SBF se prend un vent. On vient de l'apprendre. Le juge Lewis Kaplan vient de rejeter l'ensemble des recours de la défense de Sam Bankman-Fried pour faire ajourner le procès. Alors que la défense espérait faire traîner les choses en raison de certaines procédures juridiques complexes, la justice américaine en a finalement décidé autrement.
Le tribunal fédéral du district sud de New York vient en effet de faire paraître officiellement sa décision dans un document de 41 pages, publié ces dernières heures et dont voici les derniers mots :
« La Cour a examiné tous les arguments des parties. Dans la mesure où ils ne sont pas abordés ici, les arguments sont, soit théoriques, soit sans fondement. Pour les raisons qui précèdent, les requêtes préalables au procès des défendeurs, dans la mesure où elles n'ont pas encore été tranchées, sont rejetées. »
Cette décision ouvre théoriquement la voie à un procès initialement prévu pour le mois d'octobre 2023.
Nous l'apprenons cette après-midi par les mots de Michael Saylor. MicroStrategy a acquis 12 333 BTC supplémentaires pour environ 347 millions de dollars. Le prix moyen de cette affaire ? 28 136 dollars par bitcoin.
La société qui comptait un crypto trésor de 140 000 BTC porte donc son pactole à 152 333 BTC continuant ainsi d'emmagasiner les bitcoins telle une baleine.
Alors que de nombreux acteurs institutionnels se lancent dans la proposition d’ETF Bitcoin MicroStrategy maintient ses positions pour la reine des cryptomonnaies devenant, à force, corrélé au cours de la reine des cryptomonnaies.
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Ce n'est pas une blague. Alors qu'outre Atlantique la bonne nouvelle d'un ETF Bitcoin accepté par la SEC stimule le cours du BTC, Binance vit des heures plutôt sombres sur le vieux continent. En effet, nous apprenons à l'instant dans les lignes de nos confrères des Échos que Binance doit quitter le sol belge.
L'autorité des services et marchés financiers belges (FSMA) annonce et contraint Binance à quitter le pays du Benelux. Après enquête, le régulateur estime que la plus grosse plateforme crypto au monde opère sans agrément sur le sol belge et risquerait même des poursuites pénales.
« Binance reste en défaut d’établir, de manière documentée et probante, que les services d’échange entre monnaies virtuelles et monnaies légales et de portefeuilles de conservation, offerts et prestés sur le territoire belge, le sont par l’intermédiaire d’une entité juridique relevant du droit d’un autre État membre de l’Espace Économique Européen. »
FSMA - Source : Les Echos
De son côté, un porte-parole de Binance a déclaré que la plateforme crypto était déçue par la nouvelle.
« Nous sommes déçus d'apprendre que la FSMA a pris cette décision malgré nos conversations en cours. Nous examinons les détails de leur avis et continuerons à travailler en collaboration avec les régulateurs en Belgique et dans le monde conformément à nos obligations»
La série noire continue donc pour la plateforme crypto qui malgré sa résilience essuie les coups. La justice française a d'ailleurs ouvert une enquête sur la plateforme de Changpeng Zhao pour soupçon de blanchiment aggravé il y a quelques jours.
Alors que la semaine se termine et que le week-end pointe le bout de son nez, il semblerait bien que les USA aient une bonne nouvelle à annoncer. La SEC vient, en effet, d'autoriser le lancement du premier ETF à effet de levier sur les contrats futures Bitcoin aux USA.
Dans les détails, l'ETF Leveraged Bitcoin Futures pourrait commencer à être négocié dès ce mardi. La demande accordée a été déposée par Volatility Shares Trust qui pourra donc proposer BITX. Une bonne nouvelle que le cours du bitcoin ne semble pas ignorer. Affaire à suivre sur le Journal du Coin.
Crypto.com à l'assaut de l'Europe. La plateforme crypto vient, en effet, de franchir aujourd'hui une étape importante dans sa conquête du vieux continent en obtenant un enregistrement PSAN auprès du régulateur espagnol.
Dorénavant enregistrée en tant que fournisseur de services d'actifs numériques (statut VASP, équivalent du statut PSAN délivré par l’AMF en France) auprès de la Banque d'Espagne, la plateforme peut maintenant opérer légalement dans le pays :
« Recevoir l'enregistrement VASP de la Banque d'Espagne est le dernier témoignage de notre engagement en matière de conformité et de notre empressement à travailler avec les régulateurs et les responsables publics pour faire progresser de manière responsable la technologie crypto et blockchain (...) Nous sommes impatients de continuer à travailler avec la Banque d'Espagne alors que nous lançons nos produits et services sur le marché et d'offrir aux utilisateurs l'expérience cryptographique complète, sûre et sécurisée qu'ils souhaitent. »
Kris Marszalek, PDG de Crypto.com.
Cet enregistrement s'ajoute à la longue liste des autorisations possédées par Crypto.com qui semble décidé à avancer main dans la main avec les régulateurs. Ce n'est d'ailleurs pas le seul. Du côté de l'hexagone, une filiale du Crédit Agricole obtenait un enregistrement PSAN auprès de l'AMF.
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La porte d'entrée des banques dans la crypto - Alors que de grands noms de l'investissement outre-Atlantique se positionnent sur des ETF Bitcoin et que le cours des cryptos réagit favorablement, il semble que la série de bonnes nouvelles ne veuille pas s'arrêter là !
On vient, en effet d'apprendre que CACEIS, la filiale du Crédit Agricole spécialisée dans la gestion d'actifs financiers, vient d'être enregistrée par l'Autorité des Marchés Financiers comme Prestataires en actif numérique (PSAN).
Historiquement issue du rapprochement entre le Crédit Agricole et la Caisse d'Epargne, CACEIS Investor Service est aujourd'hui contrôlé par Banco Santander, la première banque espagnole et par le Crédit Agricole. Ce géant de la gestion d'actifs européen vient donc d'être officiellement enregistré comme PSAN ce jeudi 22 juin par l'Autorité des marchés financiers. Affaire à suivre sur le Journal du Coin.
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La nouvelle vient de tomber, confirmée par The Block : Valkyrie rejoint la dance et vient de soumettre à la SEC une demande pour lister un ETF Bitcoin. Dans sa demande officielle, on apprend que l'ETF serait structuré sous la forme d'un « Valkyrie Bitcoin Fund » et qu'il s'agirait d'un véritable ETF Bitcoin « Spot », c'est-à-dire un ETF dont le sous-jacent serait du véritable Bitcoin, acheté directement sur les marchés. L'ETF - s'il réussissait l'exploit d'être validé par la SEC - serait listé au NASDAQ sous le ticker officiel « BRRR » - un clin d'oeil qui ne fera pas forcément sourire la FED et son président Jerome Powell.
Depuis la demande déposée par BlackRock jeudi 15 juin, pas moins de 4 autres entités se sont positionnées de façon similaire : Invesco, Wisdom Tree, Bitwise et maintenant Valkyrie. Qui sera le prochain ?
En bref. Nous l'apprenons ce matin dans un communiqué officiel publié ce 21 juin. Tether, émetteur de l'USDT annonce sortir son célèbre stablecoin sur la blockchain Kava « porte d'entrée de l'écosystème Cosmos ». La société qui a récemment investi 1 milliard de dollars dans le minage de bitcoin vert continue ainsi sa conquête de l'écosystème.
Le CTO de Tether Paolo Ardoino s'est félicité de cette nouvelle en déclarant :
« Le réseau Kava est une chaîne de blocs unique et largement suivie avec un bilan solide de quatre ans sans aucun problème de sécurité, ce qui est essentiel pour protéger les utilisateurs de l'USD₮. Ensemble, nous visons à remodeler l'avenir de la finance décentralisée, en favorisant un écosystème solide et inclusif qui profite aux utilisateurs du monde entier. »
Ethereum, Solana, Avalanche, Algorand, Polygon, Near Protocol ... Tether continue donc de conquérir le monde avec son stablecoin indexé sur le dollar, résilient face aux coups que tente parfois de lui porter le secteur crypto et ses médias. La société de Paolo Ardoino était récemment accusée par certains médias d'avoir possédé des titres financiers chinois.
Deux nouvelles attaques contre Bitcoin. Alors que BlackRock déposait une demande d'ETF Bitcoin auprès de la Security and Exchange Commission américaine le 15 juin, les gestionnaires d'actifs semblent suivre le géant de l'investissement en demandant à leur tour une demande auprès de la SEC pour un ETF Bitcoin Spot.
Dans les détails, ce ne sont donc pas un, mais deux gestionnaires d'investissement qui se sont vus faire la demande auprès de la SEC. D'un côté, nous avons WisdomTree, qui n'en est pas à ses premiers coups d'essai avec la SEC, et qui a déjà essuyé un refus d'ETF en octobre dernier.
De l'autre côté, nous avons également Invesco hier, qui a fourni le formulaire de demande auprès du régulateur, soulignant la nécessité de proposer Bitcoin (BTC) en tant qu'investissement de qualité comparé aux « véhicules offshore peu réglementés ».
Cela fait donc 3 demandes d'ETF Bitcoin Spot en quelques jours confirmant que la concurrence sera rude sur ce marché en plein développement. De quoi montrer l'engouement existant des institutionnels pour les cryptomonnaies et alimenter la guerre anti crypto qui fait rage aux États-Unis. Affaire à suivre sur le Journal du Coin.
Un combat de chaque instant - Binance n’en est plus juste au stade d’être « dans le viseur » des régulateurs de la planète. La crypto-bourse de Changpeng « CZ » Zhao en est à se battre au corps-à-corps à la baïonnette dans toutes les tranchées de la guerre réglementaire acharnée qui lui est menée.
À peine apprenions-nous, il y a quelques jours, que Binance préférait jeter l’éponge dans la juridiction de Chypre, puis dans celle des Pays-Bas, que voilà maintenant que c’est au Royaume-Uni que l’exchange doit effectuer un repli stratégique.
Comme le rapporte notamment Cointelegraph ce 19 juin 2023, Binance a décidé d’annuler son enregistrement auprès des régulateurs britanniques de la Financial Conduct Authority (FCA). Cette annulation d'enregistrement de sa filiale locale (Binance Markets Ltd) n'aura cependant « pas d'impact opérationnel » pour le groupe, car cette société n’a « jamais mené d'activités réglementées » au Royaume-Uni.
Centralisation de la DeFi. Depuis quelques années, la finance décentralisée a permis, via les réseaux blockchains, de révolutionner le secteur financier traditionnel. Ce dernier, vieillissant, est bourré d’intermédiaires, et est donc très lent et coûteux pour la moindre transaction.
Dans un communiqué publié ce 19 juin 2023, l’Autorité des marchés financiers (AMF) en France annonce une « discussion » sur la DeFi, en vue d’une nouvelle régulation supplémentaire impactant le secteur. Malheureusement, le point de vue de l’AMF est d’infliger à cette nouvelle finance innovante des blockchains… exactement la même réglementation que pour la finance traditionnelle, qui rend cette dernière justement si lente et coûteuse !
« L'AMF soutient une approche progressive et proportionnée, respectant le principe « même activité, même risque, même réglementation », dans la définition et la mise en place d’un cadre réglementaire adapté à la DeFi. »
Tous les acteurs concernés sont invités à apporter leur contribution à cette discussion lancée par l’AMF avant le 30 septembre 2023. Espérons que la cryptosphère réussira à expliquer à l’AMF que faire appliquer la même incroyable lourdeur de conformité à la DeFi qu’à la finance classique signifiera sa Mort pure et simple (en France, du moins).
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La SEC versus Binance - Alors que la Securities and Exchange Commission (SEC) attaquait récemment Binance.US, un accord semble avoir été trouvé entre les deux camps.
Cet accord propose donc un accès restreint aux fonds clients de Binance.US, la branche outre atlantique de la plateforme crypto. Notons que l'objectif du gendarme financier US est de sécuriser les fonds crypto de l'entreprise pour assurer une meilleure protection des actifs. Cette annonce s'inscrit dans la lignée de l'offensive récente de la SEC pour geler les fonds des clients de Binance.US.
Dans les détails, la motion stipule que seuls les employés de Binance.US auront accès aux clés privées des portefeuilles, ainsi qu'aux outils Amazon Web Services de la filiale. L'objectif de cette mesure ? Garantir les fonds des clients américains.
Comme le juge Amy Berman Jackson en charge de l'affaire l'a souligné, les délais de deux semaines imposés par les différentes procédures ne seront pas suffisants pour démêler le vrai du faux. Cependant, si cet accord est validé par le juge Federal, les fonds des clients américains seront renvoyés vers une entité tierce et réglementée.
Enfin, et cela devient peut-être une habitude, ne crions pas au loup. L'affaire est encore fraîche, l'accord doit encore être approuvé par un juge fédéral. Les clients américains sont toujours autorisés à retirer leurs fonds de la plateforme. Le suspens reste donc de mise en ce début de week-end. Affaire à suivre sur Le Journal du Coin.
