Paiement crypto accepté. L’adoption des cryptomonnaies dans le secteur de l’économie traditionnelle se fait la plupart du temps à la demande des clients. En effet, ce sont bien souvent les riches portefeuilles amateurs de ces actifs numériques qui imposent leur prise en compte dans un système bancaire encore très hermétique. Une réalité également palpable dans certains domaines lorsqu’il est question de paiements crypto. Pour preuve, la récente décision de la marque Ferrari d’autoriser ce type d’achat pour les clients américains, dans un premier temps…
Acheter une Ferrari avec des cryptomonnaies
La marque Ferrari reste plutôt timide en ce qui concerne les cryptomonnaies. On peut même dire que c’est en enclenchant la marche arrière qu’elle a mis un terme à son partenariat avec la startup blockchain Suisse Velas au début de l’année. Une histoire de NFT qui ne verra pas le jour, accompagnée d’une perte nette de 30 millions de dollars par an pour cette écurie.
Mais fort heureusement, ce ne sont pas les cadres supérieurs de la marque au cheval cabré qui achètent ces bolides rouge vif. Et, c’est à l’aide d’une dépêche du média Reuters que ce constructeur de voitures de luxe pourrait bien signer – sous la pression de ses concessionnaires – une entrée plus durable dans le domaine du Web 3.
En effet, son responsable marketing et commercial Enrico Galliera vient d’annoncer que les amateurs de voitures de luxe pourront dorénavant acheter une Ferrari à l’aide du Bitcoin, d’Ethereum ou du stablecoin USDT. Car de toute évidence, la méfiance de cette entreprise pour les cryptomonnaies s’évapore dès que leurs détenteurs sont en capacité de se payer une voiture à 211 000 $ minimum.
« Certains sont de jeunes investisseurs qui ont bâti leur fortune autour des cryptomonnaies. D’autres sont des investisseurs plus traditionnels, qui souhaitent diversifier leurs portefeuilles. (…) Cela nous aidera à entrer en contact avec des personnes qui ne sont pas nécessairement nos clients, mais qui pourraient s’offrir une Ferrari. »
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Une offre annoncée comme imminente en Europe
La marque Ferrari n’a pas publié de prévisionnel au sujet du nombre de voitures qu’elle espère vendre contre des cryptomonnaies. Mais, les réclamations effectuées par ses concessionnaires semblent suffisantes pour enclencher ce changement de cap. Néanmoins, il faudra attendre son tour comme tout le monde, avec « un portefeuille de commandes solide et entièrement réservé jusqu’en 2025 ».
En effet, le responsable marketing et commercial de Ferrari annonce la volonté de l’entreprise de tester cet univers des cryptomonnaies en pleine expansion. Et la première zone de cette expérimentation concerne pour le moment uniquement les États-Unis. Mais, comme l’annonce son porte-parole, cette solution de paiement crypto pourrait rapidement s’étendre à l’Europe d’ici au premier trimestre de l’année prochaine.
Car les principales zones de vente des voitures Ferrari se trouvent en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique avec 46 % de ses expéditions totales de voitures au premier semestre de cette année. Autant dire que cela donne une idée de la suite logique de l’élargissement de cette solution de paiement crypto. Mais Ferrari ne mettra pas les mains dans le cambouis pour autant…
« Les prix ne changeront pas, pas de frais, pas de suppléments si vous payez à l’aide de cryptomonnaies. L’un de nos principaux objectifs : éviter, aussi bien pour nos revendeurs que pour Ferrari, de manipuler directement les cryptomonnaies et être à l’abri de leurs fluctuations importantes. »
C’est donc équipée de gants de protection que Ferrari conduira cette initiative dédiée aux paiements crypto. Avec comme airbag attitré, la solution de paiement crypto Bitpay spécialisée dans ce genre d’exercice d’adoption. Et, selon son responsable marketing et commercial, d’autres marques rejoindront bientôt le mouvement.
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