DOGE sous pression : L’initiative de Trump et de Musk sous la menace de poursuites judiciaires
Le DOGE déjà en laisse ? Le Department of Government Efficiency (DOGE) de Donald Trump, dirigé par Elon Musk, est déjà sous le feu des projecteurs juridiques. Accusé de violer la Loi sur les comités consultatifs fédéraux, le DOGE fait face à des poursuites de plusieurs organisations, dont Citizens for Responsibility and Ethics et le Center for Biological Diversity. Ces groupes remettent en question la légalité de la création du DOGE et critiquent son manque de transparence. Déjà des problèmes pour le duo star de Washington ?
- Le Department of Government Efficiency (DOGE), créé par Donald Trump et dirigé par Elon Musk, a déjà été confronté à des poursuites juridiques pour avoir prétendument violé la loi sur les comités consultatifs fédéraux.
- Des organisations comme Citizens for Responsibility and Ethics et le Center for Biological Diversity ont contesté la légalité et le manque de transparence du DOGE, remettant en question sa légitimité et son mode de fonctionnement.
Le DOGE de Trump déjà dans la tourmente judiciaire
Le DOGE est accusé par le cabinet d’avocats à but non lucratif National Security Counselors d’avoir enfreint la Loi sur les Comités Consultatifs fédéraux (FACA pour Federal Advisory Committee Act) qui garantit la participation du public aux processus gouvernementaux. Cette plainte s’ajoute à celles déposées par Citizens for Responsibility and Ethics et Public Citizen, qui contestent la légalité de l’établissement du DOGE sans l’approbation du Congrès :
« Le DOGE fonctionne actuellement sans contrôle, sans autorisation ni financement du Congrès et est dirigé par des milliardaires non élus qui ne sont pas représentatifs des Américains ordinaires. »
Extrait de la plainte déposée par plusieurs organisations – Source : justice US
Le Center for Biological Diversity a également intenté une action en justice, exigeant la divulgation de tous les documents relatifs à ce Département spécial. Ces organisations réclament que le nouveau département dirigé par M. Musk se conforme aux normes de transparence et d’éthique imposées par la FACA.
La question de la légitimité du Department of Government Efficiency est posée
Créé par un décret de Donald Trump, le DOGE a pour mission de moderniser les systèmes gouvernementaux et d’améliorer l’efficacité des agences fédérales. Elon Musk, à la tête de cette initiative, vise à économiser jusqu’à 1 000 milliards de dollars d’ici 2026. Cependant, la méthode et la structure du DOGE sont vivement critiquées.
Les plaignants soulignent qu’il n’a pas reçu l’autorisation nécessaire du Congrès, alors qu’il est manifestement désigné comme un Département gouvernemental. De plus, sa direction par des personnalités non élues comme Elon Musk et Vivek Ramaswamy, qui a récemment quitté le projet, suscite des inquiétudes quant à la représentation des intérêts des citoyens ordinaires.
Alors que le DOGE continue de faire face à des défis juridiques, la question de sa légitimité reste toujours en suspens. Les tribunaux devront déterminer si cette initiative peut opérer en dehors des cadres traditionnels de la gouvernance fédérale. Une affaire à suivre de près, tant elle pourrait redéfinir les limites de l’autorité présidentielle aux États-Unis qui soulève déjà de vives questions suite aux nombreux décrets signés en seulement quelques jours par le nouvel homme fort de la Maison-Blanche.
Ben Canton
Prof à la ville comme à la scène, vulgariser et expliquer c'est mon quotidien. Crypto-agnostique pratiquant, je cherche la lumière dans les ténèbres des internets en essayant d'éviter les querelles de chapelles ! En attendant la révélation, j'achète du Bitcoin pour mes enfants et je m'enthousiasme pour les projets à destination du grand public.
