Faire de Dogecoin une crypto plus vertueuse que Bitcoin ? Le challenge fou d’Elon Musk
La crypto-blague a trop duré – Après sa déclaration désastreuse annonçant le retournement de veste de Tesla qui n’accepte plus les bitcoins, Elon Musk continue son « trollage » concernant Dogecoin (DOGE). Le fantasque CEO serait en effet en discussion pour que la crypto au shiba blagueur devienne plus vert que Bitcoin.
Dogecoin pour verdir les transactions blockchain, sérieusement ?
Le séisme qu’a provoqué Elon Musk dans la nuit du 12 au 13 mai n’aura échappé à personne : non seulement Tesla n’acceptera plus Bitcoin pour acheter ses voitures électriques, mais le milliardaire en rajoute une couche sur le mythe du vilain réseau « pollueur » que serait l’invention de Satoshi Nakamoto.
Manifestement soudainement très préoccupé par le – pourtant faible – pourcentage d’énergies fossiles qui servent au processus de minage de Bitcoin (75% étant déjà issu de sources renouvelables), Elon Musk croit avoir trouvé la solution ultime en… Dogecoin !
« Nous travaillons avec les développeurs de Doge pour améliorer l’efficacité des transactions du système. Potentiellement prometteur. »
On sera heureux de savoir que le « projet » Dogecoin a encore des développeurs (plus de 2, si on en croit le pluriel), mais l’on commence vraiment à se demander si Elon Musk a une réelle connaissance de la cryptosphère, ou s’il ne fait que troller d’une façon de plus en plus malsaine le secteur.
A trop vouloir envoyer une crypto-blague sur la Lune (au sens propre comme au figuré d’ailleurs), et surtout en décrédibilisant Bitcoin à grand coups d’idées reçues trompeuses, Elon Musk compromet surtout le fragile équilibre du marché crypto. Ils sont ainsi nombreux ceux dans la cryptosphère qui préféreraient voir le fantasque milliardaire s’abstenir d’affoler le marché à chaque nouveaux tweets, sans qu’il soit possible de discerner si la chose s’inscrit dans une vision globale ou ne relève au final que d’une forme de troll à grande échelle (et aux potentielles nombreuses victimes).
Rémy R.
Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.
