La finance via blockchains : un marché de 79 milliards de dollars d’ici 2032 ?
Les débuts d’une adoption exponentielle. Si le marché des cryptomonnaies est encore bien hésitant à partir clairement à la hausse, les anticipations du futur sont, elles, déjà très bullish. Alors qu’un récent rapport de Bernstein voyait déjà que la gestion de fonds cryptos pourrait peser jusqu’à 650 milliards de dollars d’ici 5 ans, c’est cette fois un rapport d’Allied Market Research qui nous promet un très bel avenir pour la finance sur réseaux blockchains.
Un marché de la finance via blockchains multiplié par 100 en seulement 10 ans ?
Les analystes de l’Allied Market Research se sont penchés sur le secteur de la finance via blockchains, et disons tout de suite qu’ils font eux aussi partie des optimistes quant au développement explosif de ce jeune marché encore balbutiant.
Dans leur récent rapport, les experts financiers estiment ainsi que le marché mondial de la finance sur réseaux blockchains pourrait passer de 792 millions de dollars réalisés en 2022 a, tenez-vous bien, 79,3 milliards de dollars d’ici 2032.
Cela représente une énorme augmentation, dont le taux de croissance annuel composé (TCAC) serait de 60,5 %, selon cette prévision d’Allied Market Research. Et les réseaux blockchains publics de nos chères cryptomonnaies seraient les plus demandés comme nous allons le voir.
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Les réseaux cryptos décentralisés préférés à leurs versions privées
Ce rapport met donc également en évidence que les blockchains publiques, comme Bitcoin (BTC) et Ethereum (ETH) par exemple, sont (et seront) globalement largement préférées à des blockchains bancaires privées, comme Onyx de JP Morgan. Autrement dit, la finance décentralisée (DeFi) sera préférée à celle passant par des intermédiaires que sont les banques.
« Par type, le sous-segment des blockchains publiques a dominé le marché de la finance par blockchains. Une blockchain publique est un réseau ouvert et sans besoin de permissions, qui permet une participation et une implication sans entrave. Comme le système est décentralisé, il n’y a pas besoin d’une autorité centralisée pour superviser ou contrôler les opérations, ce qui favorise un environnement sans besoin d’intermédiaires de confiance. L’immuabilité des blockchains publiques garantit la sécurité des informations : une fois validées, elles restent inaltérables. Ethereum et Bitcoin sont des exemples marquants de blockchains publiques dans le secteur financier. (…) »
Quant aux sous-secteurs financiers qui bénéficient le plus de la technologie des registres distribués (DLT), ce sont d’abord les paiements transfrontaliers qui représentent (et représenteront) le cas d’application le plus friand de ces nouvelles technologies cryptos.
Et qui dit finance via blockchains, dit cryptomonnaies ou stablecoins comme vecteur d’échange (en tout cas sur les réseaux publics). D’ailleurs, un autre rapport de Bernstein paru cet été prévoyait un tsunami de demande institutionnelle pour les stablecoins. Si le temps est encore un peu maussade aujourd’hui, après le rude hiver crypto 2022, les « prévisions météo » pour les prochaines années nous promettent un beau temps ensoleillé.
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