« Faire du Royaume-Uni une plaque tournante mondiale pour la crypto » – Ces mots prononcés par le Premier ministre du Royaume-Uni résonnent encore comme un espoir pour la communauté crypto britannique. Rishi Sunak confirme à chaque sortie médiatique tout le bien qu’il pense de la cryptomonnaie, pourvu qu’elle soit correctement régulée. Dernièrement, c’est une députée écossaise qui a confirmé la volonté politique de la Grande-Bretagne de mettre en place une régulation permettant de tirer le meilleur de la technologie tout en protégeant le consommateur. C’est à Austin, au Texas, que Lisa Cameron s’est exprimée dans le cadre du célèbre rendez-vous crypto mondial Consensus. Détails à suivre.
Le gouvernement de Rishi Sunak s’affiche pro crypto
Le Premier ministre de sa Majesté, fraichement nommé en octobre dernier, est un conservateur modéré qui a pris à de nombreuses reprises des positions bien plus progressistes que son prédécesseur Boris Johnson. Que ce soit sur les énergies renouvelables ou sur les droits des minorités LGBTQ+, il a fait montre d’une modernité détonante dans son parti. Mais si on parle de lui aujourd’hui, c’est surtout parce qu’il a maintes fois déclaré vouloir positionner son pays dans le peloton de tête de l’économie crypto :
« Mon ambition est de faire du Royaume-Uni une plaque tournante mondiale pour la technologie des cryptoactifs et les mesures que nous avons décrites contribueront à garantir que les entreprises peuvent investir, innover et se développer dans ce pays. »
Et le plus jeune Premier ministre de l’histoire du Royaume-Uni n’est pas le seul à partir en croisade en faveur des cryptos. Une certaine Lisa Cameron œuvre aussi pour la cause et elle s’est dernièrement illustrée lors de l’évènement organisé par nos confrères de Coindesk : la conférence Consensus.
Lisa Cameron s’engage personnellement pour un règlementation équilibrée
Au milieu d’un panel dédié à la problématique de la régulation crypto à travers le monde, elle a prêché pour l’équilibre des forces. Accompagnée par un représentant de l’organe de régulation nippon, d’un entrepreneur d’Abu Dhabi et d’une représentante du FMI, la députée écossaise a exposé des arguments solides en faveur d’une régulation constructive :
« Je suis un défenseur de la mise en place d’une réglementation qui tire le meilleur parti du potentiel du secteur tout en protégeant les consommateurs. »
Tout d’abord, Lisa Cameron a rappelé qu’elle était présidente du Crypto and Digital Assets Group et qu’elle avait pris cette fonction après qu’un de ses administrés a été victime d’une arnaque à la crypto. Suite à cela, elle a décidé de mettre en place un cadre qui protègerait les consommateurs. D’ailleurs, elle a déclaré que les événements de l’année dernière (Terra LUNA, FTX, etc…) l’avait définitivement convaincue qu’il fallait prendre le temps de la réflexion. C’est-à-dire de travailler sous la houlette de la Financial Conduct Authority tout en proposant des avancées législatives comme sur les stablecoins par exemple.
En guise de conclusion, Lisa Cameron a rappelé qu’elle ne possédait pas de crypto à titre personnel pour ne pas risquer de conflit d’intérêts. Cependant, il existe tout de même un moyen légal pour les parlementaires d’en posséder, a-t-elle tenu à préciser, avant d’affirmer que « les députés ne sont pas à l’abri de ce qu’il se passe dans le monde réel ». Enfin, selon elle, au cours des dix prochaines années, la crypto concerna tellement de gens qu’il faudrait prendre cette problématique à bras le corps dès maintenant. Voilà une vision plutôt pragmatique de la situation qui semble bien loin des positions américaines officielles sur la question.
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