Bitcoin, ce machin ringard qui ne sert à rien… si vous êtes du genre à croire la Deutsche Bank !

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La charrue mise avant les bœufs ? – Depuis l’effondrement du cours de Bitcoin, passant d’un ATH à plus de 63 000 dollars à un peu moins de 40 000 dollars au moment d’écrire ces lignes, le numéro 1 des cryptos est assailli de partout. Cette fois, ce sont les analystes de la Deutsche Bank qui s’en prennent à la doyenne des crypto-actifs.

Bitcoin, un “effet de mode” pour la Deutsche Bank

La Deutsche Bank est loin d’être tendre envers Bitcoin dans sa dernière note de recherche, intitulée « Bitcoin : Trendy is the Last Stage Before Tacky », publiée récemment.

A travers celle-ci, Marion Labouré, la stratège macro-économique de la banque, déplore que le cours du bitcoin soit un tantinet sensible à des variations délirantes, ces derniers temps enclenchés par de simples tweets de la part d’Elon Musk ou la peur causée par la décision de la Chine de rappeler qu’elle n’aime pas trop Bitcoin. Ses collègues analystes viennent même l’appuyer en déclarant que « la valeur du Bitcoin est entièrement basée sur des vœux pieux ».

Au final, Labouré en arrive à comparer le BTC à un effet de mode, dont le cours augmentera ou diminuera en fonction de l’opinion publique. Là encore, on sent le reproche déjà vu du fait que Bitcoin ne soit adossé à rien de concret.

En se référant au bull run de Bitcoin qui a commencé en octobre 2020, la stratège de la banque allemande tire la conclusion suivante : le cours du BTC dépend en grande partie des entrées et sortie massives de capitaux des institutionnels (sans blague ?).

Un crypto-actif aux bases solides

Après son effondrement, Bitcoin s’est tout de même « stabilisé » un moment à un niveau proche des 40 000 dollars, sans être en mesure de franchir cette nouvelle résistance. En effet, il se négocie à 35 619 dollars au moment de la rédaction de cet article.

Quoi qu’il en soit, Bitcoin peut compter sur les HODLers, au rang desquels on compte par exemple ProtonMail, pour défendre ses fondamentaux. Et malgré le krach, on rappellera que certaines estimations rapportent que plus de 70 % des détenteurs de BTC seraient restées dans le vert.

La Deutsche Bank ne voit-elle que l’arbre qui cache la forêt, en se concentrant uniquement sur le krach récent et en refusant de voir l’évolution du BTC durant la dernière décennie ? Même Elon Musk semble vouloir faire amende honorable envers Bitcoin en appelant à un minage plus vert de ce dernier. Le numéro un des cryptos a d’ailleurs le don de séduire les milliardaires, comme Carl Icahn qui songe désormais à investir dedans. Que dit le proverbe déjà ? Un milliardaire de perdu, 10 de retrouvés ?

Le Journal Du Coin

Un article de la rédaction. Le Journal du Coin, premier média d’actualités francophone sur la cryptomonnaie, Bitcoin, et les protocoles blockchain.

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