Face à un enjeu supérieur, les différences s’effacent – Susan G. Komen, principale organisation caritative de lutte contre le cancer du sein, acceptera désormais les donations en cryptomonnaies, via The Giving Block, un intermédiaire de paiement spécialisé dans la collecte d’actifs crypto au profit de grandes causes humanitaires. Si Bitcoin et Ethereum peuvent désormais être utilisés comme devises de don, Shiba Inu, Dogecoin et même des devises plus exotiques encore, seront également acceptées de quiconque souhaitant les consacrer à une bonne action.
Susan G. Komen, l’avant-garde de la lutte contre le cancer du sein
Portant le nom d’une jeune femme décédée à 36 ans d’un cancer du sein en 1980, l’association Susan G. Komen est devenue au fil des années la principale entité non gouvernementale en charge du soutien des patientes victimes de cancers du sein, et de la collecte des fonds à destination de la recherche. L’association reçoit chaque année environ 200 millions de dollars de dons.
L’annonce le 26 décembre par cette célèbre association qu’elle accepterait désormais les dons en cryptomonnaies a donc tout d’une petite révolution, offrant à la fois de nouvelles perspectives de financements pour les ONG, et légitimant encore un peu plus l’usage des cryptos, des plus emblématiques comme Bitcoin et Ethereum, jusqu’à des devises plus étonnantes…
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Bitcoin, Shiba Inu, Ethereum, Dogelon Mars… tous égaux face au combat
Si au sein de la communauté crypto, les débats font parfois rage s’agissant de ce que doit être une “bonne” ou une “mauvaise” cryptomonnaie, on conviendra que les actifs qu’on regroupe sous le qualificatif de “méme coin” sont souvent traités avec un mépris teinté d’ironie par les vétérans de l’écosystème.
Avec leurs tête de chiens rigolos, leur intitulés parfois délirant, leurs logos chamarrées et leurs communautés parfois plus bruyantes que réellement organisées, les Floki, Shiba Inu, et autre Dogelon Mars pourraient parfois sembler bien peu crédibles, voire carrément dénués de substance.
Mais voilà, de Shiba Inu qui permet désormais de payer sa place de cinéma, au Floki qui s’offre des sponsorings en Italie, on devra reconnaître que ces cryptomonnaies un peu particulières parviennent à convaincre à la fois par le large public séduit par leur dimension fun et légère, autant que par la multiplication de véritables cas d’usages économiques.
Et la démonstration en est de nouveau faite, dans la mesure où l’association Susan G. Komen ne se contentera pas d’accepter les cryptomonnaies “respectables” du marketcap, mais également des devises moins connues comme Yearn Finance, Bancor Protocol ou Bitcoin Cash, voire potentiellement obscures pour le grand public, à l’image de Keep3r, Radicle ou encore Spell Token… jusqu’au Shiba Inu, Dogecoin et Dogelon Mars, donc
Et si l’éventail du choix est large, c’est que le service est fourni par l’entreprise The Giving Block, dont la spécialité est justement d’assurer une passerelle sécurisée et fiscalement optimisée entre, d’une part une communauté crypto réputée généreuse, et d’autre part des acteurs d’un monde plus traditionnel. Un monde qui n’a que faire des querelles de clochers entre communautés parfois vindicatives entre-elles, dès lors qu’on touche à leur champion.
Seule en effet importe dans ce contexte la réalité du don, et sa valeur fiduciaire à un moment T, l’ensemble s’effaçant derrière l’intérêt supérieur des malades.
Les mémes coins parviendront-ils à s’offrir une légitimité en catalysant la générosité de leurs communautés respectives ? Rien n’est impossible dans un monde où Bitcoin devient monnaie officielle du Salvador et où Shiba Inu en vient même à séduire l’Australie, largement devant des ténors du secteur.
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