Un hiver crypto des plus rudes - Le cours des cryptomonnaies a connu une année 2022 délicate avec l'arrivée de l'hiver crypto. Tous les portefeuilles ont été atteints. Malgré cette baisse, PayPal, le géant du paiement en ligne, annonce détenir pour ses clients 604 millions de dollars en cryptomonnaies.
La nouvelle a été rendue publique dans un rapport annuel de la Securities and Exchange Commission (SEC). A travers ses 134 pages, ce rapport nous apprend donc que PayPal détenait un total de 604 millions de dollars en BTC, en ETH, en LTC et aussi en BCH. La majorité de la somme étant concentrée sur 2 actifs :
Notons que ce chiffre est à l'image de l'hiver crypto et de la période que nous traversons. Alors que le bitcoin vit aujourd'hui encore des heures rouges, les chiffres de PayPal suivent la tendance et baissent, eux aussi, sensiblement. En effet, en septembre 2022, Paypal avait alors déclaré détenir pour ses clients 690 millions de dollars. La société confirmait à l'époque ses désirs de conquête crypto.
Mise à jour le 11 février - Alors que ces résultats tombent, PayPal se retrouve pris dans la tourmente liée à Paxos, l'émetteur de stablecoins. Le géant du paiement en ligne se voit donc contraint de mettre en pause ses projets de stablecoins.
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Preuve de réserve - Cette journée continue avec l'annonce du déploiement des zk-SNARK sur le système de preuve de réserve (POR) de Binance. Cette technologie permettra à Binance de prouver à ses utilisateurs qu'il détient bien leurs fonds.
Les binancians en demande de preuve et de traçabilité seront quelque peu contentés, comme l'explique ce communiqué de Binance :
« Binance est ravi d'introduire zk-SNARKs, une méthode de vérification à connaissance zéro qui maintient les informations sensibles privées et plus sécurisées, dans son système de vérification Proof of Reserves (PoR).»
Code open source, fonction de vérification plus fiable, ajout de nouvelles cryptomonnaies dans les prochaines semaines (DOT, CHZ et SOL augmentant ainsi leurs nombres à 13) : derrière un ton rassurant pour sa communauté, l'exchange de ChangPeng Zhao compte bien conforter ses troupes pendant cet hiver crypto teinté d'une crise de confiance inédite.
Notons cependant un petit bémol dans ce tableau presque parfait : le concept même de Preuve de Réserve questionne. Il est, en effet, plus pertinent pour les exchanges de prouver la quantité totale de cryptomonnaies qu'ils doivent à leurs clients en communiquant des Proof of Liabilities.
Réponse aux préoccupations croissantes des investisseurs à propos de la sécurité de leurs fonds, Binance avait estimé que son système POR publié sur Merkle Tree n'était pas suffisant. Cette première implantation des zk-SNARK tente donc d'améliorer un système encore bien fragile.
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En bref - Nous l'apprenons ce matin dans la presse. Le cofondateur de Bitzlato a été libéré. Pour rappel, l'arrestation d'Anton Shkurenko a eu lieu à Moscou le 6 février. Elle est le nouveau trophée d'un vaste coup de force judiciaire contre les cryptomonnaies, qui avait pris dans ses filets l'autre cofondateur de la plateforme : Anatoly Legkodymov.
Shkurenko, qui se déclare « consultant technique » pour Bitzlato, détenait les clés des portefeuilles cryptographiques de l'échange. Dans ce sens, il semble évident qu'Interpol et Europol soient à sa recherche. L'enquête portant sur 700 millions de dollars de fonds illicites traités par l'exchange.
Et ce matin, nous apprenions par la voix de CoinDesk que notre intéressé a été libéré lundi. Cependant, certains faits relevés montreraient que le cofondateur de Bitzlato était détenu par la police pour un contrôle d'identité. Son incarcération aurait donc été très brève.
De son côté, alors que sa plateforme crypto est accusée de blanchiment d'argent et autres fraudes par les autorités US et internationales, Anton Shkurenko persiste et signe en niant les faits. Dans ce sens, il aurait même déclaré :
« J'espère avoir convaincu le procureur de mon innocence. »
Interview d'Anton Shkurenko - Source : CoinDesk
Mandat de non-détention en poche pour éviter de futures représailles, le cofondateur de Bitzlato compte bien continuer de plaider non coupable alors que les premières conséquences de cette affaire retentissent sur notre bel écosystème. De Binance à LocalBitcoins, qui fermait récemment ses portes, de nombreux acteurs de l'industrie crypto se retrouvent affectés.
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Soirée compliquée sur le front crypto. Après l'annonce du coup dur subi par Kraken, on apprend que le régulateur financier de l'Etat de New York aurait ouvert une investigation au sujet de Paxos, émetteur légal de plusieurs stablecoins, dont le BUSD de Binance.
Selon des informations reportées par le média US Coindesk, le New York Department of Financial Services (NYDFS) aurait ouvert une enquête sur PAXOS, l'entité derrière le stablecoin de référence BUSD (16 milliards de dollars de capitalisation) ou encore le Pax Dollar (USDP).
Outre l'inquiétude que fait mécaniquement peser sur l'industrie ce type d'information (pour le moment ni confirmée, ni commentée par les partis concernés), on sait que Paxos est tout particulièrement sous la loupe des régulateurs ces derniers temps, et plus précisément celle de l'office financier Comptroller of the Currency (OCC). Plus d'éléments à venir prochainement sur le Journal du Coin.
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Journée noire pour la plateforme américaine Kraken, sous le feu nourri de la SEC (Security Exchange Commission, le gendarme boursier US). Après avoir fait savoir que les services de staking serait interrompus pour les clients américains, c'est désormais d'un accès libre et complet à la base clients que le régulateur exige.
On apprenait un peu plus tôt dans la journée par voie de communiqué de la SEC, que la plateforme crypto Kraken consentait au paiement de 30 millions de dollars d'amende pour offre non-enregistrée de programme de staking crypto.
En parallèle, Kraken faisait savoir que ses divers services de staking seraient désormais suspendus, en tout cas pour sa clientèle résidente fiscale aux Etats-Unis
Réputées volant en escadrilles, les ennuis ne se sont pas arrêtés là puisque le régulateur a également fait savoir dans la soirée qu'il demandait désormais à l'entreprise de lui ouvrir ses registres. Objectif : consulter la base clientèle, de manière à en trier les investisseurs concernés par les mesures, de ceux échappant à ces nouvelles conditions. Cette procédure ferait suite à des assignations antérieures demeurées lettre morte :
« Malgré les discussions entre les parties, Payward Ventures Inc. et ses filiales ne se sont pas conformées à l'assignation et n'ont pas produit les livres, registres, documents et autres données demandés dans l'assignation. Le manquement de Payward Ventures Inc. et de ses filiales à se conformer à l'assignation se poursuit à ce jour. »
Dans les faits, la SEC souhaite que Kraken et ses filiales fournissent l'ensemble des documents permettant de déterminer si les clients de l'entreprise sont des « US persons », ou sont soumises aux paiements d'impôts aux USA et s'ils sont assujettis à des taxes liées à de potentielles plus values.
Se pose au passage la question du traitement qui sera réservé aux clients qui ne rentrent pas dans ce cadre, mais seront cependant passés au crible de la SEC, pour leur plus grand plaisir, n'en doutons pas.
Sale coup pour Kraken (et plus largement pour une certaine idée des services crypto comme le staking), alors même que la plateforme se pensait quasiment tirée d'affaires encore récemment.
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En bref - Nous l'apprenons ce matin, et la nouvelle commence déjà à faire le tour de la cryptosphère : le PDG d'Argo Blockchain, Peter Wall, démissionne alors que l'hiver crypto perdure et que le cours du BTC continue d'avoir grise mine. Après six années à la tête de l'entreprise de minage de bitcoins, Wall a décidé de prendre une direction différente, laissant derrière lui une entreprise qui semble peiner à passer l'hiver crypto.
Fondée en 2017, Argo s'est rapidement taillé une place de leader dans l'industrie du minage de bitcoin en proposant des couts d'exploitation abordables, défiant parfois même toute concurrence. Wall a permis une croissance sereine à l'entreprise en élargissant une gamme de service pour inclure des produits de minage de cryptomonnaies pour les investisseurs institutionnels, mais aussi les particuliers.
Le départ de Wall en plein hiver crypto est vu comme le symbole d'un échec face à un hiver crypto trop rude et un cours des cryptomonnaies qui a tendance à virer au rouge. Ne soyons pas pour autant pessimiste et notons que l'entreprise assure que les opérations quotidiennes ne seront pas affectées. Par ailleurs, la société précise dans sa communication que la transition se déroulera de manière transparente. Le conseil d'administration a nommé le chef de l'exploitation Seif El-Bakly au poste de PDG par interim, tandis que Wall continuera de conseiller la société.
L'avenir d'Argo dans l'industrie crypto reste toutefois fragile, l'entreprise a connu une belle croissance. Cependant, flambée des prix de l'électricité a augmenté les couts d'exploitation de ses fermes de minages, notamment au Texas. Alors que la faillite a été évitée de peu grâce à une perfusion de 100 millions de dollars, les couleurs prises par bitcoin ces dernières semaines avaient permis à la société de reprendre ses activités sur le NASDAQ.
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Alors que le sentiment général des banques (centrales ou de détails) vis-à-vis de Bitcoin et des cryptomonnaies oscille généralement entre le vague mépris et la franche hostilité, la Deutsche Bank prend tout le monde par surprise en s'apprêtant vraisemblablement à prendre le virage crypto.
C'est une information délivrée initialement par Bloomberg : DWS, filiale de la Deutsche Bank, se préparerait à investir dans deux entreprises crypto allemandes.
Deutsche Digital Assets et Tradias, respectivement une plateforme de produits dérivés crypto et un Market Maker constituent deux solides fleurons du secteur crypto national et apparaissent avoir retenu l'attention de la vénérable Deutsche Bank en recherche manifeste de nouveaux relais de croissance.
Selon les informations de Bloomberg (encore non confirmées par les partis intéressés), Stefan Hoops, patron de DWS aurait récemment dévoilé les ambitions crypto de son établissement, tout particulièrement au regard des conditions de marché actuelles, jugées pertinentes pour se positionner stratégiquement :
« Nous avons commencé à évaluer des partenaires stratégiques et à entamer des vérifications préalables sur des cibles potentielles où nous espérons prendre pied, notamment dans le domaine des actifs numériques. La baisse des prix dès ces derniers pourrait donner lieu à des opportunités intéressantes »
Stefan Hoops
L'intéressé a ajouté que son établissement réfléchissait à « divers services spécifiques liés à la blockchain. »
On soulignera que Tradias fournit des services crypto de gré à gré, du lending et joue le rôle de fournisseur de liquidités. Pour sa part, Deutsche Digital Assets propose notamment des produits dérivés de type ETP (Exchange Traded Products) sur divers actifs crypto, de Bitcoin à Ethereum en passant par EOS ou APE. Si l'acquisition venait à être confirmée, la Deutsche Bank se retrouverait ainsi mécaniquement exposée au marché crypto en général, et à Bitcoin en particulier.
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Bitstamp adoubé par l'AMF - La plateforme crypto Bitstamp a appris aujourd'hui une nouvelle heureuse pour son développement en France. Elle est officiellement enregistrée PSAN auprès de l'AMF (Autorité des Marchés Financiers).
Pour rappel, le PSAN (prestataire de services sur actifs numériques) est un agrément français très sélectif octroyé par l'AMF. Ainsi, en s'enregistrant en France, Bitstamp Europe SAS s'assure de satisfaire les exigences de la régulation hexagonale en matière cryptographique afin de partir à la conquête du marché tricolore. Sur le territoire français, Bitstamp pourra donc en toute sérénité :
Décidé à s'ancrer en Europe, l'exchange montre patte blanche afin que les investisseurs ne restent pas glacés par la crise de confiance que traverse l'écosystème. Bitstamp s'ajoute à une liste de sociétés cryptographiques enregistrées PSAN auprès de l'AMF en France. Binance, Bitpanda ou encore Société Générale Forge répondant présents à l'appel.
Même si tout semble donc aller bien dans le meilleur des mondes, l'arrivée de Bitstamp intervient dans un contexte particulier. La lourde menace d'un agrément PSAN contraignant et étouffant plane toujours sur l'industrie crypto. Malgré des conditions d'enregistrement qui se renforceront avec la législation française, Bitstamp ne semble pas avoir froid aux yeux pour autant.
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La régulation crypto à l'ordre du jour - L'année 2022 a été une année terrible pour l'industrie cryptographique. Crise de confiance, contexte macroéconomique exécrable sont autant de maux qui ont pu écorcher le secteur de l'industrie. Cette hécatombe n'a fait que réveiller le courroux de certains régulateurs, notamment aux États-Unis. Dans ce sens, l'une des principales divisions de la SEC (Securities and Exchange Commission) a fait savoir hier que les cryptomonnaies étaient sur la liste de ses priorités pour la nouvelle année. De quoi faire frémir les portefeuilles US.
Traitement de choc pour les cryptomonnaies et régulation sévère sont donc au programme de cette liste de tâches made in la SEC. Les cryptos ne sont d'ailleurs pas les seules à être dans le collimateur du régulateur. Toutes formes de technologies émergentes étant désignées comme une « priorité absolue ».
Les exchanges et autres acteurs de l'industrie cryptographique sont donc visés par une liste de contraintes dont notamment :
Les déclarations de Gary Gensler, citées dans le communiqué de presse de la SEC soutiennent la volonté de fer du régulateur :
«À une époque de marchés en croissance, de technologies en évolution et de nouvelles formes de risque, notre division des examens continue de protéger les investisseurs (...) En exécutant les priorités de 2023, la division contribuera à assurer le respect des lois et règles fédérales sur les valeurs mobilières.
Déclaration de Gary Gensler, président de la SEC
Cette liste de tâche, bien remplie, du régulateur est à l'image de ses objectifs : améliorer le contrôle du marché des valeurs mobilières. Pour ce faire, il demande aux acteurs de l'industrie l'entier respect des normes de protection nécessaires pour leurs utilisateurs.
Les litiges entres des membres de l'industrie cryptographique est la SEC sont nombreux. Gemini et Genesis, Circle (USDC) ou encore Grayscale, tous se heurtent au régulateur US qui ne compte pas laisser Bitcoin et les cryptomonnaies en paix. Bien au contraire. Les différentes arnaques crypto épinglées,ou encore l'affaire FTX lui permettant de justifier la sévérité de ses décisions.
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Où est passé Do Kwon ? - Alors que nous le savons sous le coup d'un mandat d'arrêt international et recherché par Interpol, Do Kwon ne s'est toujours pas rendu à la police. Crypto criminel le plus traqué par les autorités sud-coréennes, il semblerait justement qu'elles aient trouvé un nouveau point d'ancrage pour continuer leur enquête. Et, pas n'importe où, en Europe, en Serbie plus exactement.
C'est donc une délégation de responsables sud-coréens qui s'est rendue en Serbie la semaine dernière, comme l'expliquent nos confrères de Bloomberg. Poursuivi en Corée du Sud pour la liquidation de 60 milliards de dollars, la rumeur laissait penser que le responsable de la catastrophe Terra était dans cette région des Balkans, après avoir fait un bref passage à Dubaï.
De son côté, Do Kwon continue de jouer au chat et à la souris, notamment en faisant des apparitions furtives sur les réseaux sociaux - en particulier sur Twitter. Il plaide son innocence, face à un vol qu'il n'aurait pas commis. Son objectif était alors de s'innocenter, et rejeter la faute sur deux autres super vilains : Sam Bankman-Fried et Caroline Ellison. Pour le moment, les autorités concernées ont refusé d'en dire plus sur leur enquête et ses résultats. Des mises à jour sont donc à prévoir au fil des révélations. Restez connectés.
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En bref - Alors que John Ray III confirmait hier dans un nouveau témoignage avoir connu l'« enfer » les jours d'après la faillite de FTX, de nouvelles révélations sortent du placard.
La Signature Bank, banque privée américaine, est poursuivie par les autorités US pour avoir facilité de manière substantielle le mélange des fonds de FTX et de sa société sœur Alameda Research. Cette complicité aurait donc permis la fuite des fonds des clients de l'exchange. L'introduction du dossier judiciaire du tribunal du district sud de New York est d'ailleurs très explicite à ce sujet :
« INTRODUCTION
Plainte du tribunal du district Sud de New York
1. Les demandeurs intentent cette action parce que Signature Bank avait une connaissance réelle et substantielle pour faciliter la désormais tristement célèbre fraude FTX. En particulier, Signature connaissait et autorisait le mélange des fonds des clients FTX au sein de son réseau de paiement propriétaire basé sur la blockchain.
2. Les demandeurs eux-mêmes ont informé Signature à plusieurs reprises que leurs fonds étaient destinés à FTX ; Signature a néanmoins permis le transfert de leurs fonds via Signet et par virement à Alameda. »
La société de trading algorithmique Statistica Capital confirme donc par son témoignage que Signature aurait autorisé le mélange des fonds dans son propre réseau de paiement blockchain (Signet). Elle aurait par ailleurs prévenu elle-même l'établissement bancaire pour qu'il sache que les fonds d'Alameda étaient destinés à FTX, mais en vain.
Une mauvaise nouvelle de plus pour Signature Bank qui semble, elle aussi, traverser un hiver crypto rude et rigoureux. Partenaire de Binance, la banque a dû annoncer qu'elle arrêtait les virements bancaires en dollars à partir du 8 février. La cause ? La réduction de ses activités crypto.
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Starknet multiplie les annonces - De nombreuses solutions de seconde couche tentent de résoudre les problèmes de scalabilité d’Ethereum. Parmi elles, Starknet semble tirer son épingle du jeu avec sa solution de zk-Rollup.
Starknet est une solution dite de seconde couche qui évolue en parallèle avec le réseau Ethereum. Celle-ci est basée sur un zk-Rollup et hérite de la sécurité d’Ethereum en publiant de manière périodique une preuve cryptographique des transactions qui ont eu lieu.
Cette solution est développée par les équipes de Starkware, déjà connu pour le réseau StarkEx. StarkEx est notamment le moteur sous-jacent des plateformes dYdX et ImmutableX, pour ne citer qu’elles.
À l’occasion des Starware Sessions 2023, les équipes de Starkware ont annoncé rejoindre le programme SCALE de Chainlink. En pratique, cela facilitera le déploiement des solutions d’oracles de Chainlink sur le réseau Starknet.
Pour rappel, les oracles sont une pierre angulaire de la DeFi en permettant aux smart contracts d’obtenir des données externes à la blockchain. De surcroît, des jetons STARK seront utilisés pour couvrir les frais opérationnels du déploiement des systèmes de Chainlink sur Starknet.
En parallèle, les équipes de Starkware ont annoncé une autre évolution de taille. Effectivement, celles-ci ont dévoilé leur volonté d’ouvrir le code source du Prover afin d’améliorer la décentralisation du réseau.
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