefture indique que dans ce type de pratiques appelées « pig-butchering », les criminels menacent d’utiliser la violence contre des milliers de victimes de trafic humain, pour les obliger à travailler dans des centres liés à des scams.
Les malfaiteurs forment alors leurs victimes, afin que ces dernières arnaquent des personnes dans le monde entier, en se servant notamment des médias sociaux ou de sites de rencontre comme Tinder.
La libération de ces Philippins intervient quelques jours après que les autorités britanniques ont effectué un coup de filet, arrêtant plusieurs personnes ayant utilisé un service frauduleux payé en cryptomonnaies.
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Le protocole de Finance Décentralisée bien connu Ankr a fait l'objet dans la nuit d'un piratage aussi soudain que brutal. Par l'exploitation d'une vulnérabilité critique, l'attaquant a été en mesure de frapper une quantité astronomique de aBNBc, le BNB « wrapped » évoluant sur son réseau.
Vers 3h du matin, heure française, le protocole DeFi Ankr a été ciblé par une attaque visant plus particulièrement les aBNBc. Les aBNBc sont des tokens dit « wrapped », c'est-à-dire reposant sur un collatéral équivalent en BNB traditionnels, la cryptomonnaie de la plateforme crypto Binance.
En quelques instants, ce sont ainsi rien de de moins que 20 trillions de aBNBc (20 000 milliards de tokens pour les amoureux des grand nombres) qui ont été mit (créés) par le hacker. Une quantité astronomiquement supérieure au collatéral réellement détenu par le protocole Ankr, et même à celui du nombre total de tokens BNB en circulation (environ 163 millions actuellement).
Evidemment, la valeur dudit aBNBc est quasiment immédiatement tombée à 0, ou peu s'en faut.
Il est possible de suivre les mouvements du hacker par ici, ainsi que de premières analyses on chain à chaud par là (tendant à démontrer que c'est le système de permission de mint de la plateforme Ankr qui aurait été détournée).
L'hypothèse d'une compromission de clefs privées alors que Ankr a subi une importante mise à jour il y a quelques heures n'est pas non plus exclue à ce stade.
S'il a évidemment été impossible pour le ou les intéressés de convertir l'ensemble du butin, faute de liquidités suffisantes, 6 millions d'USDC ont cependant d'ores et déjà été récupérés par les auteurs du hack qui se sont empressés d'envoyer les fonds vers Uniswap et Tornado Cash notamment.
L'équipe derrière le protocole Ankr a rapidement réagi, indiquant faire son possible pour interrompre les opérations de trading sur des plateformes tierces. Les actifs collatéraux gérés par la plateforme seraient pour leur part en sécurité.
Le token ANKR du protocole résiste relativement bien à l'incident, n'abandonnant que 6 % au moment de la rédaction.
Le Journal du Coin vous tiendra informé de l'évolution de la situation. Ce piratage représente un coup dur pour le protocole Ankr qui avait récemment rejoint le programme Mastercard Start Path, sur fond de convergence entre Finance décentralisée et traditionnelle.
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Multichain - L'un des wallets cryptos les plus utilisés de l'écosystème Solana débarque officiellement sur Ethereum et son réseau de seconde couche Matic. S'ouvrent ainsi un pont entre les blockchains les plus dynamiques en termes de NFT notamment. Le futur des cryptos s'annonce interopérable et interconnecté, pour encore fluidifier l'expérience l'utilisateur et désenclaver les blockchains et leurs utilisateurs.
L'équipe de Phantom a communiqué via un tweet pour rendre public un travail de longue haleine : poser les premières briques multichain du wallet. D'après le fil Twitter, Phantom achève là un point de sa roadmap, à savoir tendre la main à Ethereum.
Grâce au partenariat mis en place avec les équipes de Polygon (MATIC), Phantom s'insère donc dans la galaxie Ethereum. Le réseau ETH reste encore le principal socle de la DeFi, des NFT et autres "services web3".
Bien que Solana ait réussi à grapiller des parts de marché à Ethereum dans le secteur des NFT, le top 5 des plateformes avec le plus de volume reste largement aux couleurs d'ETH et ses layers 2.
Il n'y a pas encore de date officielle à l'horizon, mais les invitations à tester la version beta publique seront partagées dans les semaines à venir. On peut donc raisonnablement compter plusieurs semaines à plusieurs mois avant que le tout soit opérationnel et surtout, sécurisé.
Le wallet Phantom marque là une avancée majeure pour ses utilisateurs, qui auront bientôt accès à Ethereum et Matic ainsi que Solana dans un seul et même endroit. Ce qui s'avère assez pratique pour être actif sur plusieurs blockchains en même temps, sans multiplier les portefeuilles et les clés privées.
Retrouvez notre tutoriel dédié au wallet crypto Phantom, l'une des références de l'écosystème Solana.
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Embastillé - La police néerlandaise avait arrêté le développeur de Tornado Cash, Alexsey Pertsev, au mois d’août de cette année, après que l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du Département du Trésor américain, ait pointé du doigt le mixeur de cryptomonnaies. Le développeur continue de subir la pression de la machine judiciaire.
Alexsey Pertsev passera les fêtes de Noël et le réveillon de cette année derrière les barreaux. Lors de l’audience du 22 novembre dernier, le tribunal a ordonné la prolongation de la détention du développeur de Tornado Cash, qui présenterait un risque de fuite.
Pourtant, Alexsey Pertsev avait indiqué qu’il était « prêt à accepter toutes les restrictions » relatives à sa libération, indiquant qu’il souhaitait « juste pouvoir aller à l'église » avec sa femme.
Le tribunal fut apparemment insensible à ses arguments, et le développeur de Tornado Cash restera en prison au moins jusqu’à 20 février 2023, date de la prochaine séance.
L’audience fut également l’occasion pour le procureur général néerlandais, Martine Boerlage, d’évoquer pour la première fois, des accusations de blanchiment d’argent contre Alexsey Pertsev.
La poursuite avait en effet fait valoir que Tornado Cash était une entreprise, et non un protocole décentralisé que le développeur ne pouvait contrôler.
Elle a également défendu sa position en se basant sur les lois qui interdisent de dissimuler l’origine et le mouvement des fonds, une opération « qu'un service de mélange comme Tornado Cash fait pour vous ».
Martine Boerlage va même jusqu’à se servir du piratage du Bridge Ronin, pour étayer ses arguments. Les hackers ont déposé des fonds dans Tornado Cash, un dépôt que le procureur a comparé à celui d’une pile de billets de 100 euros auprès d’une banque, qui accepterait cette opération sans poser des questions.
Martine Boerlage n’a pas manqué de parler des discussions entre Alexsey Pertsev et ses collègues développeurs Roman Semenov et Roman Storm, sur Twitter.
Les discussions privées auraient prouvé que les trois hommes prenaient effectivement des décisions opérationnelles sur le fonctionnement du protocole, et qu’ils auraient échangé sur « la façon de contourner les normes de blanchiment d'argent ». Ils auraient également reconnu qu'ils étaient impliqués dans des « trucs louches », dans leurs discussions.
L’avocat d’Alexsey Pertsev et les soutiens du développeur ont du mal à faire entendre leur voix. La poursuite s’entête à renier le caractère décentralisé du protocole, et le tribunal préfère garder le développeur de Tornado Cash sous les verrous.
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Vous avez détesté le soap opéra FTX ? Préparez-vous à haïr le feuilleton Genesis. Après avoir laissé planer un insoutenable suspense durant quelques heures, Binance a finalement fait savoir que la plateforme crypto ne proposerait pas d'offre de rachat de Genesis.
C'est officiel, Binance est désormais faiseur (et défaiseur) de roi. Après avoir (plus ou moins involontairement) été à l'origine de la chute historique de FTX, la plateforme était perçue ces derniers jours comme le candidat idéal au sauvetage de Genesis, en posture plus que fâcheuse.
Un dernier espoir désormais douché. En effet, rapporté par The Block et d'informations émanant du Wall Street Journal, Binance a fait savoir ne pas être intéressée par une éventuelle reprise du géant du prêt Bitcoin aux institutionnels.
De même source, Binance a expliqué qu'un conflit d'intérêts potentiel avec le modèle économique de Genesis serait à l'origine de son retrait.
Tel que rappelé hier soir, Genesis se prépare à un potentiel dépôt de bilan, tout en indiquant qu'une telle extrémité n'était pas encore imminente et que l'entreprise multipliait actuellement les tentatives de résolution.
Dans ce contexte, le WSJ indique que Genesis a fait également appel au fond d'investissement Apollo Global Management.
Plus largement, Genesis a également fait savoir dans la soirée que l'entreprise revoyait à la baisse son besoin de refinancement, passant de 1 milliard de dollars à « seulement » 500 millions.
Reste désormais à avoir si cette soudaine ristourne sera de nature à déclencher l'intérêt d'un sauveur providentiel tombé du ciel. En tout état de cause, ce ne sera pas Binance.
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Rapporté par Bloomberg, Genesis s'apprêterait à incessamment rejoindre la liste des victimes collatérales du désastre FTX.
Alors que l'industrie crypto vit ces derniers jours au rythme des effondrements, faillites et autres défauts de multiples acteurs plus ou moins dépendant de la plateforme FTX, le géant Genesis est engagé depuis 72 heures dans une course au financement.
À la clé, rien de moins que la survie pure et simple de l'entreprise, pourtant encore considérée il y a quelques jours comme reposant solidement sur des fondations inébranlables.
Mais ça, c'était avant que la rouille FTX ne ronge en un temps record jusqu'aux piliers apparemment les plus inoxydables de l'industrie. C'est ainsi dans un climat de fin du monde sur les marchés crypto que Bloomberg rapporte les déclarations de Genesis : faute d'être parvenue à convaincre un ou plusieurs repreneurs, Genesis se prépare à une faillite inéluctable.
Cité par Bloomberg, Genesis aurait cependant indiqué qu'elle n'avait « pas l'intention de déposer le bilan de façon imminente et que {la société} s'efforçait de résoudre la situation actuelle. »
Un mince filet d'espoir dans un océan de mauvaises nouvelles pour l'industrie. Si la chute de FTX restera dans tous les cas comme historique, la chute d'un nouvel acteur « systémique » de l'importance de Genesis enfoncera un peu plus encore l'industrie en territoire inconnu.
Mise à jour - Alors qu'une lueur d'espoir était possible encore hier avec la possibilité que Binance rachète Genesis, ce dernier a finalement abandonné. L'offre pourtant abaissée à 500 millions de dollars dans la soirée a été refusée par la plateforme crypto. En effet, Binance a fait savoir que l'opération était impossible en raison d'un conflit d'intérêts potentiel avec le modèle économique de Genesis.
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Très lourdement impactée par l'annus horribilis qu'a représentée 2022 pour l'industrie crypto, l'entreprise Genesis se trouve au bord du précipice. La société joue même en partie sa survie dans les prochains jours et s'est lancée dans une course vitale au financement.
Déjà extrêmement fragilisée par la faillite de FTX (et avant elle, la défaillance de Three Arrow Capital), la société Genesis est dans une situation périlleuse.
C'est plus particulièrement la branche Genesis Global Capital, spécialisée dans les prêts crypto (« lending ») par qui la contagion arrive, cette entité étant frappée de plein fouet par les défaillances et liquidations en série ébranlant une industrie réputée extrêmement interdépendante.
Il y a 48 heures, Genesis faisait ainsi savoir que, confrontée à des demandes de retraits pour des volumes exceptionnels, les rachats et les nouveaux prêts étaient suspendus.
Nouvelle étape dans les difficultés, le Wall Street Journal rapporte ce matin que Genesis, face à cette fuite massive de liquidités n'a désormais d'autres choix que celui de tenter de se recapitaliser (très) rapidement, à hauteur d'1 milliard de dollars.
« Il y a une ruée continue sur les dépôts, principalement due aux programmes de détail et aux partenaires de Genesis (c'est-à-dire Gemini Earn) et aux clients institutionnels qui recherchent des liquidités »
Communiqué Genesis
Histoire de rajouter de l'urgence à une tension déjà maximale, Genesis a fait savoir que cette chasse au financement devrait nécessairement aboutir avant lundi 10h. Un timing des plus courts, donc. FTX étant désormais hors course pour les raisons qu'on connait, l'exchange Binance qui a déjà fait part de son intérêt pour une reprise du carnet de prêts de Genesis se présentera t-il en sauveur providentiel ?
Effet collatéral ? - Dans la foulée de la faillite de FTX, de nombreux acteurs se retrouvent impactés. Chaque jour qui passe est ainsi l'occasion d'observer de nouvelles répliques du tremblement de terre historique qui a eu lieu la semaine dernière. Aujourd'hui, ce sont les plateformes Binance et OKX qui annoncent suspendre les dépôts de stablecoins évoluant sur Solana. Une décision qui déclenche l'incompréhension de Circle, l'émetteur de l'USDC.
L'exchange Binance vient d'annoncer qu'il suspendait « jusqu'à nouvel ordre » les dépôts en stablecoins USDC et USDT de la blockchain Solana sur sa plateforme.
Pour rappel, cette annonce concerne les stablecoins évoluant sur le réseau Solana, et uniquement ces derniers. Les tokens USDC et USDT évoluant sur d'autres blockchain (Ethereum, TRON...) ne sont pas concernés.
Quelques heures auparavant, c'est la plateforme OKX qui annonçait faire de même.
Les communiqué des deux plateformes sont avares de détails et ne permettent pas en l'état de discerner les raisons opérationnelles derrière cette décision à la symbolique forte, particulièrement en ce moment. En effet, on rappellera que FTX et Alameda Reasearch sont intrinsèquement liés au réseau Solana.
Quelles qu'en soient les motivations sous jacentes, ces décisions de délisting ont rapidement provoqué une réaction de Circle, l'entité US émettrice de l'USDC, par la voix de son CEO Jeremy Allaire :
« L'USDC sur Solana est nativement émis par Circle et fonctionne bien. Les motivations derrière les agissements des exchanges, qui sont décevants, ne sont pas claires. »
Manifestement guidé par la volonté d'éviter tout effet de « panique » sur fonds de risque de contagion systémique, le patron de Circle s'interroge surtout sur le jeu dangereux que pourraient être tentés de jouer les exchanges alors que le secteur crypto rentre dans une période de redistribution des forces.
Contagion internationale - Le secteur crypto dans son ensemble traverse une période de fortes turbulences. Tous les rêves permis pendant le dernier bull run s'effacent un à un et les semaines à venir s'annoncent tendues. La chute éclair de FTX entraîne d'autres acteurs dans son sillon. Ainsi, près de 130 filiales ont directement été touchées. D'autres entreprises le sont indirectement : c'est le cas de Coinhouse, qui suspend les retraits de ses produits d'épargne crypto.
Les remous engendrés par la faillite de FTX et d'Alameda Research impactent tous les acteurs cryptos, de près ou de loin. En effet, certaines entreprises n'étaient pas forcément présentes ni exposées directement à FTX mais peuvent finalement l'être, via des intermédiaires et des contreparties qui le sont.
D'après des informations révélées par The Big Whale, Coinhouse se trouve dans ce cas précis et est contraint de suspendre les retraits sur ses livrets d'épargne crypto.
Ici, la contrepartie en question est Genesis Trading, très exposé à FTX. L'entreprise avait déjà essuyé les plâtres après la débâcle de 3AC et se retrouve touchée à nouveau. Conformément aux éléments rendus publics, Coinhouse n'était pas directement exposé à la plateforme de Sam Bankman-Fried, mais Genesis si... à hauteur de 175 millions de dollars, inaccessibles.
Or Genesis Trading est un partenaire de Coinhouse qui permettait de proposer certains rendements à ses clients. D'après Grégory Raymond, Genesis "pèse" une part importante des livrets épargne crypto en USDT, BTC et ETH.
Parmi les autres contreparties de la firme française se trouvent l'exchange Kraken et Woorton (prestataire de services crypto). Le patron de Coinhouse, Nicolas Louvet a réagi en précisant qu'il « faut à tout prix éviter les phénomènes de contagion [...], sinon on assistera à un effet boule de neige sur l'écosystème qui touchera tout le monde ».
Sam Bankman-Fried sur le banc des accusés - Voilà maintenant un peu plus d'une semaine que l'affaire FTX remue la sphère crypto et réveille le courroux des régulateurs, des autorités internationales et de ses utilisateurs. Alors que nous le savons aux Bahamas, sous surveillance, nous apprenons que Sam Bankman-Fried est également dans le collimateur du régulateur américain. Ce dernier tiendra, en effet, une audience sur FTX au mois de décembre.
La House Financial Services Committee annonce qu'elle tiendra une audience le mois prochain à propos de l'effondrement de FTX et ses conséquences sur l'industrie crypto. Les attentes de ce comité sont limpides : il souhaite entendre les dirigeants des sociétés Alameda Research et de FTX.
Alors que la société à fait faillite selon le chapitre 11 des lois américaines en vigueur, le régulateur fédéral va dans la continuité d'un travail entamé par les autorités bahamiennes. La motivation principale de ces institutions restant la protection et la défense des intérêts des victimes de l'escroquerie d'après le président du comité Patrick McHenry :
« La surveillance est l'une des fonctions les plus critiques du Congrès et nous devons aller au fond des choses pour les clients de FTX et le peuple américain (...). Il est essentiel que nous tenions les mauvais acteurs responsables afin que les acteurs responsables puissent exploiter la technologie pour construire un système financier plus inclusif.»
Les faits sont là et face à l'ampleur des dégâts, la régulation américaine est presque bienvenue. Ce sont, en effet, plus d'un million d'utilisateurs qui se sont vus lésés, perdant leurs économies, parfois celles de toute une vie, comme certains employés de FTX.
Alors que Sam Bankman-Fried « improvise » et continue une communication improbable sur Twitter, assurément, les dessous de l'affaire FTX et Alameda Research seront épluchés par le régulateur américain.
Soyez souverains avec vos cryptos - La licorne française Ledger est spécialisée dans la fabrication de portefeuilles dédiés aux cryptomonnaies. De la taille d'une clé USB, ces « hardware wallets » permettent à tout un chacun d'être gardien de ses actifs. Pas de délégation à quiconque, seul le maître des clés privés y a accès. Avec les chutes successives de Celsius, Voyager Digital et FTX cette année, le sujet prend de plus en plus de place.
C'est tout chaud ! Le leader mondial des portefeuilles crypto physiques continue son développement national. Jusqu'à maintenant, les wallets n'étaient disponibles qu'en ligne. Soit via le site officiel Ledger, soit via la boutique officielle sur Amazon. Il est désormais possible de se les procurer dans les magasins Boulanger. En ligne comme dans les boutiques physiques.
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Il est fort probable que les discussions avec une chaîne de magasin pour distribuer ne se concrétisent pas en quelques jours. Mais, la séquence médiatique ouverte par la chute de FTX fait résonner ce vieux précepte cher aux cypherpunks : « not your keys, not your crypto ».
Bitcoin est né pour offrir cette souveraineté, bien qu'elle implique quelques responsabilités personnelles comme bien noter sa seed phrase et la garder en lieu sûr. Pour protéger son wallet, pas de baguette magique, mais un hardware wallet, désormais disponible chez Boulanger.
Pour rappel, l'achat de matériel de ce type ne doit se faire que sur des boutiques et des espaces de vente officiels, que ce soit chez Ledger ou un autre fabricant. En effet, certains individus essaient chaque jour de revendre des wallets compromis en amont, afin de siphonner le portefeuille de l'acquéreur, une fois chargé en cryptos.
Les catastrophes et les hacks, ça n’arrive pas qu’aux autres ! Il vaut mieux ne jamais confier la sécurité de vos cryptomonnaies à un tiers. Pour dormir l’esprit tranquille, équipez-vous d’un wallet hardware sécurisé Ledger, il y en a pour toutes les bourses. Votre sécurité n’a pas de prix (lien commercial).
