Un désastre pire qu'envisagé. Depuis fin mai 2023, le projet crypto Multichain (MULTI) inquiétait grandement ses utilisateurs, mais aussi toute la cryptosphère vu l’ampleur du potentiel malaise à son sujet. Car son écosystème cross-chain reliait pas moins de 50 réseaux blockchains différents. Et, ce 14 juillet au matin, les équipes de Multichain annoncent la couleur (rouge sang écarlate) sur Twitter :
Affaire à suivre, sur le Journal du Coin.
Breaking. Nous l'apprenons à l'instant. Le juge Torres en charge de l'affaire Ripple contre la Securities and Exchange Commission (SEC) a statué : XRP n'est pas une security.
Cette décision clôt un débat long de plusieurs années sur la classification des cryptomonnaies aux USA. Un débat qui a mis en exergue l'attitude parfois délétère de la SEC et de son patron Gary Gensler contre les cryptomonnaies et son industrie. On remarquera que le cours du XRP, la cryptomonnaie de Ripple, a explosé en quelques minutes après l'annonce tant attendue de sa qualification.
Des nuances restent de mise tout de même. Même si l'on sait maintenant que Ripple n'est pas une security, certaines conditions s'appliquent à cette classification. Le juge, expert au jeu du ni oui ni non a ainsi déclaré :
« Pour les raisons qui précèdent, la requête en jugement sommaire de la SEC est ACCORDÉE quant aux ventes institutionnelles, et autrement REFUSÉE (...) La requête des défendeurs en jugement sommaire est ACCORDÉE quant aux ventes programmatiques, aux autres distributions et aux ventes de Larsen et Garlinghouse, et REFUSÉE quant aux ventes institutionnelles.»
Retenons également que la décision n'est pour le moment pas établie et que les différents mécanismes de la justice américaine (appels et autres procès) rendront la décision lente à venir.
Cependant, alors que la course aux ETF Bitcoin fait rage, cette victoire pour Ripple met un peu de baume au cœur à tout un écosystème qui est parfois suspendu aux ordres et aux désirs du régulateur américain.
Face à cette bonne nouvelle, le cours des cryptomonnaies et notamment les altcoins a su montrer du vert et le XRP a dépassé les + 60 %. Coinbase et Gemini de leur côté ont annoncé listé de nouveau le token. Affaire à suivre.
Mashinsky derrière les barreaux. Cela fait pile un an et un mois aujourd’hui que les clients de Celsius Network (CEL) ont vu soudainement leurs précieuses cryptomonnaies bloquées (le 13 juin 2022). Le service de lending dirigé par Alex Mashinsky finissait d’enfoncer le poignard dans le dos de ses utilisateurs en se plaçant en faillite un mois plus tard (le 13 juillet 2022).
En guise de premier anniversaire de ce désastre, l’ex-CEO Mashinsky viendrait d’être appréhendé par les autorités américaines, suite à la demande du Department of Justice (DoJ). Selon une dépêche de Bloomberg, son arrestation aurait plus précisément eu lieu ce jeudi 13 juillet 2023 au matin, d'après une première source restée anonyme.
De plus, ce même jour, la Securities and Exchange Commission (SEC) a déposé une plainte en justice contre Alex Mashinsky. Parmi les nombreuses malversations et fraudes envers ses clients dont l’ex-CEO de Celsius est accusé, on apprend que Mashinsky aurait vendu à découvert Bitcoin (BTC) en 2019 en utilisant les fonds des investisseurs de Celsius. L’affaire se serait de plus conclue par une perte de 15 millions de dollars pour l’entreprise.
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En bref. Nous venons d'apprendre par l'intermédiaire de nos confrères de The Block que Polygon propose de mettre à niveau sa cryptomonnaie native le MATIC et de la renommer POL.
Si la mise à jour est approuvée par la communauté lors des votes de gouvernance, le POL introduira un niveau d'interopérabilité entre les différents protocoles au sein de l'écosystème Polygon.
Il est donc essentiel pour Polygon de suivre sa feuille de route afin d'atteindre Polygon 2.0. POL serait ainsi en mesure de valider les transactions sur différentes blockchains. Selon les informations rapportées par nos collègues de The Block, le processus de mise à niveau prendrait 4 ans et la migration pourrait débuter dans quelques mois. À suivre sur le Journal du Coin.
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En novembre 2021, les autorités américaines ont saisi plus de 50 000 bitcoins à James Zhong, un pirate qui avait lui-même dérobé cette masse de BTC au défunt marché noir Silk Road sur le Darknet. Depuis cette saisie record, ces bitcoins sont suivis de près par toute la cryptosphère, étant donné que l’adresse BTC du Department of Justice (DoJ) qui les contient est connue.
Et ce mercredi 12 juillet 2023, justement, un bot de surveillance des transactions blockchain (OXTObserver) a détecté que les services du DoJ ont déplacé 8 200 bitcoins issus de cette saisie des cryptomonnaies de James Zhong.
Au cours de Bitcoin, actuellement vers les 30 600 dollars, cela représente donc un virement de près de 251 millions de dollars (effectué en toute sécurité pour un coût dérisoire de 0,00011431 BTC, soit 3,5 dollars). Ces bitcoins seraient désormais sur un wallet Coinbase selon certains observateurs de la transaction. Tous ces BTC vont-ils être vendus comme certains le pensent ?
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Dans la course effrénée pour lancer un ETF Spot Bitcoin au comptant aux États-Unis, Chicago Board Options Exchange et Coinbase ont franchi une étape importante. En effet, nous apprenons à l'instant que les deux entreprises ont annoncé la conclusion d'un accord de surveillance qui ouvre la voie à la mise en place d'un accord pour plusieurs ETF Spot Bitcoin.
Ce sont ainsi des amendements pour 5 ETF qui ont été déposés par Cboe, déclarant dans l'un d'eux :
«Le 21 juin 2023, la Bourse a conclu un accord sur les conditions avec Coinbase, Inc. («Coinbase»), un opérateur d'une plateforme de négociation au comptant basée aux États-Unis pour Bitcoin qui représente une partie substantielle des actifs américains et libellés en USD. Bitcoin trading, pour conclure un accord de partage de surveillance («Spot BTC SSA») et exécuter une feuille de conditions associée »
Les enjeux sont considérables. Fidelity, WisdomTree, VanEck et Invesco/Galaxy sont tous d'importants acteurs de l'investissement concernés par ces amendements qui consolident l'accord de partage.
Notons cependant que les relations entre Coinbase et le régulateur US ne sont pas au beau fixe. Coinbase a dû à plusieurs reprises essuyer les attaques de la SEC, néanmoins, la plateforme, résiliente, a aussi su se défendre face au gendarme financier américain à l’attitude parfois délétère. Affaire à suivre.
Alors que les demandes d'ETF Bitcoin déposées par BlackRock ou encore Ark Invest ont essuyé un refus de la part de la Securities and exchange Commission, car non conformes, nous apprenons à l'instant que BlackRock a mis sa demande à jour et choisit Coinbase comme partenaire financier pour un ETF Bitcoin sur le Nasdaq.
Le géant de Wall Street a donc apporté les précisions nécessaires concernant l'« accord de surveillance » entre les fonds et les exchanges, accord essentiel pour assurer la sécurité des investisseurs d'après le régulateur US.
Le iShares Bitcoin Trust, l'ETF Bitcoin spot de BlackRock se fera donc avec Coinbase, les deux parties ayant convenu d'un partenariat dans l'espoir d'un « accord bilatéral de partage de surveillance entre le Nasdaq et Coinbase ».
BlackRock n'est pas le seul à choisir Coinbase comme partenaire, soulignant l'aura de la plateforme crypto outre-Atlantique. En effet, nous apprenions le 1ᵉʳ juillet que l'exchange dirigé par Brian Armstrong a également été nommée dans les demandes d'ETF Bitcoin de Fidelity, WisdomTree, VanEck et Invesco/Galaxy
Alors que nous apprenions hier que la Securities and Exchange Commission (SEC) estimait que les demandes d'ETF Bitcoin déposées par Fidelity, BlackRock ou encore Ark Invest étaient « inadéquates » car imprécises concernant l'accord de surveillance entre les fonds et les exchanges. Il semblerait que les choses soient bien différentes ce matin.
En effet, aussitôt dit, aussitôt fait pour les magnats de la finance qui ont déposé quelques heures après de nouvelles demandes d'ETF Bitcoin Spot en nommant un exchange. Ainsi, Fidelity, WisdomTree, VanEck et Invesco/Galaxy ont déclaré Coinbase comme partenaire et Chicago Board Options Exchange (CBOE) comme fonds.
Notons cependant que les relations entre Coinbase et le régulateur US ne sont pas au beau fixe. Coinbase a dû à plusieurs reprises essuyer les attaques de la SEC, néanmoins, la plateforme, résiliente, a aussi su se défendre face au gendarme financier américain à l'attitude parfois délétère.
Les réactions de BlackRock et Ark Invest, qui eux travaillent avec le Nasdaq, se font attendre. À suivre sur le Journal du Coin.
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Nous l'apprenons à l'instant dans les lignes du Wall Street Journal. Alors que Fidelity annonçait hier suivre les traces de BlackRock en faisant une demande d'ETF Bitcoin Spot auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), nous apprenons que le régulateur américain a déclaré que les demandes n'étaient pas suffisamment claires et surtout complètes pour être traitées.
Ce sont ainsi une dizaine de demandes d'ETF Bitcoin au comptant qui ont été refusés sous l'argument que les dépôts ne respectaient pas les normes conçues pour prévenir les pratiques frauduleuses et manipulatrices.
Dans les faits, la demande de BlackRock aurait par exemple été retoquée pour avoir omis de nommer la plateforme avec laquelle un accord de surveillance partagé sera mis en place. En somme, la SEC demande davantage de précisions. Une demande amendée peut donc tout à fait être déposée en y intégrant cette fois les informations nécessaire.
Nouvelle négative ou pas, la reine des cryptomonnaies n'a en tout cas pas tardé à réagir. Le BTC est redescendu sous la barre des 30 000 dollars atteignant les 29 500 dollars. La réponse des titans de la finance dans cette affaire se fait attendre. Affaire à suivre sur le Journal du Coin.
ETF Bitcoin forever. Alors que ce n'était encore qu'une rumeur, nous apprenons ce soir que le géant de l'investissement made in USA, Fidelity a bel et bien déposé une demande d'ETF Bitcoin Spot auprès de la Securities and Exchange Commission.
Dans les détails, le gestionnaire d'actifs qui pèse 4300 milliards de dollars a déposé des documents pour le Wise Origin Bitcoin Trust, un ETF Bitcoin au comptant qu'il avait déjà souhaité lancer en 2021. La SEC avait alors rejeté la requête. Cependant, cette fois-ci, les documents déposés comprennent un « accord de partage de surveillance » qui devrait apaiser le régulateur américain.
Cette décision intervient après que d'autres grands de la finance se soient lancés dans une course effrénée à l'ETF Bitcoin. Ainsi, aux coudes à coudes derrière BlackRock, Ark Invest et maintenant Fidelity, entre autres, attendent une réponse de la SEC. Affaire à suivre sur le Journal du Coin
Alors qu'en fin de matinée le partenaire bancaire en euros de Binance, Paysafe Payment Solutions, mettait fin à son partenariat avec Binance, les nouvelles se suivent et se ressemblent pour la plateforme crypto de Changpeng Zhao.
En effet, nous apprenons à l'instant que le leader des exchanges s'est vu refuser sa licence par le régulateur financier Allemand. De fait donc, sans cette autorisation, l'entreprise ne peut pas se développer ni faire de publicité dans le pays, elle peut tout de même continuer de proposer ses services en Allemagne.
Pourquoi un tel revers ? Les différentes sources disponibles déplorent une « exigence réglementaire trop stricte » pour permettre à la plateforme de s'installer dans le pays. Des discussions sont toutefois en cours avec le régulateur pour débloquer la situation, comme le confirme un porte-parole de Binance a déclaré :
« Bien que nous ne puissions pas divulguer les détails de nos discussions avec les régulateurs, nous continuons à travailler pour répondre aux exigences du BaFin. C'est un processus continu. Nous sommes convaincus d'avoir l'équipe appropriée et les mesures nécessaires en place pour poursuivre nos discussions avec les régulateurs en Allemagne. »
Alors que la guerre entre Binance et la SEC bat son plein aux USA, le contexte réglementaire en Europe continue donc de peser sur Binance qui essuie les coups avec d'un côté, la France ouvre une enquête contre l'exchange pour des soupçons de blanchiments aggravés, et de l'autre, les Pays-Bas ou encore plus récemment la Belgique qui ont refusé les licences à la plateforme.
Nous l'apprenons à l'instant dans les colonnes de nos confrères de CoinDesk. Le partenaire bancaire en euros de Binance, Paysafe Payment Solutions, mettra fin à son soutien pour l'échange de cryptomonnaie après le 25 septembre.
Dans ce sens, un porte-parole de Binance a déclaré :
« Binance va changer de fournisseur pour les dépôts et retraits en EUR par virement bancaire (SEPA). Notre partenaire actuel, Paysafe, ne fournira plus ces services aux utilisateurs de Binance à partir du 25 septembre 2023.»
De son côté Paysafe Payment Solutions confirme :
« A la suite d'un examen stratégique, nous avons pris la décision de cesser d'offrir notre solution de portefeuille intégré à Binance dans toute la région (...) Nous sommes déjà en train de retirer le service au Royaume-Uni.»
SEPA, le réseau de paiement transfrontalier de l'Union européenne pour les transactions en euros, se retrouve ainsi affecté par cette décision. Les utilisateurs devront mettre à jour leurs coordonnées bancaires et accepter de nouvelles conditions générales pour continuer d'utiliser les services SEPA après cette date.
Alors que la plateforme crypto dirigée par Changpeng Zhao traverse une zone de turbulence aux USA malmenée par la régulation, l'exchange doit aussi affronter les autorités belges en françaises. Une liste croissante de difficulté qui n'entache pas pour autant la résistance de la plateforme.
