Après avoir interdit les ICOs, le gouvernement sud-coréen tente de les réintégrer dans un nouveau projet de loi. Le premier défi sera de définir la manière dont seront encadrées ces levées de fonds par le gouvernement, tout en supprimant l’incertitude politique qui pèse sur les projets blockchain.
Cette annonce va à contre-sens de la direction prise par le pays en décembre dernier concernant les ICOs, qui avait banni ces levées de fonds d’un nouveau genre. En effet, Choi Jong-Ku, à la tête de la Financial Services Commission, qui est en charge des régulations financières du pays, avait expliqué la mise en place d’une telle mesure à cause de sa crainte concernant la protection des investisseurs d’ICOs.
Mené par un groupe de 11 législateurs, dont Hong Eui-Rak, membre du parti au pouvoir, le projet de loi souhaite encadrer ces levées de fonds pour permettre à la technologie blockchain de s’épanouir dans le pays.
Cependant, seuls les organisations publiques et les centres de recherches pourront y avoir accès. Une fois que la loi sera en place, les ICOs seront directement sous la supervision de la Financial Services Commission et du ministère des sciences et des technologies de l’information et de la communication.
À l’heure où les gouvernements du monde entier entrevoient une place évidente pour la blockchain dans les technologies de demain, la Corée du Sud cherche une approche pragmatique concernant ces levées de fonds qui ont permis à certains projets blockchain d’exister. Même si ce projet de loi se présente comme une opportunité, il reste à définir qui seront les acteurs qui pourront en profiter car pour l’instant, il semblerait que la définition exacte de « centre de recherche » ne soit pas encore établie.
Sources : Ambcrypto ; Cointelegraph || images from Shutterstock.com
