En bref - Alors que John Ray III confirmait hier dans un nouveau témoignage avoir connu l'« enfer » les jours d'après la faillite de FTX, de nouvelles révélations sortent du placard.
La Signature Bank, banque privée américaine, est poursuivie par les autorités US pour avoir facilité de manière substantielle le mélange des fonds de FTX et de sa société sœur Alameda Research. Cette complicité aurait donc permis la fuite des fonds des clients de l'exchange. L'introduction du dossier judiciaire du tribunal du district sud de New York est d'ailleurs très explicite à ce sujet :
« INTRODUCTION
Plainte du tribunal du district Sud de New York
1. Les demandeurs intentent cette action parce que Signature Bank avait une connaissance réelle et substantielle pour faciliter la désormais tristement célèbre fraude FTX. En particulier, Signature connaissait et autorisait le mélange des fonds des clients FTX au sein de son réseau de paiement propriétaire basé sur la blockchain.
2. Les demandeurs eux-mêmes ont informé Signature à plusieurs reprises que leurs fonds étaient destinés à FTX ; Signature a néanmoins permis le transfert de leurs fonds via Signet et par virement à Alameda. »
La société de trading algorithmique Statistica Capital confirme donc par son témoignage que Signature aurait autorisé le mélange des fonds dans son propre réseau de paiement blockchain (Signet). Elle aurait par ailleurs prévenu elle-même l'établissement bancaire pour qu'il sache que les fonds d'Alameda étaient destinés à FTX, mais en vain.
Une mauvaise nouvelle de plus pour Signature Bank qui semble, elle aussi, traverser un hiver crypto rude et rigoureux. Partenaire de Binance, la banque a dû annoncer qu'elle arrêtait les virements bancaires en dollars à partir du 8 février. La cause ? La réduction de ses activités crypto.
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Starknet multiplie les annonces - De nombreuses solutions de seconde couche tentent de résoudre les problèmes de scalabilité d’Ethereum. Parmi elles, Starknet semble tirer son épingle du jeu avec sa solution de zk-Rollup.
Starknet est une solution dite de seconde couche qui évolue en parallèle avec le réseau Ethereum. Celle-ci est basée sur un zk-Rollup et hérite de la sécurité d’Ethereum en publiant de manière périodique une preuve cryptographique des transactions qui ont eu lieu.
Cette solution est développée par les équipes de Starkware, déjà connu pour le réseau StarkEx. StarkEx est notamment le moteur sous-jacent des plateformes dYdX et ImmutableX, pour ne citer qu’elles.
À l’occasion des Starware Sessions 2023, les équipes de Starkware ont annoncé rejoindre le programme SCALE de Chainlink. En pratique, cela facilitera le déploiement des solutions d’oracles de Chainlink sur le réseau Starknet.
Pour rappel, les oracles sont une pierre angulaire de la DeFi en permettant aux smart contracts d’obtenir des données externes à la blockchain. De surcroît, des jetons STARK seront utilisés pour couvrir les frais opérationnels du déploiement des systèmes de Chainlink sur Starknet.
En parallèle, les équipes de Starkware ont annoncé une autre évolution de taille. Effectivement, celles-ci ont dévoilé leur volonté d’ouvrir le code source du Prover afin d’améliorer la décentralisation du réseau.
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Les cryptomonnaies font de plus en plus d’incursions dans le monde du gaming. Mais cette fois, c’est un jeu vidéo qui s’invite directement sur le réseau blockchain de Bitcoin (BTC). Il s'est incrusté via l'arrivée des tokens non fongibles (NFT) sur le réseau créé par Satoshi Nakamoto.
Comme le rapporte notamment Blockworks, le nouveau protocole NFT Ordinals sur Bitcoin a, en effet, permis à un fan de FPS (jeu de tir à la 1ʳᵉ personne) de transposer un DOOM-like sur la blockchain BTC.
Le jeu, qui ne pèse que 31,2 Ko (kilo-octets) a été inséré sur un satoshi du bloc 774526 de Bitcoin. Même s’il n’a pas la licence officielle du jeu originel DOOM de 1993, ce clone s’inspire clairement des couloirs, monstres et grosses armes de son modèle !
NFT en pleine lucarne - Nous l'apprenions il y a quelques heures. Le célèbre jeu de fantasy football Sorare continue sa conquête du monde en annonçant la signature d'un partenariat avec la Premier League. Explications.
Il ne leur manquait - presque - plus que la Premier League à leur palmarès. Après Zinedine Zidane, Kylian Mbappé, Lionel Messi ou encore un partenariat avec la NBA, la licorne française a donc signé un partenariat avec la première division anglaise de football pour 4 ans.
De fait, Sorare touchera un public plus large, aura une visibilité plus importante : la Premier League étant diffusée dans 188 pays. Elle possède également plus d'un milliard d'abonnés sur les réseaux sociaux. C'est le championnat de football le plus suivi au monde.
« Alors, vous souhaitez gérer votre propre club de Premier League ? Construisez votre équipe sur Sorare, gravissez les échelons et concourez pour de grosses récompenses - tout comme un vrai propriétaire de club de football. (...) »
Tweet de la Premier League
Ce partenariat permettra la mise en place de cartes NFT exclusives des joueurs de la Premier League. Mais pas seulement. Les détenteurs de ces NFT pourront les utiliser pour accéder à des compétitions qui débloquent des récompenses inédites comme des maillots dédicacés ou encore des billets pour des matchs.
Démarche engageante pour les fans de la Premier League, cette dernière présente Sorare comme le « partenaire idéal », pour permettre aux fans du championnat de football de faire le grand saut web 3 :
« Les cartes numériques et le jeu en ligne innovant de Sorare représentent une nouvelle façon pour eux de se sentir plus proches de la Premier League, qu'ils regardent dans le stade ou du monde entier.»
Richard Masters, PDG de la Premier League - Source : communiqué de la Premier League
L'année commence donc plutôt bien pour la société française qui réussi à la fois à trouver un terrain d'entente avec la régulation française tout en continuant de démontrer sa présence sur la scène sportive internationale.
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Alors que l'inquiétude montait ces dernières semaines à la perspective d'un vote potentiellement dévastateur pour le secteur crypto français, l'Assemblée Nationale a finalement voté ce jour dans le sens d'une évolution équilibrée du statut PSAN, offrant plus de cadre à l'industrie, tout en évitant le piège d'un étouffement programmé.
Reporté notamment par l'ADAN (Association pour le Développement des Actifs Numériques), très mobilisée sur le sujet ces derniers temps, on apprend que le vote prévu ce jour concernant l'évolution du statut PSAN (Prestataire de Services sur Actifs Numériques) laisse entrevoir un nouveau cadre moins anxiogène que le secteur ne le craignait.
Ainsi, l'agrément obligatoire initialement envisagé (qui aurait condamné en l'état à la fois tout nouvel arrivant, mais également mis gravement en difficulté les PSAN actuels par la lourdeur de ses conditions administratives bancaires et la nécessité d'une assurance professionnelle impossible actuellement à décrocher) est mis de côté. En revanche, les conditions d'accès à l'enregistrement pour les nouveaux prétendants au PSAN sont renforcées. Ils devront ainsi satisfaire aux obligations suivantes si le texte est définitivement adopté tel quel :
a) Ils concluent avec leurs clients une convention définissant leurs missions et leurs responsabilités ;
Extrait de l'article 5 bis du projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne dans les domaines de l’économie (...)
b) Ils établissent une politique de conservation ;
c) Ils s’assurent de la mise en place des moyens nécessaires à la restitution dans les meilleurs délais des actifs numériques ou d’un accès aux actifs numériques détenus pour le compte de leurs clients ;
d) Ils ségrèguent les détentions pour le compte de leurs clients de leurs propres détentions ;
e) Ils s’abstiennent de faire usage des actifs numériques ou des clés cryptographiques conservés pour le compte de leurs clients, sauf consentement exprès et préalable des clients.
Ne reste plus désormais qu'à attendre les résultats de la navette parlementaire avec le Sénat afin que ce texte soit validé. Avec ce résultat s'éloigne - du moins provisoirement - le risque d'étouffement de l'innovation dans un contexte où la France a encore récemment renouvelé son ambition de devenir un « hub crypto mondial ».
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Alors, la mort de Bitcoin, c'est pour quand ? - Suspendu au-dessus de nos têtes telle une épée de Damoclès, le règlement MiCA n'en finit pas de semer le doute sur toute la communauté crypto. Le suspens sera donc à son comble puisque, comme nous l'apprenions en fin de matinée, l'Union Européenne reporte (encore) le vote sur le règlement MiCA alors prévu pour le mois de février 2023.
Cette décision de reporter une nouvelle fois le vote a été prise lors d'une réunion de la commission économique et monétaire du Parlement européen, qui s'est tenue la semaine dernière. En effet, d'après nos confrères de CoinDesk les États membres de l'Union Européenne ont demandé plus de temps pour examiner la future réglementation. Des auditions avec des experts - notamment en matière de cryptomonnaies et de plateformes d'échange - sont également espérées pendant ce délai supplémentaire.
Pour rappel, MiCA est un règlement imposé par l'Union Européenne. Il permettra un cadre légal pour l'utilisation des cryptomonnaies dans l'espace politique Européen. Des exigences de transparence, de conformité, aussi bien pour les consommateurs que pour les plateformes d'échange ou encore les mineurs de cryptomonnaies, sont attendues.
Même si ce report du vote MiCA repousse la mort de Bitcoin et donne un peu de répit à la communauté crypto, une autre échéance menace le roi des cryptomonnaies. Cette fois-ci dans nos terres. En effet, le 24 janvier sera voté une loi sur les cryptomonnaies en France qui rendrait obligatoire le PSAN.
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L’hiver crypto frappe les entreprises du secteur - La chute du cours des cryptomonnaies n’a pas qu’impacté les holders et autres investisseurs. En effet, les entreprises du secteur font elles aussi face à de nombreuses difficultés.
ConsenSys est une entreprise incontournable de l’écosystème d’Ethereum. En effet, c’est elle qui est à l’origine d’outils désormais devenus indispensables, tels que le wallet MetaMask ou le fournisseur d’infrastructure Infura.
Néanmoins, l’entreprise semble elle aussi avoir pris de plein fouet la chute du cours des cryptomonnaies. Ainsi, une source proche de l’affaire a dévoilé que l’entreprise était en passe de réduire son effectif. En pratique, la procédure de licenciement devrait concerner au moins 100 employés de l’entreprise.
Bien que le chiffre n’ait pas encore été validé officiellement, cela pourrait représenter un licenciement de plus de 10 % des effectifs de l’entreprise.
Évidemment, ConsenSys n’est pas la seule entreprise du secteur à faire face à ces difficultés.
Ainsi, il a été révélé que la plateforme d’échange Huobi allait effectuer une réduction d’au moins 20% de son personnel. De surcroît, l’entreprise envisage de revoir également à la baisse les salaires de nombreux employés.
En parallèle de ses déboires dans l’affaire Gemini, l’entreprise Genesis a elle aussi pris la décision de licencier 30% de son personnel.
Dans le monde des NFT, la sanction est la même. Le 6 janvier, le CEO de la plateforme d’échange SuperRare a annoncé une réduction d’effectif de 30%. Une fois de plus, les conditions de marché sont pointées du doigt.
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Inspecteur SEC mène l’enquête – Tandis que Sam Bankman-Fried n’en démord pas et plaide non coupable pour l’ensemble des chefs d’accusation, la SEC continue son enquête. Elle s’intéresse même de très près aux différents investisseurs associés à la plateforme FTX. Tous les détails.
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Outre l’ingérence et la fraude propre à l’entreprise FTX, la Securities and Exchange Commission (SEC), s’intéresse aussi aux potentielles bévues des investisseurs associés. Ces derniers ont été floués par la plateforme, comme tous les clients particuliers. Mais sont-ils pour autant exempts de tout reproche ? Alors que les trois dirigeants de la plateforme, dont Sam Bankman-Fried, sont désormais amenés à répondre de leurs actes devant le tribunal, le regard de la SEC se tourne désormais vers leurs investisseurs.
Selon certaines sources, l’organisation gouvernementale commencerait à se renseigner sur les différentes firmes ayant investi dans FTX. Quelles procédures ont-elles suivi ? Ont-elles effectué les due diligences nécessaires avant de placer leur argent ? Si due diligence il y a eu d’ailleurs. Difficile d’estimer pour l’heure combien d’entreprises font l’objet de ces enquêtes du régulateur. Depuis mai 2019, FTX aurait accumulé près de 1,8 milliard de dollars d’investissements provenant de plus de 90 boites américaines.
S’il s’avérait qu’il y a eu malfaçon, ces fonds spéculatifs devraient d'une manière ou d'une autre en répondre devant le régulateur. Malgré leur position de victimes, elles pourraient donc ne pas être au bout de leurs (désagréables) surprises.
Le procès en cours concernant Sam Bankman-Fried promet d’être encore long et parsemé de rebondissement. En parallèle, la SEC continue de démêler la pelote de laine gigantesque de l’affaire FTX. Et les fonds spéculatifs, pourtant victimes dans l'histoire, pourrait bien être tenus responsables de leur erreur. D'autre part, les mésententes avec les instances gouvernementales des Bahamas, pays dans lequel FTX.com avait ses locaux, n’arrangent rien à l’affaire.
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Ah shit, here we go again - L’hiver crypto continue de faire des ravages. Ainsi, face aux incertitudes entourant son partenaire commercial, la plateforme Juno encourage ses utilisateurs à retirer leurs fonds.
Juno Finance est une plateforme DeFi qui permet aux utilisateurs d’acheter et de vendre des cryptomonnaies contre des FIAT.
Comme expliqué sur son site internet, la plateforme est « une société de technologie financière, pas une banque ». Par conséquent, celle-ci délègue la conservation des fonds à d’autres entreprises, à savoir Evolve Bank and Trust et Wyre.
Cependant, le 3 janvier, nos confrères de Axios ont dévoilé que l’entreprise Wyre était en passe de fermer ses portes. Ces informations ont été rapportées à Axios par un employé de l’entreprise, après que le CEO ait annoncé la nouvelle par email :
« Nous continuerons à faire tout ce que nous pouvons, mais je veux que tout le monde se prépare au fait que nous devrons liquider l'entreprise au cours des deux prochaines semaines. »
Face à ces rumeurs, Juno a souhaité prendre les devants pour protéger ses clients face à une potentielle perte de fonds. Ainsi, hier dans la soirée, l’entreprise a publié une série de tweets encourageant ses utilisateurs à retirer leurs fonds au plus vite de la plateforme.
« En raison de l'incertitude avec notre partenaire cryptographique, nous avons pris des mesures préventives dans l'intérêt de nos clients. Nous recommandons fortement de retirer vos actifs cryptographiques vers votre portefeuille personnel. »
Afin de faciliter la tâche, la plateforme a annoncé avoir augmenté par un facteur 5 les limites de retraits pour ses membres du rang metal.
Cette histoire n’est pas sans rappeler le désastre de FTX. Son CEO, Sam-Bankman Fried a récemment plaidé non coupable pour l’ensemble des chefs d’accusation dans le cadre de son jugement.
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Dans le cadre d'un « complaint document » rendu public dans la nuit, la SEC (Security exchange commission, le gendarme financier US) expose la teneur des griefs américains à l'encontre de Caroline Ellisson et de Gary Wang, ex-responsables d'Alameda, le bras armé financier de feu-FTX. Et à cette occasion, la SEC en profite pour évoquer la nature du token FTT, jeton interne de l'exchange désormais maudit. Or, cette petite définition pourrait avoir des répercussions géantes sur l'ensemble du secteur crypto.
Dans le cadre de la procédure initiée par la SEC (le gendarme financier US) contre Caroline Ellisson et Gary Wang ex CEO et CTO d'Alameda, le token FTT est qualifié de « security ». Un tout petit mot, pour de (très) grandes conséquences potentielles pour l'ensemble de l'industrie crypto.
Alors que Sam Bankman Fried vient d'accepter son extradition vers les Etats-Unis (sa tolérance aux cafards ayant probablement atteint ses limites), la SEC semble fourbir ses armes.
En effet, non seulement le gendarme de la finance veut s'assurer que l'ex-enfant chéri de la crypto soit mis devant ses responsabilités légales, mais plus largement les régulateurs de la SEC voient probablement une opportunité historiquement unique de faire - enfin- rentrer les turbulentes et indéfinissables « cryptos » dans un carcan fiscal et réglementaire plus traditionnel.
En effet, et à la lecture du document l'équation pour la SEC est parfaitement claire : token FTT = contrat d'investissement = valeur mobilière.
« Dès son lancement, le FTT a été proposé et vendu comme un contrat d'investissement et donc comme une security [...] Si la demande de trading sur la plateforme FTX augmentait, la demande de jeton FTT pouvait augmenter, de sorte que toute augmentation du prix du FTT profiterait aux détenteurs de FTT de manière égale et directement proportionnelle à leur détention de FTT.»
Une qualification qui renvoie à une épée de Damoclès menaçant l'ensemble de l'industrie depuis au moins 2017, et dont les conséquences fiscales et administratives sont difficiles à anticiper et évaluer. Mais ces conséquences, quelles sont-elles ?
Si vous pouvez allez vous rafraichir la mémoire avec cet article qui expose les différences securities/utilities/commodities, retenez essentiellement que le statut de security implique des contraintes administratives, légales et fiscales nettement plus lourdes (et un contrôle prudentiel) sur les actifs ainsi qualifiés.
Ainsi, si vous trouvez les KYC des exchanges intrusifs, attendez d'avoir à remplir des dossiers de 30 pages pour obtenir le statut d'investisseur autorisé vous permettant, 3 mois plus tard si tout se passe bien, d'acheter vos premiers ETH.
On pourra bien sûr objecter qu'on ne parle là que de mesures concernant le marché et les investisseurs américains. On gardera cependant à l'esprit l'impact de la mesure sur une industrie crypto reposant vitalement sur les afflux en dollars et devant se conformer, de gré ou de force, au tempo économique imposé par les USA.
Au final, si la SEC s'estime légitime à qualifier le FTT de security, elle ouvre une boite de Pandore de nature à impacter plus ou moins largement la plus grande part de l'écosystème crypto, des tokens d'exchanges, jusqu'à Ethereum - que la SEC a justement dans le viseur en ce moment même, quel hasard - et l'ensemble des actifs crypto en PoS, pour ne citer que les évidences.
Et si sur ce sujet particulier, tous les regards étaient jusqu'alors plutôt tournés vers le duel SEC-Ripple, c'est peut-être ironiquement à la faveur du désastre industriel FTX/Alameda que la SEC trouvera le point de vulnérabilité qu'elle traque depuis si longtemps.
On le voit, les conséquences potentielles pour l'industrie sont réelles et de nature à changer sa physionomie. Seule lueur d'espoir peut-être, l'incapacité des régulateurs américains à se mettre d'accord entre-eux pour parvenir à qualifier correctement ce qui reste largement à leur yeux des OVNIs financiers insaisissables.
Pour conserver vos cryptos, rien ne vaut un wallet Ledger. Les Nano S et Nano X procurent sécurité et facilité d’utilisation. En effet, ils sont compatibles avec l’immense majorité des crypto et des réseaux. Ils constituent une alternative absolument essentielle à tous les exchanges qui proposent de conserver vos avoirs à votre place. Rappelez-vous, « Not your keys, not your coins » (lien commercial) !
Staxellente nouvelle ! - Depuis hier, les précommandes de la nouvelle pépite technologique de Ledger sont ouvertes pour les détenteurs du Ledger Stax NFT. Sur fond de catastrophe FTX et de perte de confiance dans les exchanges centralisés, le timing est parfait pour le lancement du nouveau produit de self-custody de Ledger. Tous les détails.
Il y a quelques jours encore, les aficionados des clés Ledger, et plus globalement tous les investisseurs désirant mettre leurs cryptos à l'abri, pouvaient mettre la main sur un « Ledger Stax NFT Bundle». Une combinaison de deux NFT disponible sur la [L] Market, la marketplace NFT de l'entreprise Ledger. Le premier donnait accès en toute sérénité aux précommandes de cette nouvelle Ledger tant attendue. Sans craindre la rupture de stock. Le second, quant à lui, assure à ses détenteurs l'obtention d'un NFT de la collection « Art on Ledger Stax», disponible à partir de mars 2023.
Désormais, une première étape est franchie. En effet, les fiers détenteurs du NFT peuvent, depuis hier, procéder à la précommande de leur Ledger Stax. Celle-ci leur parviendra dès les premières disponibilités en avril 2023.
L'annonce a également été relayée sur Twitter. Les détenteurs du « Ledger Stax NFT Bundle» recevront par ailleurs un aimant permettant d'assembler les Ledger Stax entre elles. Ceci afin de, par exemple, réunir toutes les Ledger Stax de la famille ou simplement celles associées à différentes fonctions : conservation de crypto pour l'une, de NFT pour l'autre.
Ces nouvelles Ledgers sont axées sur la maniabilité et la facilité d'utilisation. Au travers de cette nouvelle évolution de leur produit, il est donc aisé de deviner que Ledger souhaite désormais s'attaquer au grand public. Pour cela, leurs ingénieurs ont su mettre au point un produit agréable à regarder. Sans pour autant bousculer nos habitudes en se rapprochant fortement de notre inséparable compagnon de tous les jours : le smartphone.
Le Ledger Stax vient d’être révélé. Les précommandes sont ouvertes et il est fort probable que le succèssoit au rendez-vous. Pour être assuré d’être livré dans des délais raisonnables, il est temps d’aller réserver votre nouveau coffre-fort numérique en vous rendant uniquement sur le site officiel Ledger (lien commercial).
Après le séisme FTX, l'entreprise spécialisée dans les prêts crypto Voyager faisait partie des potentielles victimes collatérales de répliques qui n'en finissent plus. Un accord de rachat par Binance vient cependant d'être annoncé, offrant une bouffée d'oxygène bienvenue dans une industrie crypto au bord de l'asphyxie.
L'histoire récente de Voyager, entreprise US spécialisée dans le lending (prêt) crypto ressemble à une morne litanie articulée en 3 actes récurrents : Voyager va mal - Voyager semble au bord de l'effondrement, prêt à emmener une partie de l'industrie avec lui - Voyager est racheté in extremis par un le héros providentiel du moment.
En septembre dernier, c'est ainsi FTX qui avait sauvé Voyager criblé de dettes, en posant 1.4 milliard de dollars sur la table (vraisemblablement pas les siens, mais c'est une autre histoire).
On sait que FTX est passé depuis de héros à paria, et - entre autres multiples conséquences - la défaillance de l'ex-numéro 2 du secteur à brusquement fait repasser Voyager dans le rouge, contraignant la plateforme à émettre un nouvel appel d'offre à destination de quiconque voudrait bien lui venir de nouveau en aide.
Si la plateforme Binance s'est toujours déclarée intéressée par le rachat du cœur d'activité de Voyager, les choses sont donc désormais officielles : via un communiqué de presse, Voyager fait aujourd'hui savoir qu'un accord a été trouvé pour sa reprise par la plateforme de Changpeng Zhao.
Cet accord d'un montant d'un peu plus d'un milliard de dollars prévoit un remboursement intégral des clients du service :
« L'offre de Binance US établit une voie claire pour que les fonds des clients de Voyager soient débloqués dès que possible ; Elle comprend la juste valeur marchande du portefeuille de cryptomonnaies de Voyager à une date future à déterminer, qui, aux prix actuels du marché, est estimée à 1,002 milliard de dollars, plus une contrepartie supplémentaire égale à 20 millions de dollars de valeur additionnelle. »
Communiqué de presse Voyager
À noter que ce deal de rachat n'inclut pas les dettes de Voyager, notamment vis-à-vis de 3AC, ces dernières demeurant dans le giron du dossier administré par le Tribunal des Faillites US.
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