Des records en pagaille. Depuis son lancement en 2015, le réseau Ethereum a fréquemment fait face à des problèmes de congestion. Pour pallier ce problème, il a été décidé d’opter pour une roadmap dite « rollup-centric ». Ainsi, ce sont les layers 2 qui ont été sélectionnées pour améliorer la scalabilité du réseau. Cette vision semble désormais porter ses fruits.
Ethereum : les layers 2 sont en pleine effervescence
Comme nous venons de l’aborder, les layers 2 ont été désignées pour être la solution de mise à l’échelle d’Ethereum. Pour faire simple, ces dernières permettent de déporter une partie de l’activité hors de la chaîne principale d’Ethereum. L’objectif est de réduire la charge de cette dernière. De plus, les L2 héritent de la sécurité d’Ethereum, en utilisant le L1 comme couche de settlement et en y publiant périodiquement l’état du L2.
En l’espace d’un an, l’écosystème des L2 a considérablement évolué. En effet, en août dernier, ils étaient encore loin de rivaliser avec Ethereum en termes d’activité. Une situation qui a à présent bien changé. Effectivement, les L2 enregistrent maintenant une activité cinq fois plus importante qu’Ethereum. Plus en détail, le 21 août, les L2 ont enregistré une moyenne de 54 transactions par seconde, contre un peu plus de 11 sur Ethereum.
En tête, nous retrouvons le L2 qui présente le plus d’engouement ces dernières semaines, à savoir Base. Il est suivi de zkSync Era, Arbitrum et Optimism.
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L’essor ne fait que commencer pour les layers 2
Bien que les L2 semblent tenir leur promesse de décongestion d’Ethereum, cela ne fait que commencer.
D’une part, les performances des L2 vont subir une nette amélioration avec le déploiement du hard fork Cancun Deneb, qui devrait avoir lieu à la fin de l’année. Celui-ci introduit le tant attendu EIP-4844, appelé « Proto-Danksharding ». Sans entrer dans les détails, celui-ci permettra d’améliorer radicalement les performances des rollups, en réduisant les coûts en gas des rollups lors de leurs publications sur le L1. Par conséquent, les coûts en gas des transactions sur les L2 devraient également diminuer.
D’autre part, les L2 sont encore bien loin d’être parfaits. Ces derniers ne sont pas encore totalement décentralisés et présentent certains risques de sécurité. Le site L2Beat fait un excellent travail dans la compilation des données relatives aux L2 et aux risques associés. Nous avons aussi récemment abordé le sujet de la décentralisation des Sequencers dans le journal.
Quoi qu’il en soit, il est bon de rappeler qu’il y a encore un an, ces L2 étaient bien loin de ce qu’ils sont aujourd’hui. Des développements sont apportés de manière fréquente, améliorant ainsi leur écosystème.
De son côté, le layer 2 Base connaît un succès retentissant depuis son lancement. En effet, la solution est au cœur de l’attention et a d’ores et déjà dépassé Optimism et Arbitrum en termes de transactions quotidiennes.
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