Non, Bitcoin n’est pas une tulipe – Crypto Focus
La « bulle » Bitcoin prête à exploser ? – Tulipes, crack de 1929, bulle internet, crise des subprimes… L’histoire de la finance moderne est parcourue d’exemples de bulles et de spéculation excessive. Des exagérations financières portées par la nature humaine, l’avidité des banquiers et spéculateurs, l’ignorance aussi, et un puissant sentiment de FOMO des investisseurs. Mais, qu’en est-il des cryptomonnaies ? Bitcoin est-elle la prochaine bulle ? Qu’est-ce qu’une bulle d’ailleurs ? Plongeons dans le passé pour mieux comprendre le futur.
- Quand la finance fait des bulles
- Bitcoin et crypto, la guerre des préjugés
- L’acharnement médiatique sans fin des lobbyistes financiers
- Bitcoin, une tulipe, vraiment ?
- Les poncifs contre les faits : bienvenue dans un dialogue de sourds
- Bitcoin et les cryptos, le tumulte inhérent aux prémices de toute révolution
- Pourquoi certaines personnes se bornent derrière leurs préjugés ?
- La mère de toutes les bulles
Quand la finance fait des bulles
Les prémices de la tulipomania…
17ᵉ siècle. Age d’or des Provinces Unies, qui deviendront plus tard les Pays-Bas. Dans une Europe encore très agricole sous domination du roi d’Espagne, les Provinces Unies prennent le pari de baser leur économie sur le commerce et la manufacture. En bons payeurs, ils profitent des marchés du crédit pour renforcer leur flotte et leur armée, et peu à peu se défaire de l’hégémonie espagnole.
Début 1600, les Provinces Unies créent la célèbre Compagnie des Indes Orientales ou VOC (Vereenigde Oostindische Compagnie). Ni plus ni moins que la toute première entreprise capitaliste basée sur des financements privés. Celle-ci parviendra à faire main basse sur l’entièreté du marché mondial des épices. Au même moment, la bourse d’Amsterdam est créée afin de fluidifier les échanges. Elle deviendra rapidement la première bourse mondiale. 400 ans plus tard, une ancienne colonie néerlandaise reprendra le flambeau. Wall Street.
Nous sommes en 1634 et l’histoire de la finance va prendre un nouveau tournant. À cette époque, le nord de l’Europe se prend de passion pour le jardinage. La tulipe, démocratisée par l’Empire Ottoman et disponible dans une multitude de variétés, est alors une plante peu connue et rare. Le mot « tulipe » se rapporte d’ailleurs étymologiquement au fameux « turban » porté par les Turcs.
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… la première bulle de l’histoire de la finance moderne
La tulipe devient alors un symbole de luxe et de richesse. La demande française, affluant à son tour sur le marché de la tulipe, va littéralement faire exploser le prix des contrats à terme. Sur ce qui est à l’époque l’ancêtre du marché des options, les bulbes de tulipes non produites vont s’arracher à prix d’or.
Non contents de servir d’intermédiaires pour la fabrication de contrats à terme, en 1636, les marchands de tulipes vont se mettre à spéculer eux-mêmes sur leurs propres contrats. Ce marché sera appelé « Wind Händel », littéralement : le commerce du vent.
À l’apogée de la bulle, le prix d’un seul bulbe de tulipe, parmi les plus rares tout de même, atteignait les 10 000 florins. Soit l’équivalent d’une maison avec une écurie au centre d’Amsterdam. Début 1637, un bulbe de tulipe valait 10 à 15 fois le salaire annuel d’un ouvrier qualifié. Des acheteurs vont même s’associer à plusieurs pour tenter d’obtenir ne serait-ce qu’un bulbe de cette fleur.
Puis comme tout excès spéculatif a un jour une fin, la bulle finit par éclater du jour au lendemain, en février 1937, pour des raisons qui restent relativement obscures. Potentiellement liées à l’émergence de la peste bubonique qui surgit à cette époque.
Qu’est-ce qu’une bulle ?
La bulle des bulbes de tulipes de 1637 porte en elle tous les symptômes d’une spéculation excessive… Ce comportement des foules est très bien représenté par le célèbre graphique ci-dessous qui se décompose en 4 grandes phases :
- La phase cachée : longue période de hausse lente avec une poignée d’initiés et de connaisseurs sur le marché
- La prise de conscience : un plus grand nombre d’acteurs, en majorité expérimentés ou avertis, professionnels de marché, institutionnels, rentrent sur ce marché dont ils ont détecté le potentiel de hausse. Cette étape voit apparaitre les premières prises de profits suivies d’un piège baissier.
- La phase d’euphorie : la phase mania fortement relayée par les médias. Le grand public, attirée par l’envolée soudaine du cours et les perspectives de profits rapides, se met à investir massivement. À l’apogée, les investisseurs ont le sentiment qu’un nouveau paradigme est à portée de main. Il ne peut en être autrement avec cette envolée exponentielle du prix.
- L’éclatement : le cours se met soudain à baisser, un peu. Pour remonter à nouveau, moins haut. Il semble revenir à la « normale » durant quelques instants suspendus (heures, jours, semaines). Puis c’est le crack, une rapide et violente chute des prix. Panique totale, tous les investisseurs cherchent à revendre cet actif qui se dévalue à vitesse grand V. Mais il n’y a soudain plus aucun acheteur en face.
La crise de 29 et la Grande Dépression
Les bulles ont été nombreuses durant l’histoire de la finance. Il suffit simplement de jeter un œil au siècle dernier pour s’en apercevoir.
La crise de 1929, c’est l’apogée d’une spéculation boursière délirante qui a conduit par la suite aux années noires de la Grande Dépression des années 30. La plus grande crise financière du 20ᵉ siècle et probablement l’une des causes de la 2ᵈᵉ guerre mondiale. Notamment à travers l’appauvrissement excessif de l’Allemagne ayant favorisé l’arrivée au pouvoir du nazisme.
À la racine de cette spéculation, l’euphorie des années 1920 ayant suivi la fin de la 1ʳᵉ guerre mondiale. Portés par l’enthousiasme de ces « années folles », les sociétés financières et les particuliers s’endettent plus que de raison afin de pouvoir investir en bourse. Les titres de la bourse de New York sont ainsi multipliés par 3 en l’espace de 9 ans, attirant toujours plus d’investisseurs. Jusqu’à ce que certains d’entre eux commencent à prendre leurs profits. C’est le « jeudi noir », ce 24 octobre 1929. Il sera suivi d’un « lundi noir » le 28 octobre et d’un « mardi noir » le 29. En l’espace de quelques jours, les cours s’effondrent. Chacun tente de revendre ses actifs à n’importe quel prix sur un marché où il n’y a plus aucun acheteur.
Les banques sont poussées vers la faillite, entrainant la ruine des épargnants. Les financements des entreprises s’arrêtent net. Nombre d’entre elles font faillite et licencient leurs employés. En 1933, au plus fort de la crise économique, un Américain sur 4 n’a plus de travail.
La bulle internet, le symptôme d’une révolution
Plus proche de nous, les bulles de notre époque. La bulle internet d’abord. Internet, une révolution en devenir ouvertement critiquée, elle aussi, à ses débuts. Soi-disant incapable de rivaliser avec notre précieux minitel. Telles furent les conclusions du rapport Théry présenté en 1994 au premier ministre de l’époque, Edouard Balladur. Des critiques dont on se rend bien compte aujourd’hui, avec le recul, à quel point elles étaient ridicules.
Emportés par l’euphorie autour de l’essor de cette nouvelle technologie appelée Internet, les marchés boursiers se sont envolés, au-delà du raisonnable. Formant une bulle gigantesque qui, à son implosion, entraina avec elle une multitude de faillites de ces nouvelles entreprises en « .com ». Internet était-il pour autant une tulipe ?
Non. C’était une révolution, portant en elle des transformations si radicales qu’elles allaient bouleverser le cours de nos vies à jamais. L’éclatement de cette bulle n’a pas arrêté Internet. Elle était simplement le symptôme d’un enthousiasme surdimensionné pour l’avenir. Un génie créateur et destructeur chargé de ne laisser émerger que les fleurons de l’industrie de demain. Les startups d’hier devenu les géants d’aujourd’hui. Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft… Internet était un nouvel outil génial, devenu indispensable à notre monde d’aujourd’hui, et le terreau de toutes les révolutions à venir.
La crise des subprimes, une purge des excès de la finance
Une déflagration créée de toute pièce par la folie spéculatrice des banques et de financiers ayant perdu la raison. Trichant pour se faire toujours plus d’argent. Faisant enfler jusqu’à plus soif les prêts hypothécaires ou « subprimes ». Des paris toujours plus gros et risqués basés sur une hausse supposée sans fin du marché immobilier. Des crédits alloués sans garantis à des ménages modestes dans l’incapacité théorique de se les voir accorder. Une infinité de crédits « pourris » diluée dans des montages financiers toujours plus complexes auxquels les banquiers eux-mêmes ont fini par ne plus rien comprendre… Jusqu’à ce qu’advienne l’inévitable : l’accumulation d’acheteurs dans l’incapacité de rembourser leur prêt immobilier. Défauts de paiement sur défauts de paiement. Puis c’est le crack.
Une première baisse du marché immobilier américain en 2007 entraine l’éclatement de la bulle. Une bulle symbolisée par la chute du géant bancaire de l’époque, Lehman Brothers, en 2008. La bourse s’effondre, le chômage explose, des millions d’Américains se retrouvent à la rue. Le système bancaire ne doit son salut qu’à l’impression monétaire sans limites des gouvernements qui renflouent les banques pour éviter l’implosion pure et simple de l’économie mondiale. Une implosion peut-être simplement retardée dans le temps…
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Bitcoin et crypto, la guerre des préjugés
L’acharnement médiatique sans fin des lobbyistes financiers
Bitcoin… Le Ponzi des tulipes ? Ou la révolution Internet ? Qu’il est fatiguant de se voir renvoyé dans la figure, sans justification aucune, tel un éternel recommencement, les mêmes préjugés bateau sur les cryptos. Sans aucune source scientifique, chiffrée, documentée. Bref, sans preuve.
« Votre nouveau monde ressemble curieusement à la bulle spéculative des tulipes hollandaises apparue au… XVIIe siècle. De la pure spéculation sur des actifs sans revenus ni valeur intrinsèque dans le seul espoir de les revendre plus cher… »
« Plus l’écosystème crypto s’enfonce, plus il dépense en lobbying pour ne surtout pas qu’on le réglemente efficacement. Ce n’est pas sans rappeler les pratiques de l’industrie du tabac. »
« Les cryptos reposent sur des pyramides de Ponzi, sont une menace majeure pour la stabilité financière et servent la criminalité internationale. »
« […] Ce ne sont d’ailleurs pas des monnaies. Elles contribuent de plus au réchauffement… »
Je ne citerai pas les noms, nous les connaissons. Ceux qui accusent le secteur crypto de lobbyisme en produisent un particulièrement acharné à son encontre. Car derrière, c’est la survie de leur modèle économique qui est en jeu. Comme le dit si bien l’Institut Rousseau :
« Ce nouveau far-west financier pourrait venir réduire à néant les efforts que nous avons mis deux siècles à bâtir sur le système bancaire. »
Bitcoin est vu comme un virus. Alors oui, Bitcoin est peut-être un virus. Le virus de la liberté chargé d’achever un système financier malade en phase terminale. Sauvé de justesse en 2008 par les injections de drogue monétaire sans limite d’une médecine gouvernementale.
Bitcoin, une tulipe, vraiment ?
Comme le dit si bien la banque Wells Fargo, une bulle financière ne dure pas 12 ans. La bulle des tulipes a duré à peine 3 ans… D’autre part, nous constatons un comportement du cours très particulier concernant Bitcoin. Une succession de bulles d’adoption qui explosent pour remonter de nouveau, toujours plus haut. Internet n’a connu qu’une seule bulle, Bitcoin en est à sa quatrième. Comme si cette révolution était telle qu’une seule bulle ne suffisait pas pour s’en représenter l’ampleur.
À partir de quatre bulles, n’est-on pas tout simplement dans une tendance ? Une tendance croissante d’innovation, d’adoption, de changement. Volatile, certes. Mais, toute innovation ayant pour ambition de redéfinir le statu-quo ne se fait pas sans heurts. Bousculer l’ordre établi ne se fait pas dans le plus grand calme. Et, cette révolution est toute particulière puisqu’elle est monétaire.
Mais, derrière, n’y a-t-il que du vent ? Sommes-nous 300 millions d’individus sur Terre à nous être fait berner ? Les ingénieurs des plus grandes boites de la tech, Google inclus, quittent leur job de rêve pour rejoindre des startups crypto. Sont-ils tous devenus fous ? Satoshi Nakamoto aurait donc été assez malin pour tromper les plus grands cerveaux de notre société ?
Les poncifs contre les faits : bienvenue dans un dialogue de sourds
Pour mettre à bas tous ces préjugés futiles et infondés, il suffit de consulter le ‘Manuel de survie dans la jungle des poncifs anti-Bitcoin’ écrit par Alexandre Stachtchenko. Il suffit de lire ces quelques articles sur l’impact de Bitcoin en Afrique, rédigés par notre collègue Ben Canton, pour prendre conscience de son utilité. Bitcoin…
- Le remède souverain à la souffrance monétaire ;
- une issue de secours monétaire ;
- un allié pour les droits de l’homme ;
- Meron Estefanos et les réfugiés d’Érythrée.
Derrière Bitcoin, il y a une technologie fondamentale, un service inédit rendu à l’humanité. Une alternative au monopole des banques. Une bouée de sauvetage lorsque nos monnaies imprimées sans limites ne vaudront plus rien. Mais, c’est aussi le droit inaliénable et pourtant aliéné de disposer de son argent comme on l’entend. La possibilité de l’envoyer en un instant à l’autre bout du monde, sans tiers de confiance, sans interdiction, sans banque ayant la possibilité de poser son véto, de l’autoriser ou non.
Bitcoin, une tulipe décorative, vraiment ? Ceux qui le pensent se leurrent sur l’ampleur de cette révolution. Ils sont prisonniers d’un système de pensée archaïque, coincés avec leur feuille en papier, à l’ère du numérique.
Bitcoin et les cryptos, le tumulte inhérent aux prémices de toute révolution
Oui, Bitcoin est volatil. C’est normal, nous ne pouvons pas attendre de lui qu’il devienne l’égal de l’or en l’espace de 10 ans. Un or qui a mis des milliers d’années à s’imposer comme moyen de transfert de valeur. Un vecteur issu d’une sélection naturelle basée sur l’expérience de centaines de générations humaines et de civilisations à travers l’histoire. Un trésor de nos ancêtres sur lequel, soit dit en passant, les USA ont craché en 1971 en rompant les accords de Bretton Woods. Préférant la monnaie « papier » tellement plus pratique puisque imprimable à volonté. Cependant, quelque chose d’infini et d’aussi friable n’a aucune valeur. Et tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre, les populations du monde entier le réaliseront.
Oui, le monde des cryptos est sujet aux arnaques et aux scams. Car, comme pour Internet, il faut du temps pour cerner une innovation, poser un cadre, adéquat si possible. Et durant cette fenêtre de tir, qui sera courte à l’échelle de ce changement de paradigme, les escrocs toujours à l’affut et bien plus rapides que la lente machinerie réglementaire en profitent. Cela ne durera qu’un temps. Sur Bitcoin, ces arnaques sont déjà en voie de disparition. Et elles ne concernent aujourd’hui qu’un infime pourcentage des transactions blockchains. Le vecteur le plus pratique, et de loin, pour toutes ces activités illicites, c’est bien évidemment le dollar.
Pourquoi certaines personnes se bornent derrière leurs préjugés ?
Oui, Bitcoin est victime de lobbyisme. Une propagande médiatique poussée par le pouvoir financier en place. Un pouvoir monétaire qui se sent menacé. Obligé de sortir de son chapeau une invention copiée sans honte sur la technologie Bitcoin. Une « blockchain sans crypto », si tant est que cette expression ait du sens, à la main des organismes financiers. Une MNBC, une Monnaie Numérique de Banque Centrale. Derrière cet acronyme, un unique but : étendre plus encore leur pouvoir monétaire. Restreindre nos libertés, nous qui sommes de pauvres enfants irresponsables qu’il faut à tout prix « protéger » de la spéculation boursière.
Avec les MNBC, nos institutions financières seront en mesure de s’introduire encore un peu plus dans nos habitudes de consommation. En étudiant nos dépenses, en limitant nos retraits, par exemple, en ajoutant une date de péremption sur notre argent, pourquoi pas ? Sans se voiler la face, ce n’est ici que la face émergée des possibilités qu’offriront ces monnaies programmables à la solde des gouvernements et des institutions bancaires.
La vérité, c’est que ces entités ont peur. Peur que les gens prennent vraiment conscience que depuis tout ce temps, les financiers se sont moqués d’eux, se sont enrichis sur leur dos. Que la pyramide de Ponzi, ce sont eux. Piégés par leur orgueil, aux commandes d’un vaisseau économique à la dérive, ils ne peuvent que fermer les yeux, ne pas regarder les voyants qui s’allument et clignotent… en attendant le crash.
La mère de toutes les bulles
Bitcoin est pour nos monnaies ce qu’Internet fut au minitel. Et il se pourrait bien que l’on finisse en effet par assister à la mère de toutes les bulles. Celle du système financier tel qu’on le connait. Celle du marché boursier, celle de nos monnaies. Hyperinflation ? Guerre ? Épidémie ? Récession ? Quel sera le déclencheur ? Impossible à prédire. Toutefois, ce que la bulle des tulipes nous a appris, tout comme toutes les autres bulles d’ailleurs, c’est que quand l’éclatement se produit, il ne dure que quelques heures… Quelques jours tout au plus.
Alors plutôt que d’attendre patiemment la sentence qui viendra inévitablement punir les excès de générations de financiers et traders… Plutôt que de subir les conséquences des erreurs qui ne sont pas les nôtres, mais plutôt les leurs… Autant dès maintenant se préparer. Prévoir une porte de sortie, un plan B. Anticiper le pire et espérer le meilleur. Commencer dès à présent à se renseigner sur cette technologie qui fait tant couler d’encre, qui attire autant qu’elle fait peur.
Bitcoin et les cryptos, révolution ou simple bulle ? Innovation technologique à l’aune d’Internet ou spéculation ridicule ? De tous les côtés, chaque camp bataille, avance ses arguments sans s’écouter. Dans ce chaos ambiant, difficile de se repérer. Alors, prenez le temps de vous faire votre idée. Discutez, renseignez-vous, échangez, partagez, mais surtout… ne restez pas dans votre bulle.
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