Cela fait plusieurs années que le géant IBM s’intéresse de près aux cryptomonnaies. Malgré des rumeurs concernant la cessation de leur équipe dédiée à la blockchain en 2021, IBM a continué de poursuivre ses recherches dans le domaine. Récemment, l’entreprise a annoncé une nouvelle solution de stockage à froid pour les cryptomonnaies, baptisée Hyper Protect Offline Signing Orchestrator (OSO).
Mardi 5 décembre, les équipes d'IBM ont annoncé le lancement d’une nouvelle solution de cold storage pour les cryptomonnaies.
« IBM annonce aujourd'hui IBM Hyper Protect Offline Signing Orchestrator (OSO), une nouvelle technologie qui facilite le déploiement de solutions de stockage à froid pour les actifs numériques, et qui vient compléter son portefeuille de solutions informatiques confidentielles. »
Explique l'annonce.
Cette solution s’adresse principalement aux gros comptes et aux investisseurs institutionnels qui travaillent avec de larges montants. L’objectif derrière ce projet était de remédier aux limitations rencontrées par les solutions existantes.
Par exemple, en retirant la nécessité pour les utilisateurs d'effectuer des procédures manuelles pour l'exécution d'une opération de stockage à froid. En effet, ces opérations manuelles sont fréquemment la source d'erreurs dans la gestion des fonds.
« Hyper Protect OSO répond à la nécessité d'effectuer des procédures manuelles pour l'exécution d'une transaction de stockage à froid. Cela réduit le coût de l'administration et le risque inhérent aux interactions humaines et aux erreurs, en adoptant l'approche de confiance zéro pour toutes les solutions informatiques confidentielles d'IBM. »
Pour réaliser ce nouveau produit, l’entreprise a collaboré avec Metaco, un partenaire commercial de l'entreprise tech et fournisseur de garde d'actifs numériques. Nous retrouvons également des banques de premier rang parmi les partenaires du projet.
Évidemment, IBM n’est pas la seule grande entreprise tech à s’intéresser de près aux cryptos. Ainsi, le géant Microsoft a récemment réalisé un partenariat avec Consensys dans le cadre de son projet de décentralisation d’Infura.
Un procès de plus s’annonce. La catastrophe du stablecoin algorithmique TerraUSD (UST) a marqué le véritable début du rude hiver crypto, en mai 2022. Après une cavale de plusieurs mois, Do Kwon - fondateur du réseau Terra (LUNA) et ex-CEO de Terraform Labs - avait été arrêté au Monténégro au mois de mars 2023. Cependant, les États-Unis viennent peut-être d’obtenir son extradition sur le sol US. À moins que ce soit en Corée du Sud ?
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Ce vendredi 24 novembre 2023, le Tribunal de Podgorica (la capitale du Monténégro) vient de publier un communiqué de presse sur le cas du détenu Do Kwon. Selon la Cour, les « conditions légales pour l'extradition » du fondateur de Terra (devenu Terra Classic/LUNC) sont désormais « remplies ».
Les procureurs US, notamment, portent de nombreuses accusations contre l’ex-dirigeant de Terraform Labs, dont plusieurs charges de fraudes. Cependant, la décision finale vers quel pays sera extradé Do Kwon appartiendra au Ministre de la Justice du Monténégro. En effet, plusieurs juridictions - dont celle de Corée du Sud - ont aussi demandé l’extradition de l’accusé.
« (…) Les conditions légales pour l'extradition de l’accusé, à la demande du Ministère des Affaires étrangères des États-Unis d'Amérique, sont remplies (…). [Do Kwon] avait donné son consentement à être extradé vers les autorités compétentes de la République de Corée du Sud. (…) Plusieurs pays ayant demandé l'extradition, (…) le Ministre de la Justice décidera quel pays est prioritaire (…). »
Extrait de la décision du Tribunal de Podgorica au Monténégro
Suivant où sera extradé Do Kwon, ce dernier ne risquera pas les mêmes peines d’emprisonnement. En effet, les accusations cumulées contre lui aux USA peuvent l’amener jusqu’à 100 ans de prison au maximum, alors que du côté de la Corée du Sud, la peine maximale serait de 40 ans de prison. On comprend mieux pourquoi le fondateur de Terra préférait éviter l’extradition aux États-Unis.
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Les scammeurs sont en danger. Pendant longtemps, les arnaqueurs et hackers opéraient en toute impunité sur le Web 3. Cependant, ces derniers sont désormais dans le collimateur des autorités, qui n’ont, semblerait-il, plus aucun mal à les appréhender.
Mardi 21 novembre, le département de Justice américaine a annoncé la saisie de 9 millions de dollars en USDT. En pratique, ces fonds ont été saisis auprès d’une organisation d’arnaqueurs.
Ainsi, les enquêteurs du département de Justice se sont alliés à ceux des services secrets pour tracer les fonds. Pour cela, ils ont identifié et tracé chacune des transactions des adresses suspectes. Cela leur a également permis d’identifier la manière dont les fonds étaient blanchis. Pourtant, les arnaqueurs avaient tenté de brouiller les pistes via du chain-hopping. Il s’agit d’une méthode qui consiste à faire transiter les fonds à travers une série de blockchains pour complexifier leur traçage.
Selon l’annonce et les documents de justice, les arnaqueurs se faisaient passer pour de faux conseillers en investissement. Ainsi, ils ciblaient des victimes puis réussissent à les convaincre d’acheter des cryptomonnaies.
Cependant, ils les font passer par de fausses plateformes et récupèrent directement les cryptomonnaies déposées par les utilisateurs.
« Le département espère que cette récupération d'actifs permettra aux plus de 70 victimes affectées par cette série d'escroqueries de tourner la page et d'obtenir un sentiment de justice. Cette saisie devrait également rappeler aux cybercriminels que, bien que le paysage actuel de l'écosystème des cryptomonnaies puisse sembler un moyen idéal de blanchir des gains mal acquis, les forces de l'ordre continueront à développer l'expertise nécessaire pour suivre l'argent et le saisir pour les victimes. »
Effectivement, les forces de l’ordre ont de plus en plus d’outils pour suivre les fonds. C’est notamment cela qui a permis de récemment condamner un Français à l’origine du vol de 3 millions de dollars.
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Depuis la fin de cet après-midi, nous étions informés que le ministère de la Justice américain, le DoJ, préparait une annonce importante relative au règlement du litige qui l'oppose à Binance avec une paix négociée autour d'une amende de 4,3 milliards de dollars.
Mais alors que l'annonce officielle se fait attendre, des murmures commencent à circuler dans les coulisses. Des sources proches du média Forbes indiquent que CZ, le dirigeant de Binance, serait en négociation avec le régulateur et aurait accepté de démissionner. Il garderait la part majoritaire de Binance.
Par ailleurs, CZ devrait plaider coupable de violation des règles anti-blanchiment d'argent. Il devrait être amené à comparaître devant un tribunal fédéral de Seattle. Ce plaidoyer fait partie d'un accord qui pourrait permettre à Binance de poursuivre ses opérations. L'accord implique également des accusations contre l'ancien Responsable de la conformité de Binance, Samuel Lim
Le DoJ tiendra une conférence à 21 h avec des membres de la CFTC. Affaire à suivre sur le Journal du Coin.
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Le prix de la paix. D'après une récente publication de Bloomberg, le Department of Justice américain (DoJ) aurait requis de Binance le versement de 4 milliards de dollars pour clore les litiges en cours contre la plateforme crypto. Cette information proviendrait de sources liées à l'affaire.
Il est important de souligner que Binance Holdings, ainsi que sa filiale américaine Binance US, sont depuis plusieurs années sous le regard scrutateur du ministère de la Justice des USA. Des négociations avec la plateforme de Changpeng Zhao auraient permis de conclure à cette proposition. Ces négociations incluent la possibilité d'accusations criminelles, entre autres : blanchiment d'argent, fraude bancaire.
Affaire à suivre, sur le Journal du Coin
Le 9 novembre dernier, BlackRock a fait exploser le cours de l'ether d'Ethereum (ETH) au-dessus des 2 000 dollars sans même faire d’annonce. La communauté crypto avait, en effet, réussi à dénicher un dépôt fait en toute discrétion au Delaware pour un iShares Ethereum Trust.
Aujourd'hui, ce même produit financier, qui est un ETF au comptant d'Ethereum, vient d'être officiellement déposé devant la Securities and Exchange Commision (SEC), via un formulaire de demande d'enregistrement FORM S-1.
En plus des très nombreuses demandes d'ETF au comptant sur Bitcoin (BTC), les régulateurs US dirigés par Gary Gensler vont donc devoir maintenant aussi étudier cet iShares Ethereum Trust, et tous les ETF ETH spot qui ne manqueront probablement pas de suivre. On peut aussi noter que la crypto-bourse Coinbase est désignée comme dépositaire des ethers de l'ETF, dans ce formulaire de dépôt adressé à la SEC.
La nouvelle nous parvient cet après-midi : le juge responsable de l'affaire opposant la Securities and Exchange Commission (SEC) à la plateforme de cryptomonnaies Binance a rejeté la demande de confidentialité soumise par cette dernière. Cette décision contre la demande conjointe de confidentialité souligne et renforce le principe de transparence cher à la justice américaine.
Rappelez-vous. Il y a quelques mois, la SEC accusait Binance de voler des milliards de dollars à ses clients. Les deux parties avaient alors demandé que les pièces de l'affaire restent privées. Une requête que la juge Amy Berman Jackson a refusée, soulignant le respect du tribunal pour le principe interdisant les procédures scellées.
Dans les détails, le rejet de cette ordonnance maintient un accès public plus large à des documents et des informations qui auraient pu être tenus secrets, incluant des stratégies d'entreprises ou des données personnelles.
Les fantômes de FTX sont encore frais.Cependant, bien que la demande initiale ait été refusée, la juge Jackson n'exclut pas l'approbation d'une ordonnance de protection révisée qui respecterait les normes juridiques.
Perte massive chez Binance ? Binance est la plateforme d’échange de cryptomonnaies numéro un au monde. Cependant, celle-ci ne navigue pas sur un fleuve tranquille. En effet, un des wallets proches de la plateforme aurait été siphonné pendant le weekend.
Dimanche 12 novembre, le crypto-enquêteur ZachXBT a tiré la sonnette d’alarme après avoir identifié une transaction suspecte.
En effet, 27 millions de dollars en USDT ont été dérobés. Les fonds ont rapidement été convertis en ETH, avant d’être transférés vers plusieurs services (FixedFloat, ChangeNow, etc.) avant d’être envoyés vers Bitcoin via le bridge THORChain.
Jusqu’ici, une attaque somme toute classique, qui cible semble-t-il un particulier. Sauf que la situation pourrait bien être un poil plus compliquée.
Effectivement, ZachXBT a trouvé un lien entre l’adresse de la victime et l’adresse deployer de Binance. Par conséquent, ces 27 millions de dollars pourraient bien être liés à Binance d’une manière ou d’une autre. De plus, le wallet a reçu plusieurs fois des fonds en provenance de Binance, dont 26 millions d’USDT le 5 novembre dernier.
De son côté, Binance n’a pour le moment réalisée aucune annonce. Affaire à suivre donc.
Ainsi, Binance pourrait être l’une des victimes de ce week-end chargé en hacks. Récemment, le géant Poloniex a été la cible d’un hack à 125 millions de dollars.
Binance Web3 wallet. La plateforme Binance tente actuellement de résister aux nombreuses attaques des instances de régulation mondiales à son encontre. Une dynamique - associée au bear market - à l'origine d'une baisse notable de sa part de marché sur le secteur des exchanges centralisés (CEX). Mais, cela ne l'empêche pas de continuer d'innover avec le lancement d'un portefeuille auto-hébergé (self-custody) tout spécialement destiné au Web 3.
Cette nouveauté made in Binance vient d'être présentée lors de sa conférence Binance Blockchain Week organisée en Turquie. Au programme, un portefeuille non-dépositaire tout spécialement conçu pour être une passerelle sécurisée entre la CeFi et la DeFi. Avec comme ambition affichée de concurrencer des géants du secteur comme le légendaire MetaMask.
« Des millions d'utilisateurs de Binance peuvent désormais explorer et expérimenter Web3 , sans risquer de perdre des phrases de départ ou d'être confrontés à des processus d'intégration compliqués. »
Un service qui, selon l'annonce officielle, fonctionne sur 30 blockchains différentes. Avec une mise en place qui se fait directement via son application mobile. Et pour le moment, aucune indication précise sur le fait de savoir si son utilisation nécessite une procédure KYC préalable.
La plateforme Binance affiche donc une dynamique offensive axée sur le développement d'offres innovantes. Une bonne nouvelle compte tenu des difficultés réglementaires actuelles qu'elle rencontre. Il faudra maintenant voir comment cela va se mettre en place.
L’IA au service de la crypto - Dune Analytics est une plateforme incontournable pour la finance décentralisée. Il s'agit d'une plateforme web qui permet aux utilisateurs d’analyser et de visualiser les données présentent sur différentes blockchains. Désormais, Dune se met à l’ère de l’intelligence artificielle.
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Jeudi 2 novembre, à l’occasion d’une conférence, les équipes de Dune Analytics ont dévoilé plusieurs nouvelles fonctionnalités.
D’une part, DuneAI est la rencontre entre les données de Dune et l’intelligence artificielle. Ainsi, les utilisateurs seront en mesure de poser n’importe quelle question à DuneAi pour que celui-ci affiche les données crypto relatives à la requête.
Par conséquent, il n’est plus nécessaire d’être un crack du SQL pour pouvoir accéder à des données complexes au sein de Dune.
Par la suite, Dune a dévoilé Dune Data Hub, une solution destinée aux entreprises pour faciliter l’upload ainsi que l’extraction de données depuis Dune.
« Un moyen pour toutes les entreprises de télécharger leurs données sur Dune ou d'extraire les données de Dune à l'échelle compatible avec S3, Big Query, Airtable, et bien d'autres intégrations. »
Enfin, Hannah Curtis, la cheffe de produit de Dune a dévoilé l’arrivée prochaine de Dune Alert, un système de notification.
Dune n’est pas le seul projet à faire le pari de l’IA. En effet, Aptos s’est récemment associé à Google pour créer l’Aptos Assistant, un chatbot qui permet de répondre aux questions des utilisateurs et des développeurs concernant l’écosystème d’Aptos.
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Pas encore. À peine plus d'une semaine après la fake news sur l'approbation de l'ETF spot de Bitcoin de BlackRock, voilà qu'un autre faux départ s'est fait jour ce 24 octobre 2023. En effet, très tôt ce matin, l'apparition d'un indice IBTC (pour ce même fameux ETF de BlackRock) sur le Depository Trust & Clearing Corporation (DTCC) a fait exploser de joie la cryptopshère, ainsi que cours du BTC, qui a touché brièvement les 35 000 dollars.
Il s'avère toutefois que c'est là aussi, comme il y a une semaine, une erreur de trop grande anticipation. En effet, comme le fait remarquer le journaliste Joe Light sur X (Twitter), la mention de cet indice IBTC pour l'ETF au comptant BTC de BlackRock a tout bonnement disparu. L'indice a certainement été retiré par le DTCC, suite au grand brouhaha que ce listing prématuré a généré dans le petit monde crypto, et même au-delà.
Comme l'expliquait il y a peu Larry Fink, le patron de BlackRock, il y a dans ces erreurs d'anticipation (et surtout dans leurs réactions) un « intérêt refoulé pour la cryptomonnaie » qui s'exprime. Comme ce grand gestionnaire d'actifs le disait également, il y a de toute évidence « un besoin et un désir mondial d’un ETF au comptant pour Bitcoin ».
Mise à jour le 25 octobre : Mais alors que la France se réveille à peine, il semblerait bien qu'un énième rebondissement pointe le bout de son nez. En effet, nous apprenions cette nuit que l'indice IBTC était de retour sur le Depository Trust & Clearing Corporation (DTCC). Restez connectés, nous ferons le point très vite dans la matinée.
Petite explosion haussière sur le marché des actifs numériques ce vendredi 20 octobre 2023. Comme l'indique très bien la visualisation du marché crypto issue du site Coin360 (ci-dessous), nous sommes dans un très beau vert.
Pendant que Bitcoin (BTC) flirte de très près avec les 30 000 dollars (+5,4 % sur 24h), c'est la fête également du côté des altcoins. Le premier d'entre eux, Ethereum (ETH), a fini par nettement pulvériser la résistance des 1 600 dollars (+4,6% sur 24h).
Le XRP de Ripple et le SOL de Solana sont même carrément en folie, avec respectivement +8% et +13% sur 24 heures.
Est-ce que c'est l’enthousiasme autour de la fausse mais révélatrice rumeur sur l'approbation d'un ETF spot de Bitcoin, combiné à la très récente victoire significative de Ripple face à la SEC qui auront eu raison des baissiers face aux bulls ? Le Journal du Coin vous tiendra bien sûr informé des développements de ce marché passionnant, qui semble faire à nouveau preuve d'un élan haussier.
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