Hiver crypto : Vauld en apnée jusqu’au 28 février

Le dernier report ? Vauld a encore près d’un mois et demi pour trouver une solution, qui puisse lui permettre de remettre ses finances dans le vert. L’entreprise de prêts cryptos semble décidée à trouver un gestionnaire des fonds qui investirait ses actifs, et dont les rendements serviraient à rembourser les créanciers.

Une nouvelle prolongation du moratoire pour Vauld

Citant deux sources au fait de l’affaire, l’article du 17 janvier de The Block indique que Vauld a bénéficié d’une nouvelle prolongation de sa protection contre les créanciers. La société a jusqu’au 28 février prochain pour explorer et proposer des solutions, qui lui permettraient de résoudre ses problèmes financiers.

Cette protection devait expirer le 20 janvier, mais l’entreprise a demandé un autre sursis. Selon un affidavit obtenu par The Block, Vauld avait requis un report pour le 21 avril, mais le juge Aedit Abdullah de la Haute Cour de Singapour en a donc décidé autrement.

La déclaration sous serment de Vauld indique que l’entreprise est à un stade avancé « de discussions avec des candidats potentiels à la gestion des fonds » cryptos des clients. Deux gestionnaires de fonds présélectionnés auraient communiqué leurs « conditions préliminaires indicatives ».

Au mois de décembre, Vauld avait annoncé que la société a choisi de collaborer avec un gestionnaire de fonds pour sa restructuration, après avoir affirmé qu’elle ne pouvait pas accepter les conditions de rachat avancées par Nexo.

Ce communiqué avait créé des tensions entre les deux parties. Dans une lettre ouverte aux créanciers de l’entreprise de prêts cryptos, Nexo avait alors accusé le conseiller financier de Vauld, Kroll, d’avoir déformé et manipulé sa proposition précédente. La lettre contenait également la proposition finale de Nexo.

À moins d’un énième rebondissement, Vauld ne devrait donc pas tomber entre les mains de Nexo. L’entreprise obtient une prolongation du moratoire qui protège actuellement sa trésorerie, mais ce temps suffira-t-il à conclure un accord stratégique qui puisse convaincre toutes les parties prenantes ?