La course aux zkEVM se poursuit – Au cours des derniers mois, le nombre de solutions de seconde couche d’Ethereum a explosé. Parmi elles, Polygon a évidemment rejoint la partie avec une solution de zkEVM.
La zkEVM de Polyon déployée sur le mainnet
Dans le domaine des rollups, il existe deux grandes familles : Optimistic et zk-rollups. Les Optimistic rollups présentent l’avantage de permettre un portage plus simple de l’EVM d’Ethereum. Ce n’est pas le cas des zk-rollups, qui eux nécessitent une EVM sur mesure, appelée zkEVM.
Le zkEVM de Polygon est un rollup à connaissance nulle, aussi appelé zk-rollups, disposant d’une équivalence à la machine virtuelle d’Ethereum. Les zk-rollups réduisent la charge qui pèse sur Ethereum en déportant une partie des transactions hors chaîne. Ainsi, les calculs et le stockage des états se déroulent sur le layer 2.
Cette technologie permet de compresser des milliers de transactions hors chaîne. Ensuite, une preuve contenant un résumé minimal des données est publiée sur Ethereum. De surcroît, la publication de ces preuves permet au zkEVM de Polygon d’hériter de la sécurité d’Ethereum.
Le 27 mars, Sandeep Nailwal, co-fondateur de Polygon, a annoncé le lancement de la zkEVM de Polygon sur le mainnet.
Sandeep Nailwal a décrit les preuves zk comme « le Graal de la mise à l’échelle d’Ethereum » permettant à la blockchain de première couche de simplement vérifier une preuve soumise, sans avoir à refaire les calculs. Selon lui, les ZK-rollups sont en passe de rendre les Optimistic Rollups obsolètes.
Un nouveau layer 2 en ville
Cette nouvelle solution de seconde couche ouvre ainsi ses portes aux développeurs ainsi qu’aux utilisateurs.
Les développeurs pourront profiter d’une équivalence à l’EVM d’Ethereum. Par conséquent, ces derniers n’auront pas de modifications à apporter à leurs smart contracts déjà existants sur Ethereum. Comme l’a expliqué Mihailo Bjelic, le co-fondateur de Polygon, dans une interview avec nos confrères de The Block :
« Avec la zkEVM de Polygon, vous pourrez déployer n’importe quelle application Ethereum, sans aucune modification. Le tout en utilisant les outils de développement Ethereum existants, comme Remix, et des portefeuilles standards, comme Metamask. »
Lors du testnet, plus de 6 000 smart contracts avaient été déployés. Pour ce lancement du mainnet, ce sont une cinquantaine de projets qui sont dans les starting blocks.
Parmi eux, nous retrouvons notamment des dApps, telles que Lens ou Aavegotchi. De la DeFi avec 0xvix et Quickswap. Des outils avec Etherscan, Phantom ou Celer. Enfin, il y a certains protocoles de renom, tels qu’Aave ou Uniswap, dont les gouvernances envisagent un déploiement sur la solution.
Ces dernières semaines, les layers 2 ont été au cœur de l’attention. En effet, Arbitrum a effectué son tant attendu airdrop. Au lendemain de cette distribution, c’était au tour de zkSync d’annoncer l’ouverture du mainnet de zkSync Era.
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