Payez comme vous voulez ! C’est avec ces mots que PayPal démarre un article original qui retrace son histoire vu sous l’angle de l’évolution des paiements sur les 20 dernières années. Publié sur le site de blogging Mirror, ce texte met en perspective les objectifs premiers de l’entreprise fondée en 2001 et son immersion dans la cryptomonnaie il y a quelques années qui, rétrospectivement, semblait inévitable. Au service de ses usagers, la société de Palo Alto en Californie a toujours suivi les évolutions technologiques majeures du secteur pour finalement proposer depuis quelques mois son propre stablecoin nommé PYUSD. Que de chemin parcouru depuis l’avènement du commerce en ligne et les premiers paiements numériques ! Retour sur une success story à l’américaine qui n’a peut-être pas encore écrit ses plus belles lignes.
Plus de 20 ans d’activité et toujours au service de ses clients
Dans un texte très corporate, PayPal remonte sa propre histoire et se rappelle avec nostalgie l’ère des premiers commerces en ligne et de la difficulté à effectuer des paiements rapides et sécurisés à cette époque. Alors qu’Internet permettait de se connecter au monde entier et de proposer ses produits à vendre sur tous les fuseaux horaires, les systèmes de paiements étaient alors clairement à la traine.
PayPal a finalement comblé ce vide en construisant un écosystème « qui répond au désir de laisser les gens payer comme ils le souhaitent en leur offrant des paiements mondiaux flexibles et sûrs ».
Finalement, avec plus de 400 millions de comptes actifs et une réussite financière indéniable, le pari est gagné et la société sera même rachetée par eBay. Acteur incontournable des paiements, PayPal mettra aussi la main sur le système de paiement mobile Venmo avec toujours ce leitmotiv à l’esprit : comment les gens veulent-ils payer?
Comment le stablecoin PYUSD s’est imposé comme l’évidence
Et la réponse à cette question est plutôt évidente si on en croit la société : « les gens veulent des paiements rapides, bon marché et sans frontières ». Or, jusqu’à récemment, les paiements étaient plutôt lents, chers et compliqués à mettre en place au niveau mondial. Forcément, quand Bitcoin et la blockchain ont débarqué sur le marché des transferts, une lumière s’est allumée dans les bureaux californiens de ces professionnels du transfert d’argent.
C’est ainsi qu’en 2020, PayPal a autorisé ses clients à acheter, vendre et détenir de la crypto sur leur portefeuille et qu’en 2022, elle permettra même des transferts vers des portefeuilles externes, y compris ceux qui sont décentralisés. Finalement, quand à la fin du mois d’août dernier, on apprendra que l’entreprise venait de lancer son propre stablecoin, personne ne sera vraiment surpris car c’était la suite logique de cette histoire. Proposer le PYUSD à ses utilisateurs n’est que la poursuite de son engagement historique : « donner à ses clients ce qu’ils veulent ».
Or, les clients veulent payer les commerçants facilement, les entreprises veulent régler leurs fournisseurs sans délais et les particuliers envoyer de l’argent à leurs proches, où qu’ils soient et avec un minimum de contraintes. Persuadées que « l’essence de l’argent réside dans son mouvement », les équipes de PayPal ont senti que la cryptomonnaie était finalement l’outil parfait pour répondre aux attentes de leurs utilisateurs et une manière de leurs dire : « payez comme vous voulez ! »
