BTC pour les grands ! Nous l'apprenions il y a peu. BlackRock, un des plus grands gestionnaires d'actif au monde, se prépare à déposer une demande pour la création d'un ETF (exchange traded fund) Bitcoin. L'objectif ? Attirer toujours plus d'institutionnels. Pour mettre en place ce projet, BlackRock bénéficie de l'appui de Coinbase Custody pour la garde des actifs.
La nouvelle, encore fraîche pour le moment, ne nous a cependant pas encore livré tous ses secrets, les sources de CoinDesk, premiers sur l'info, étant dites comme « proches du dossier ». BlackRock de son côté n'a d'ailleurs toujours pas commenté l'affaire.
Notons toutefois que l'alliance entre BlackRock et Coinbase n'est pas neuve. L'amour de BlackRock pour Bitcoin et les cryptomonnaies non plus d'ailleurs. Cependant, dans cette idylle demeure une ombre au tableau : la Securities and Exchange Commission (SEC), dans son offensive massive contre Bitcoin et les cryptomonnaies, n'a encore jamais accepté une demande d'ETF Bitcoin de type « spot ». Affaire à suivre.
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Nouveau rebondissement dans l'affaire FTX - Nous l'apprenions ce matin. Sam Bankman-Fried, responsable de l'implosion de FTX et de tout son écosystème, passera devant le juge avec huit chefs d'accusation, non 13.
Les procureurs du DoJ (Departement of Justice) ont fait savoir aujourd'hui qu'ils avaient pris la décision de s'en tenir aux huit chefs d'accusation initiaux qui pèsent contre Sam Bankman-Fried pour des raisons de procédure.
Ces derniers ont ainsi souligné, dans une requête déposée aux Bahamas, que seuls les huit chefs d'accusation initiaux étaient recevables, car ce sont ceux qui ont permis l'extradition de celui que l'on surnomme SBF aux États-Unis.
Les quatre chefs d'accusation levés sont :
Les huit chefs d'accusation restants seront à l'ordre du jour lors du procès de SBF, qui aura lieu en octobre 2023. Ce tourbillon judiciaire n'en finit pas de faire couler de l'encre. Le DoJ affirme qu'il essaie - à sa manière - de simplifier une procédure qui assurément prendra du temps.
Binance, exchange non grata ? - C'est ce que l'on pourrait finir par penser lorsque l'on observe le tourbillon de mauvaises nouvelles qui s'abat sur la plateforme de Changpeng Zhao et ses filiales.
En effet, nous apprenons directement sur le site que la Securities and Exchange Commission de Chypre que l'unité chypriote de Binance est « en cours d'examen pour demande de radiation » comme fournisseur crypto.
La nouvelle reste encore floue, et ni Binance ni le régulateur n'ont pour le moment expliqué cette décision, qui viendrait de l'initiative la plateforme de Changpeng Zhao. Pour rappel, Binance avait obtenu les autorisations chypriennes en octobre dernier pour s'établir sur le territoire. Depuis le 5 juin, le leader des plateformes de cryptomonnaies est également sous le joug d'une plainte de la SEC aux USA. Affaire à suivre sur le Journal du Coin.
À deux doigts de la cata - Le service d’hébergement Amazon Web Service (AWS) est une pierre angulaire de l’infrastructure d’internet. Évidemment, cette solution est largement utilisée dans l’écosystème crypto pour l’hébergement de nœuds, notamment sur Ethereum.
Le 13 juin, le service d’hébergement d’AWS a rencontré une panne de quelques heures, rendant les services inaccessibles. Une petite frayeur pour l’écosystème d’Ethereum qui repose à 64% sur l’infrastructure d’Amazon.
Heureusement, cela n’a eu aucune incidence, comme relevée par Evan Van Ness sur Twitter. Qui en aura profité au passage pour se moquer des Bitcoin Maxis.
Néanmoins, il a souligné que la situation aurait pu être pire en cas de problème d’infrastructure d’AWS en Europe. En effet, le service de staking décentralisé Lido repose en partie dans le cloud européen.
Effectivement, Lido est une nouvelle source de soucis pour Ethereum. La plateforme concentre plus de 35% du staking sur le réseau. Une situation qui pourrait dériver vers une cartellisation de l’offre de staking.
De ce fait, de nombreux observateurs ont alerté du problème, encourageant les détenteurs d’ETH à diversifier les fournisseurs de staking.
En parallèle, les récents documents dévoilés lors de l’affaire qui oppose Ripple et la SEC laissent envisager que l’Ether ne serait pas une securities.
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Depuis plusieurs mois, la Réserve fédérale américaine (la Fed) augmente violemment ses taux directeurs pour tenter de combattre l’inflation galopante qui régnait dans l'économie américaine (et pas que, l'Union européenne avait son lot de forte inflation aussi).
Mais après la mauvaise nouvelle des faillites bancaires en mars dernier, très probablement poussées par cette hausse des taux himalayesque de la Fed, de meilleures nouvelles arrivent enfin. En effet, ce 13 juin 2023, l'indice des prix à la consommation US (CPI) - qui mesure l'inflation sur un an glissant - baisse à 4%. C'est même encore mieux que les prévisions envisagées, puisque le CPI était attendu à 4,1 % par le marché. Il était encore à 4,9 % le mois dernier. On n'avait pas vu un taux d'inflation aussi bas depuis avril 2021 aux États-Unis.
Cette nouvelle baisse de l'inflation est bien accueillie par les marchés financiers, car elle pourrait signifier au moins une pause dans la hausse des taux de la Réserve fédérale - voire, qui sait, une baisse des taux dans la seconde partie de 2023. Nous allons être très bientôt fixé, puisque la Fed se réunit justement ces 13 et 14 juin pour discuter et définir la suite à donner pour ses taux directeurs.
La proposition de loi « visant à encadrer l’influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux » vient d'être publiée au Journal Officiel (JO) de la République Française ce 10 juin 2023.
Surnommée plus brièvement « Loi influenceurs », ce projet de loi avait été adopté par l'Assemblée nationale et le Sénat au tout début de ce mois de juin. Sa publication au JO ce week-end entraîne sa promulgation, en attendant de futurs décrets d'application.
Le texte entré en vigueur est heureusement adouci pour le secteur crypto par rapport au projet initial. En effet, les PSAN (Prestataire de services sur actifs numériques) peuvent simplement être enregistrés dans ce statut pour faire de la publicité via des influenceurs. Initialement, il aurait fallu obligatoirement que les acteurs soient agréés PSAN, chose qu'aucune crypto-société n'a encore réussie à obtenir jusqu'à aujourd'hui.
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Comme nous l’avions brièvement évoqué dans un premier éclairage sur les accusations de la SEC (Securities and Exchange Commission) contre Binance, les témoignages d’anciens directeurs de sa filiale Binance US ont été exploités à charge contre le groupe. Nous en savons désormais un peu plus sur le témoignage de Catherine Coley, qui a quitté la direction de la branche américaine de la crypto-bourse en avril 2021.
« (...) Les autres aspects, ceux des données et de la finance, ont été les deux plus difficiles à transposer aux États-Unis, et les données avaient... une opacité significative. CZ [ndlr : Changpeng Zhao, CEO de Binance] ne m'a pas expliqué pourquoi, comment, ou ce que nous devrions faire pour pouvoir transférer les données aux États-Unis. »
Maintenant que les hostilités sont clairement ouvertes entre Binance et le régulateur US, les deux combattants risquent de ne plus du tout retenir leurs coups. La crypto-bourse a d’ailleurs déjà répondu à la SEC, et annoncé qu’elle allait « se défendre vigoureusement ».
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Selon de toutes récentes informations, le gendarme boursier US viendrait de demander une ordonnance restrictive temporaire pour geler les actifs américains de Binance.
Nouveau rebondissement en pleine guerre des tranchées entre le géant crypto Binance et la Security Exchange Commission : la SEC vient de déposer en justice une ordonnance avec pour objectif de geler les actifs américains de Binance.
Au moment de la rédaction, l'information n'avait pas encore été commentée par les partis en présence mais pourrait représenter le dernier rebondissement en date d'un dossier qui n'a pas fini d'animer l'industrie crypto.
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La nouvelle vient de tomber, rapportée en premier lieu par nos confrères de Bloomberg : le gendarme financier américain ne désarme pas face à l'industrie des cryptomonnaies et s'attaque désormais au plus grand exchange de la planète - Binance.
13 charges sont retenues contre l'exchange et CZ, son CEO et co-fondateur. L'une des accusations les plus graves concernerait la gestion des fonds des utilisateurs : selon l'accusation portée par la SEC (et certaines analyses on chain relayées à l'époque sur Twitter), Binance aurait mélangé sciemment les fonds de ses clients avec ses propres fonds corporate, avant d'envoyer cette manne vers une compagnie européenne contrôlée par Chanpeng Zhao.
Dans une attaque coordonnée contre les cryptomonnaies, le régulateur financier a également fait une offensive contre les tokens SOL, ADA, MATIC, FIL, ATOM, SAND, MANA, ALGO, AXS et COTI considérés dorénavant comme des valeurs mobilières (securities).
Regrettant « un mépris flagrant» pour les lois fédérales américaines, la SEC communique donc aujourd'hui sur sa réaction, qui ne manquera pas de faire réagir la cryptosphère comme à chacune de ses estocades contre un géant de l'écosystème.
Après une première blockchain appelée Quorum, la multinationale bancaire JP Morgan a lancé un second système de paiement basé sur cette technologie fin 2020 : Onyx. Et la méga-banque continue d’exploiter à fonds les nombreuses avancées portées par Bitcoin (BTC) et les cryptomonnaies.
Cette fois, ce sont pas moins 6 banques indiennes qui rejoignent la blockchain Onyx de JP Morgan dans le cadre d’un projet pilote, d’après un article de Bloomberg paru ce 5 juin 2023. Cette association concerne la HDFC Bank, la ICICI Bank, l’Axis Bank, la Yes Bank, l’IndusInd Bank, ainsi que la filiale locale de JP Morgan, basée à Gujurat en Inde.
L’objectif de ces tests sur Onyx est d’offrir des transactions en temps réel, et cela 24h sur 24 et 7j sur 7. Comme pour les échanges sur les réseaux de cryptomonnaies en somme. Sauf qu’ici les transactions se feront uniquement en dollars américains. L’État indien de Gujarat se veut comme le hub crypto du grand et peuplé sous-continent.
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Le projet de texte surnommé « Loi influenceurs » aura fait couler beaucoup d’encre et créer de fortes inquiétudes dans la cryptosphère. De son nom complet « Loi visant à encadrer l’influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux », cette dernière concernait notamment les publicités pour les acteurs cryptos.
Le texte avait heureusement été adouci dans sa dernière version approuvée par la Commission mixte paritaire, réunissant députés et sénateurs. Sans cela, le texte aurait pu tout simplement tuer le secteur en France, puisqu’aucune entreprise n’est encore agréée comme PSAN (Prestataire de services sur actifs numériques). En effet, cet agrément PSAN était obligatoire pour faire de la publicité dans la première version du texte. Une version initiale où « les influenceurs » étaient également très mal définis.
Mais ce n’est donc plus le cas du texte qui était voté aujourd’hui. Ce 1er juin 2023, le Sénat vient ainsi d’approuver une Loi influenceurs qui permet aux crypto-entreprises simplement enregistrées (et non agréées) en tant que PSAN de faire de la publicité via des influenceurs. L’Assemblée nationale avait précédemment validé cette loi ce mercredi 31 mai.
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Binance bat en retraite - L'avancée d'une très stricte réglementation de Bitcoin (BTC) et des crypto-actifs commence à causer d'énormes problèmes de conformité aux acteurs du secteur, tout particulièrement aux crypto-bourses. Pour ceux qui arrivent à survivre, il faut souvent rogner son offre et interrompre certains services.
C'est exactement ce qu'il vient de se passer pour le géant Binance. Dans un e-mail envoyé à ses clients en France, la plateforme d’échange annonce qu’elle va faire une croix sur les toutes les cryptomonnaies à « anonymat renforcé » (CAE). Cela, à cause des « exigences réglementaires » locales. D’autres pays de l’Union européenne seraient également concernés.
Parmi ces privacy coins purement effacés de la carte par Binance figurent notamment Monero (XMR), Dash (DASH) ou encore Zcash (ZEC). Dès le 26 juin 2023, ces cryptomonnaies anonymes ne pourront plus être achetées ou vendues.
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