Réponse de Polygon : le token MATIC n’est pas sous la juridiction de la SEC

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Bye bye les USA ? – Si l’administration fédérale des États-Unis mènent une violente attaque anti-cryptos de plus en plus dénoncée, ses chiens de guerre de la Securities and Exchange Commission (SEC) mordent toujours aussi fort les mollets des acteurs cryptos. En s’en prenant récemment à Binance, les régulateurs américains ont mis pêle-mêle (sans que l’on ne sache par quels critères) une soixantaine de cryptomonnaies dans la case « securities » (valeurs mobilières). Les équipes de développement de Polygon n’apprécient pas du tout que le token MATIC fasse partie des actifs arbitrairement classés comme tel, et elles le font clairement savoir.

Polygon s’est créé sans les États-Unis, et continuera sans eux s’il le faut

En attaquant Binance le 5 juin 2023, la Commission des valeurs mobilières des États-Unis s’est attaquée à bien plus que la crypto-bourse de Changpeng « CZ » Zhao. En effet, dans cette plainte envers la plateforme d’échange, 61 crypto-actifs semblent presque avoir été tirés au hasard pour écoper, unilatéralement, du qualificatif de « securities » par les régulateurs de la SEC.

Binance et Coinbase, les principales cibles des hommes de Gary Gensler (le président de la Securities and Exchange Commission), ont déjà répondu à cette attaque directe. Mais maintenant, ce sont les différents projets blockchains dont les cryptos ont été classées comme titres financiers qui montent aussi aux créneaux.

Pami les cryptomonnaies se sentant injustement visées figurent le MATIC de Polygon, le réseau de seconde couche (layer 2) d’Ethereum (ETH). Dans un tweet publié ce 10 juin 2023, les équipes de développement de ce projet se montrent combatives et prêtes à continuer cette aventure numérique révolutionnaire quoi que les régulateurs fous décident aux USA.

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Message à la SEC : le marché crypto hors-USA « est plus grand »

Dans ce droit de réponse à la SEC sur le classement arbitraire du token MATIC comme securities, les développeurs de Polygon Labs rappellent que les résidents des États-Unis n’étaient pas spécialement ciblés par ce réseau innovant. Le projet se veut avec une portée mondiale/universelle, à l’image du réseau Ethereum qu’il épaule.

« Nous sommes fiers de l’histoire du réseau Polygon – développé en dehors des États-Unis, déployé en dehors des États-Unis et axé à ce jour sur une communauté mondiale qui soutient le réseau. Le token MATIC était un élément nécessaire de la technologie Polygon dès le premier jour, garantissant la sécurité du réseau – et c’est encore le cas aujourd’hui. Compte tenu de l’importance que nous accordons à la sécurité du réseau, nous avons veillé à ce que MATIC soit accessible à un large groupe de personnes, mais uniquement dans le cadre d’actions qui ne ciblaient à aucun moment les États-Unis. (…) Le marché hors États-Unis est le plus important au monde, et nous sommes reconnaissants pour tout le travail de réflexion effectué sur tous les aspects de cette technologie dans le monde entier, y compris par les régulateurs et les décideurs politiques. (…) »

Polygon ne compte pas laisser la SEC classer le MATIC comme securities sans réagir.
Compte Twitter @0xPolygonLabs

Les équipes de Polygon Labs se disent ainsi toujours « tournées vers l’avenir », et ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin à cause du manifeste abus d’autorité (voire, de juridiction) de la SEC contre le token MATIC. Le projet crypto précise d’ailleurs dans son message que des « annonces technologiques passionnantes » seront faites cette semaine. Dans la cryptosphère, l’innovation n’attend pas.

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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