Les indices US au plafond – Alors que le marché des actifs numériques semble vouloir repartir à la hausse, mené par l’ether (ETH), celui des actions US poursuit sa croissance ininterrompue et franchit de nouveaux sommets. Ces 2 semaines ont été marquées par des signaux contradictoires provenant de la Réserve fédérale (Fed), mais Jerome Powell, son dirigeant, a su rassurer les investisseurs en affirmant qu’une inflation de 5 % serait inacceptable.
Le S&P500 et le NASDAQ établissent de nouveaux records
La semaine du 25 juin a été l’une des meilleures pour les indices US, malgré des signaux mixtes. Le S&P500 a effectivement bondi vers un nouveau sommet après que le président Biden et un groupe de sénateurs se soient entendus sur un plan d’infrastructure de 1 000 milliards de dollars.
En parallèle, la volatilité du marché s’est amoindrie, reflétant l’apaisement des préoccupations des investisseurs concernant la hausse de l’inflation et le resserrement de la politique monétaire. Le S&P500 évolue, depuis près d’un an, dans un canal ascendant et affiche une hausse de plus de 100 % sur les 12 derniers mois.
Les gestionnaires de fonds sont de plus en plus convaincus que les taux d’intérêt n’augmenteront pas avant un certain temps, ce qui a fait bondir les valeurs technologiques ces derniers jours. Le NASDAQ, avec une forte pondération technologique, profite aussi de ce contexte pour établir de nouveaux sommets. Cependant, l’actualité tourmentée des géants du web pèse parfois sur les performances de l’indice, comme le montrent les zones d’accumulation ci-dessous.
En effet, Amazon et Google sont au centre de plusieurs procès pour abus de position dominante. Par ailleurs, l’annonce d’un possible impôt sur les sociétés mondial à un taux de 15 % a impacté les performances boursières des géants du web. Néanmoins, le NASDAQ évolue dans une configuration haussière très similaire à celle du S&P500, matérialisée par le canal ascendant sur le graphique.
Microsoft : une capitalisation phénoménale
Microsoft a connu une année 2020 remplie de succès. Le marché des ordinateurs a connu une forte croissance dès le début de l’année du fait des confinements à travers le monde, ayant généralisé la pratique du télé-travail. En parallèle, la firme a brillé avec ses appareils Surface, le contenu de la Xbox et les services de cloud. La société affirme que son segment cloud a rapporté 48 milliards de dollars, à lui seul, au cours de l’exercice 2020.
Fort de ses succès de 2020, le géant de l’informatique a dépassé la barre des 2 000 milliards de dollars de capitalisation boursière, lors de l’annonce de son nouveau système d’exploitation : Windows 11. Pour rappel, la seule autre entreprise à avoir accompli cet exploit est Apple.
Sous l’impulsion de Satya Nadella, arrivé à la tête de Microsoft en 2014, le titre de la société s’est apprécié de plus de 600 %. Dès son arrivée, Nadella a introduit un nouveau mantra « mobile first, cloud first ». Cette stratégie et les acquisitions réalisées ont été payantes. Eh, oui ! Le service cloud Azure est maintenant au coude à coude avec son concurrent, Amazon Web Services, et les revenus de Linkedin acquis en 2016 ont été multiplié par 3.
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