2030 : l’année des paiements en Bitcoin ? Les détails d’un rapport optimiste

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2030, l’année où tout basculera ? – Régulièrement attaqué de toutes parts sur sa raison d’être, c’est probablement par l’usage que Bitcoin fera taire ses détracteurs, comme il l’a toujours fait depuis sa création. Et ses fondamentaux se renforcent chaque jour un peu plus, au nez et à la barbe des critiques les plus acerbes. C’est sur ses qualités d’interface de paiement mondiale que s’est penchée Allied Market Research, une entreprise spécialisée dans la publication de data et de rapports d’analyse.

Bitcoin, le système alternatif des prochaines années

Ne reproduisons pas l’erreur de Gérard Théry en 1994. Vantant les mérites de sa création, le minitel, il balaya d’un revers de main un point capital chez son petit concurrent de l’époque, internet. La dynamique de croissance. Comparé à l’instant T un système bien en place, mais qui se meurt, aux tumultueux débuts d’un écosystème balbutiant en ignorant son potentiel d’évolution, est une grave erreur. Surtout si les plus grands cerveaux de notre époque en viennent à quitter leur ancien job pour se lancer dans l’aventure, enthousiasmés par la promesse d’un nouveau monde à bâtir.

Et pour Bitcoin comme pour internet, cette propension à se répandre dans notre système tout entier ne peut plus être ignorée. La demande des particuliers pour les investissements dans le bitcoin et les cryptos finiront inévitablement par forcer les banques à proposer ces services, sauf à se priver d’énormes parts de marché. De même, la justesse de la proposition de valeur du réseau Bitcoin dans le cadre des transferts internationaux ouvrira de nouvelles voies de démocratisation pour le secteur.

Bitcoin est une innovation susceptible de remplacer notre système de transferts internationaux et interbancaires actuel.
Bitcoin, un réseau aux multiples cas d’usage, vecteurs de son adoption à grande échelle

Ainsi, selon le rapport d’Allied Market Research, le marché mondial des paiements Bitcoin a généré des revenus d’une valeur de 850,6 milliards de dollars en 2021. Ceux-ci devraient atteindre les 3788,1 milliards d’ici 2031. Cela représente une croissance annuelle pour Bitcoin de 16,3 % de 2022 à 2031.

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Vers une adoption à grande échelle du Bitcoin ?

Selon le document, la demande opérationnelle des différents acteurs pour plus d’efficacité et de transparence dans nos systèmes de paiements ne fera que croître dans les années à venir. La sécurité des données et la facilitation des transferts de fonds dans les économies émergentes pourraient servir de rampe de lancement. Dès lors, ils propulseraient l’utilisation de Bitcoin à une autre échelle. Les paiements en Bitcoin dans l’e-commerce devraient également connaître une forte croissance dans les années à venir, notamment à l’adresse des particuliers.

La transition Bitcoin : une démocratisation portée par les économies émergentes

Bien que la prise de conscience de la pertinence de Bitcoin soit lente et difficile, celle-ci semble peu à peu faire son chemin. Et les cas d’emploi de Bitcoin à l’échelle mondiale ont connu, à bien des égards, une forte croissance ces dernières années. Les économies émergentes sont de plus en plus nombreuses à utiliser le réseau.

« Selon l’Oxford Business Group, le Nigeria est l’un des leaders dans l’utilisation de Bitcoin et des cryptomonnaies comme moyen de transfert de fonds. »

Extrait du rapport
Le Nigéria est l'un des pays où l'utilisation de Bitcoin est le plus présent, notamment du fait de sa diaspora importante.
Nigéria, leader dans l’adoption de Bitcoin, devant les Etats-Unis

Bitcoin, plus efficace que le système bancaire traditionnel

En effet, bien que l’usage de Bitcoin soit interdit dans le pays, nombreux sont ceux dans la diaspora nigérienne qui envoient une partie de leur salaire à leur famille restée au pays via Bitcoin. Et la raison est simple : les transferts via le système traditionnel sont très laborieux et coûteux. Ils prennent souvent plus d’une semaine et nécessitent de nombreuses vérifications auprès des banques.

Par ailleurs, les intermédiaires bancaires, comme Western Union, s’accaparent des commissions extravagantes, supérieures à 8 %, sur les sommes envoyées. Avec Bitcoin, le transfert est instantané et quasiment sans frais. Les deux systèmes sont incomparables. Là-bas, la population, déjà très familière avec la « mobile money », une monnaie qui s’échange via son forfait téléphonique, n’éprouve aucune difficulté à utiliser Bitcoin comme alternative. Plus de 30 % de la population utilise Bitcoin.

Aux Philippines, la Banque centrale a approuvé 16 exchanges cryptos, propulsant l’adoption du Bitcoin dans le pays. En Afrique et en Amérique latine, la pénétration du marché des paiements mobiles tend à banaliser l’utilisation des cryptos en tant que moyen de paiement, dans toutes les strates de la population. Autant de vecteurs d’adoption qui tendront à démocratiser cette révolution technologique, monétaire, mais surtout philosophique et politique, d’ici 2031.

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Benjamin L.

Issu d’une formation d’ingénieur, j’ai découvert le monde des cryptomonnaies en 2020. Je me suis rapidement passionné pour cet univers en pleine expansion au sein duquel se développent les innovations de demain. J’espère, au travers de mes articles, entraîner le plus grand nombre dans cette fabuleuse aventure.

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