Finance Décentralisée en 2022 : entre catastrophe industrielle et optimisme pour l’avenir
2022 fut une année plus que mouvementée pour les cryptomonnaies et la DeFi. Entre le bear market, la faillite de Terra Luna, puis de FTX, le Merge d’Ethereum, la liquidation des dizaines de fonds d’investissements… le marché aura su nous apporter des bonnes, des mauvaises, mais surtout de surprenantes nouvelles. DeFi Llama, une plateforme connue pour être le tableau de bord de la DeFi, s’est chargée de nous résumer l’année côté finance décentralisée, au travers d’un rapport rendu public. Voici les points à retenir !
Pour naviguer dans ce rapport :
L’évolution de la DeFi en 2022
Tout d’abord, on observera un déclin au niveau de la valeur totale bloquée sur l’ensemble des protocoles DeFi. En effet, la TVL (Total Value Locked) est passée de 180 milliards de dollars à un peu plus de 40 milliards, en l’espace de 12 mois.
Malgré cette baisse observée, le niveau d’aujourd’hui est nettement supérieur à celui d’avant le début du précédent bull market. Un signe de croissance suivant les tendances du marché. En toute logique, le yield, autrement dit les intérêts perçus par les utilisateurs, venus déposer leurs fonds du côté de la DeFi, ont, eux aussi, perdu de la valeur.
Et, nous pouvons le voir au travers de ce graphique qui représente le taux d’APY (pourcentage d’intérêts cumulés à l’année) moyen, en fonction de la TVL présent dans l’écosystème. Nous pouvons constater que les deux sont étroitement liés. Dès lors que les gains perçus par les investisseurs chutent, la TVL diminue aussi. Comment expliquer cela ?
La principale raison provient notamment des marchés financiers traditionnels qui sont, pour de multiples motifs (macroéconomiques, financiers…), en baisse constante depuis plus d’un an. Cela a contribué à la chute du cours des cryptomonnaies dans son ensemble. En toute logique, qui dit moins de liquidités en circulation avec moins de valeur, dit moins d’intérêts à reverser, et donc moins d’investisseurs intéressés, donc une chute de la TVL.
L’expansion des protocoles DeFi par catégorie
Lending
Les protocoles de Lending (prêt/emprunt) ne cessent de se multiplier et d’apporter de nouvelles innovations dans l’écosystème. C’est notamment le cas de Euler, de Liquity ou encore de Sentiment qui ont récemment attiré l’œil de nombreux utilisateurs. Malgré cela, les volumes ont suivi le marché et lourdement chuté après avoir subi une croissance constante depuis 2020.
Suite aux événements liés à Terra Luna, la quasi-totalité des fonds déposés sur le protocole Anchor, alors principale plateforme de l’écosystème Terra, seront retirés. Ce qui engendrera le depeg de l’UST (stablecoin) ainsi que la panique sur la plupart des protocoles de lending, particulièrement utilisés avec des stablecoins. Une panique au sein du marché, qui fera chuter la TVL totale des plateformes de prêts et d’emprunts de plus de 70 %.
DEX
Même scénario du côté des plateformes d’échanges décentralisées (DEX), qui ont connu une ascension folle depuis 2020 et notamment depuis le lancement de Sushiswap et leur programme de liquidity mining. Un programme qui attirera beaucoup de liquidités sur le protocole au vu des récompenses plus qu’intéressantes reversées aux investisseurs. Une initiative qui sera répliquée les semaines suivantes par de nombreux DEX, comme Uniswap. Le bull run de 2021 et l’expansion des blockchains appuiera cette expansion qui mènera la TVL totale de l’ensemble des DEX à près de 94 Milliards de dollars.
Cependant, deux événements viendront engendrer de forts mouvements de liquidations et un retrait massif auprès des DEX. Premièrement, le depeg de l’UST et l’entièreté des retraits de Anchor Protocol et par ailleurs le depeg du stETH de Lido.
Malgré cela, le volume transite peu à peu des plateformes d’échanges centralisées (CEX) vers les plateformes d’échanges décentralisées (DEX), surtout depuis la liquidation totale de FTX et du scandale derrière le détournement de fonds vers Alameda Research.
Liquid Staking
Le liquid staking quant à lui, fut principalement introduit par Lido, il y a de ça près de 2 ans. Lido offre l’opportunité aux utilisateurs de staker leurs jetons Ethereum afin de générer des rendements provenant de la validation de bloc sous une blockchain PoS (Proof of Stake) mais aussi, de profiter du yield offert par la DeFi. Pour cela, en échange de votre dépôt, la plateforme vous fournit des jetons avec lesquels vous pourrez générer des rendements supplémentaires sur d’autres plateformes d’échanges décentralisés.
L’écosystème Terra proposait lui aussi un programme de Liquid Staking avec le stLuna. Une chute qui engendrera d’une part le retrait de tous les jetons de la blockchain mais aussi par la suite, un depeg du stETH de Lido et donc des retraits massifs, sous la panique. Au-delà de ça, le Liquid Staking a retrouvé des niveaux de volumes plus qu’intéressants notamment grâce au Merge d’Ethereum, au repeg du stETH ainsi qu’à la mise à jour Shanghai qui approche à grands pas. Pour rappel, cette mise à jour a pour but de libérer les jetons ETH mis en staking sur Lido depuis fin 2020. Une nouvelle qui attirera de nombreux investisseurs à s’intéresser au Liquid Staking voir, à y investir.
Protocoles de rendement
Les protocoles dits de Yield (rendement) proposent des récompenses à tout utilisateur venu déposer des jetons en staking ou en LP sur leurs plateformes. Cela permet d’attirer plus de liquidité de leur côté pour ensuite distribuer plus de récompenses aux investisseurs. Un cercle vertueux qui incite les utilisateurs à déposer d’importantes sommes sur ces protocoles plutôt que sur les plateformes des tokens en question. Cette pratique a connu une croissance folle au cours de ces deux dernières années, notamment avec la Curve Wars. Un phénomène qui s’est tout de même estompé en 2022.
Malgré les incentives offerts par ces protocoles, les rendements ne sont plus aussi intéressants qu’en plein bull run. Nous pouvons clairement observer qu’entre le pic de janvier 2021, avec près de 35 milliards de dollars de TVL, et les 6 milliards d’aujourd’hui, nous avons une grande marge. Pour info, Convex sortira grand gagnant de cette Curve Wars et se retrouve derrière 20 des 32 milliards de dollars détenus par ses plateformes.
En conclusion, nous pouvons constater qu’il y a moins de volumes du côté des protocoles DeFi, donc moins de rendements offerts et moins d’intérêts portés par les investisseurs. Cependant, deux informations cruciales nous prouvent que l’évolution est présente et encourageante pour la suite. Premièrement, nous enregistrons des volumes et une TVL toujours beaucoup plus importants qu’avant le précédent bull run, un signe de croissance malgré la tendance baissière du marché. On notera ici, la forte popularité du Liquid Staking et de sa solution plus qu’intéressante pour les validateurs.
Mais, nous pouvons aussi observer l’émergence de nouveaux produits/protocoles qui ne cessent d’innover et d’appuyer cette croissance. Ce qui prouve que malgré la baisse de volume, l’écosystème ne cesse d’apporter du nouveau et de rendre la finance décentralisée (DeFi) plus attractive.
Les Blockchains et les L2
Ces dernières années, nous avons pu aussi assister à l’expansion de nouvelles blockchains, offrant des réseaux plus rapides et moins coûteux qu’Ethereum. Des écosystèmes alternatifs, attirant du monde et diluant la liquidité, autrefois concentrée sur Ethereum. Faisons un tour de ces blockchains parfois considérées comme plus accessibles.
Binance Smart Chain
La Binance Smart Chain a connu, lors du précédent bear market de 2021, une croissance folle. Son écosystème vaste et divers, ses frais de réseaux plus qu’abordables ainsi que son accessibilité en ont fait l’un des réseaux de smart contracts les plus utilisés au monde.
En 2022, le prix du BNB a tout de même chuté, laissant moins d’intérêts sur les potentiels rendements générés sur la blockchain. Malgré cette chute, le BNB reste l’un des tokens les plus solides de ce bear market et ne cesse de se renforcer. Aujourd’hui, la BSC représente 8.86 % de la TVL total de toutes les blockchains confondues, la plaçant en seconde position derrière Ethereum.
Polygon
Polygon a aussi connu une belle croissance en 2021, notamment avec le déploiement des principales dApps sur son réseau. Pour rappel, Polygon est une sidechain, soit une sous-couche du réseau Ethereum, venu améliorer la scalabilité.
Son principal succès tient notamment des programmes de liquidity mining et d’incentives distribués aux utilisateurs venus tester le réseau. Ce fut notamment le cas de AAVE venu distribuer un total de 40 millions de dollars de tokens MATIC (jeton du réseau Polyon) aux utilisateurs de la plateforme de lending.
Aujourd’hui, le réseau représente 2 % de la TVL totale de la DeFi, se plaçant ainsi en 3ᵉ position. À noter qu’il y a moins de liquidités, mais tout autant d’utilisateurs actifs quotidiens en bull market (2021) qu’en bear market (2022), avec près de 300,000 adresses actives par jour. Le signe d’un réseau solide, efficace et durable.
Solana
C’est malheureusement une tout autre histoire pour Solana, qui a connu des périodes très difficiles en 2022. Entre bugs de réseau, failles exploitées, hacks ou encore les multiples arrêts de la blockchain, l’écosystème en a pris pour son grade. Cerise sur le gâteau, Alameda Research, alors grand investisseur de Solana, s’effondrera en même temps que FTX. Pour rappel, Alameda détenait une importante quantité de jetons $SOL.
Au-delà de la chute de TVL de toutes les blockchains depuis le début de ce bear market, Solana a donc connu une importante baisse en novembre 2022. De nombreux utilisateurs se sont retirés de la blockchain et ont capitulé suite au hack de Mango Markets puis au scandale de FTX. À la suite de cet incident, ce ne sont pas que les utilisateurs qui se sont vus partir, mais aussi la plupart des gros projets qui ont tout simplement migré de blockchain. Aujourd’hui, Solana représente, avec Terra Luna, la plus importante perte de TVL sur l’année 2022.
Avalanche
Malgré une importante chute de volume, Avalanche, tout comme ses confrères EVM-compatibles, résiste à ce bear market. Avec une explosion un peu plus tardive, cette fois-ci en fin 2021, le réseau de smart contracts Avalanche occupe aujourd’hui la 6ᵉ place des blockchains enregistrant la plus grosse TVL.
Avec un programme de Liquidity Mining à hauteur de 180 millions de dollars de jetons AVAX lancé en fin 2021, la blockchain a su se créer une communauté et un écosystème à part entière. En fin d’année 2022, le réseau représentait 1.9 % de la TVL totale sur la DeFi.
Terra
L’écosystème Terra attirera énormément d’attention en 2021, notamment avec son stablecoin, l’UST. Ce dernier avait une valeur assurée par le token Luna, alors jeton de gouvernance de la blockchain. De nombreux investisseurs étaient attirés par les 20 % d’intérêts annuels proposés par Anchor. Un rendement plus que généreux lorsqu’on le compare à ses concurrents qui offrent autour des 10, voire des 5 %, sur la même époque.
Un plan d’investissement qui ne tiendra pas bien longtemps puisqu’en mai 2022, le stablecoin UST passera en dessous des 1 $, entrainant la panique de plusieurs centaines de milliers d’utilisateurs cherchant à tous à retirer au même moment. Qui dit stablecoin assuré par un autre token, le Luna, dit perte de valeur de celui-ci aussi, ce qui engendrera l’écroulement de l’écosystème dans son ensemble, en à peine 48h. Un résultat catastrophique qui mènera deux jetons capitalisés à plusieurs milliards de dollars à tendre vers 0.
La TVL de Terra passera alors de près de 30 milliards de dollars à quelques millions en à peine 3 jours et enregistrera la plus grande perte jamais vue en DeFi. Assurer la valeur d’un stablecoin avec un actif volatil (provenant du même écosystème) s’est avéré insoutenable. Ce modèle avait déjà échoué plusieurs fois auparavant, notamment avec Iron Finance, Empty Set Dollar ou encore Basis Cash (dont on apprendra plus tard que son protocole avait également été créé par le fondateur de Terra, Do Kown).
Les conséquences de cet effondrement se sont répercutées sur le reste de l’écosystème DeFi tout au long de l’année. Mais, pas seulement, puisque de nombreuses entreprises centralisées telles que Celsius et Voyager étaient exposées à l’UST, pouvant ainsi offrir de très bons rendements à ses clients.
Optimism et Arbitrum
Pour ce qui est des Layer 2 (L2), c’est une toute autre histoire puisque ces solutions de secondes couches, venu améliorer la scalabilité d’Ethereum, ont vu leur croissance exploser en 2022. Tandis que les Layer 2 aux solutions de Zero Knowledge Proof se mènent une « compétition » pour savoir qui proposera le premier ZkEvm, les Optimistic Rollup eux, ont su rapidement prouver de leur efficacité et trouver un public.
Optimism
Optimism lancera son token en début d’année et enregistrera l’une des meilleures performances. Avec un réseau lancé depuis juillet 2021, Optimism n’a fait que gagner en utilisateurs, en volume et en TVL. Ils n’ont d’ailleurs quasiment pas connu de bear market et se maintiennent aujourd’hui à des niveaux plus que raisonnables.
Le Collective d’Optimism a réussi à attirer du monde et former une communauté notamment grâce à un airdrop survenu en Mai 2022. Mais, aussi, avec les programmes d’incentives, comme ceux de liquidity mining en partenariat avec de nombreux protocoles. À la fin de 2022, la TVL d’Optimism était de 1,3%, celle de la TVL total en DeFi et se classait en 7ᵉ position.
Arbitrum
Arbitrum, de son côté, enregistre de plus gros volumes et une TVL deux fois plus importante que son confrère du dessus, sans pour autant avoir de token. Lorsque Arbitrum s’est lancé en septembre 2021, la TVL a immédiatement atteint un sommet de 2,6 milliards de dollars, en à peine deux mois. La plupart des gros projets se sont rapidement installés auprès d’eux, ce qui fut notamment le cas de Curve ou encore de Uniswap.
Ayant lancé Arbitrum Odyssey, un programme pour inciter les utilisateurs à tester le réseau, en juin 2022, puis, Arbitrum Nitro, une mise à jour venue améliorer la scalabilité du réseau, l’écosystème n’a cessé de se développer. Aujourd’hui, tout comme Optimism, Abritrum s’en sort très bien et connait une croissance remarquable durant ce bear market. À noter que GMX contribue énormément à la croissance de la blockchain et domine aujourd’hui la TVL de 33 %.
N’ayant toujours pas de token, de nombreux utilisateurs utilisent le réseau afin de chasser un futur potentiel airdrop. Ce qui contribuera fortement à son ascension, puisqu’en fin 2022, la TVL d’Arbitrum totale était de 1.6 milliard de dollars et se classait en 4ᵉ position.
Bilan de l’année: Layer 1 et Layer 2
Tandis que la plupart des Layer 1 peinent à garder un nombre conséquent d’utilisateurs et à générer de gros volumes, les Layer 2 eux, ont su s’installer confortablement durant cette année. Nous l’avons notamment vue avec les Optimistic Rollup (Optimism, Arbitrum…) et leurs croissances quasi constantes. Aptos quant à lui, témoigne de la difficulté des Layer 1 à attirer du monde et du volume. C’est d’ailleurs l’un des seuls Layer 1 à s’être lancé durant ce bear market et même si son airdrop récompensera les utilisateurs venus tester la blockchain, son lancement n’est en aucun cas comparable à celui de ses prédécesseurs de 2020 et 2021.
Malgré la perte d’une part de marché importante, Ethereum reste le leader sur le terrain de la DeFi, et de loin. Les sous-couches, dites de Layer 2 grimpent, elles aussi, rapidement dans le classement de TVL et prouvent de leur efficacité.
Les points à retenir
Hacks
Si cette année a été marquée par la chute de la seconde plus grosse plateforme d’échanges de cryptomonnaies au monde, la DeFi aura, elle aussi, connu de forts mouvements de liquidations, notamment au travers de hacks. Ce fut la plus mauvaise année enregistrée avec près de 3.2 milliards de dollars de fonds volés. Par ailleurs, les bridges seront les plus exploités puisqu’ils seront responsables à eux seuls de 59 % de la valeur totale des hacks, au travers de 2022.
Au-delà de l’enjeu de la scalabilité, la sécurité est un sujet à ne pas négliger. Les investisseurs se doivent d’être méfiants et de prendre les mesures nécessaires pour sécuriser leurs fonds. C’est d’ailleurs un frein à l’adoption de masse vers un public plus large. Car, au-delà des smart contracts frauduleux, des failles peuvent être exploitées, malgré les bonnes intentions des développeurs d’un projet décentralisé. Pour ce faire, des mesures sont prises, des solutions sont apportées et des assurances voient le jour.
Stablecoins
Les stablecoins ont été une ressource refuge durant ce bear market. Malgré le depeg de l’UST (Terra), leur capitalisation totale aura atteint les 148 milliards de dollars. De nombreux investisseurs se sont vu échanger leurs cryptomonnaies contre des stablecoins, afin de se protéger de la volatilité et notamment de la chute du marché.
Aujourd’hui, l’USDT domine de 47 % les stablecoins avec une valorisation totale de 67 milliards de dollars. Nous pouvons tout de même citer la montée en puissance du BUSD de Binance, qui saura s’approprier la confiance des investisseurs.
The Merge
Afin de finir sur une belle note, nous allons parler du Merge. Le 15 septembre 2022, la seconde plus grosse blockchain au monde, Ethereum, a migré vers un consensus de Proof of Stake (PoS) embarquant des milliers d’utilisateurs et de projets avec elle. Cette mise à jour fut un franc succès et aucun problème majeur ne sera enregistré. Un pari abouti pour un réseau et son écosystème actif depuis 2015. Le principal changement de cette mise à jour sera l’économie d’énergie au vu de passer des mineurs (PoW) aux validateurs (PoS), ce qui a réduit les couts énergétiques de près de 99,99 %.
Là où avec le Proof of Work, les mineurs doivent résoudre un «puzzle mathématique» afin de traiter les blocs et les transactions, sous le modèle de Proof of Stake, les validateurs sont tirés au sort aléatoirement en échange de récompenses. Ce système est beaucoup moins énergivore et permet d’offrir une multitude d’innovations futures, énoncées dans la roadmap d’Ethereum. On estime que le Merge a entraîné une réduction de 0,2 % de la consommation totale d’énergie mondiale.
Bilan
2022 a su nous montrer une fois de plus que le marché des crypto actifs est fortement corrélé au marché traditionnel. En vue d’une économie en déclin, d’un marché boursier à la baisse, d’une situation macroéconomique délicate et des nombreux conflits géopolitiques, le marché des cryptomonnaies a, lui aussi, subi d’importantes baisses. En toute logique, la somme totale bloquée (TVL) dans l’écosystème DeFi a fortement chuté et reste aujourd’hui une toute petite fraction comparée au total des actifs gérés par les banques.
Un énorme bout de chemin est donc encore à faire. La DeFi devrait tout de même gagner du terrain en attirant de plus en plus l’attention des particuliers, des investisseurs et des institutionnelles dans les années à suivre.
Cette année fut tout particulièrement mouvementée et marquée par des évènements affectant l’écosystème dans son ensemble. Nous avons notamment assisté à la chute de deux des principaux réseaux de la DeFi mais aussi, la chute de cryptomonnaies alors situées dans le top 10 des market cap au monde. Malgré la tendance baissière du marché dont nous avons fait face en 2022, de nombreuses innovations et nouvelles technologies prometteuses ont vu le jour, contribuant à l’adoption d’une DeFi plus accessible. Que nous réserve cette nouvelle année de 2023 ?
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