Bitcoin et les cryptomonnaies : les véritables monnaies du futur ?
Les cryptos, révolution monétaire en devenir ? – Depuis quelques années, ces monnaies numériques, longtemps considérées comme une blague par les acteurs de marchés traditionnels et le grand public, commencent à révéler toute l’étendue de leur proposition de valeur. Comme dans toute révolution, une fois mis à mal les qualificatifs de ridicule et dangereux, il reste l’évidence. Une évidence pour Bitcoin, Ethereum et les cryptomonnaies qui pourraient bien, à l’image d’internet, s’imposer durablement dans nos sociétés. Porteuses d’une révolution en devenir. Pourquoi ? Sous quelles conditions ? Est-ce réellement possible ? Essayons de nous pencher sur la question.
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La Proposition de valeur des cryptomonnaies
Retour sur l’adoption des technologies
La courbe d’adoption d’une nouvelle technologie est toujours lente et difficile au début. Il n’y a qu’à prendre en exemple la radio, la voiture, la télévision, le smartphone ou internet. Toutes sont des technologies évidentes aujourd’hui. Voire pour certaines sans lesquelles il serait bien difficile de vivre dans notre monde d’aujourd’hui. C’est dire à quel point elles ont été révolutionnaires, transformatrices, capables de faire passer l’humanité d’une ère à une autre. Elles ont pourtant toutes été vivement critiquées à leurs débuts, jugées grotesques et inutiles. Car elles venaient se confronter à un modèle de société déjà établit qui n’avait nullement l’intention d’être à ce point bouleversé.
Mais une fois leur proposition de valeur comprise du grand public, l’adoption est fulgurante, parabolique. Telle que les courbes en S représentées sur le graphique ci-dessous.
C’est à de tels changements que prétendent Bitcoin et les cryptomonnaies. Et ils se confrontent cette fois-ci à la narrative la plus puissante de toutes. Le pouvoir monétaire des États. Difficile de faire ployer, même devant l’évidence, les plus puissantes entités de notre monde. Des élites qui, outre les conflits d’intérêts évidents, se sont barricadés derrière un système de pensée à l’antithèse de la proposition de valeur de Bitcoin.
Sauf que force est de constater, pour chacune de ces révolutions, que l’individu est ainsi fait qu’il est irrémédiablement poussé vers l’adoption de la technologie la plus performante, la plus utile. La voiture a fini pas être adoptée, de même que la TV et internet. Il est probable qu’il en soit de même pour Bitcoin et les cryptomonnaies. Mais pourquoi ça ? Quelle est donc cette proposition de valeur, cette utilité qui n’existait pas auparavant ?
Bitcoin et les cryptomonnaies, une autre façon de voir la monnaie
Bitcoin c’est un moyen d’échange pair à pair sans intermédiaire. Nul besoin de banque pour faire l’interface. Vous pouvez littéralement envoyer des millions de dollars à l’autre bout de la planète en quelques minutes, voir secondes via le Lightning Network, à moindres frais. C’est impossible à faire via notre système financier traditionnel. Une telle technologie n’existait pas avant Bitcoin.
Bitcoin et les cryptos, c’est aussi le moyen pour tout un chacun de disposer de son argent en propre. Hormis le billet physique et les pièces de monnaies, il n’existe pas d’autres moyens pour un individu de disposer lui-même de son argent. Et planquer des millions en billets de banques sous son matelas, ce n’est pas pratique. Par ailleurs, la monnaie physique tend à se raréfier et finira probablement par disparaitre au profit du tout numérique via l’e-euro typiquement. Et qui dit numérique, dit contrôlé par les banques.
Simple question : payez-vous encore votre baguette de pain avec des pièces de monnaie ? Ou utilisez-vous votre carte bancaire ? Si l’on revient quelques années en arrière, payer son pain par carte aurait paru absurde à la boulangère, voir aurait été refusé. « Si c’est en dessous de 10 euros, on ne prend pas la carte », vous aurait-elle répondu. Aujourd’hui c’est banal. Cette normalité fera disparaitre peu à peu la monnaie papier au profit du numérique.
Or, les cryptos sont le seul moyen de disposer soi-même de sa monnaie numérique et d’en faire ce que l’on souhaite. Cette monnaie est facilement stockable et transportable sur des portefeuilles numériques ou des hardware wallets comme une clé Ledger. Votre argent est sécurisé par un mot de passe que vous seul détenez. Ainsi, personne n’est en mesure de geler vos fonds.
Le problème du monopole des banques
Ce n’est pas le cas dans une banque. Pour s’en rendre compte, il suffit de constater le nombre de justificatifs demandés dès que les virements mettent en jeu des montants dépassant certains seuils. Lors de transactions de sommes significatives, la banque n’est pas avare de questions quant aux tenants et aboutissants avant d’effectuer, ou non, l’opération. Il s’agit pourtant de notre argent, gagné par notre travail. À quel titre la banque devrait-elle s’arroger le droit de contrôler ce que l’on souhaite en faire ? De nombreux individus se sont vu refuser par leur banques des virements vers des exchanges cryptos comme Binance. Or, après tout, s’ils souhaitent investir dans ce secteur, pourquoi les en empêcher ?
La vérité bien que contre-intuitive est toute simple. L’argent déposé à la banque, n’est pas vraiment votre argent. Il s’agit d’une reconnaissance de dette de la banque en votre faveur. À elle ensuite de choisir si elle souhaite la reconnaitre ou non.
De nombreux cas dans le monde font état de faillites de banques ayant emporté avec elles les économies de leurs clients. La France n’est pas à l’abri de connaitre un jour des situations similaires. Par ailleurs, si tout est numérique, rien de plus simple pour la banque de bloquer vos transactions pour une raison ou une autre. Pour ne pas avoir été un bon citoyen aux yeux de l’État par exemple. Nous pencherions alors vers un totalitarisme dangereux.
Bitcoin et les cryptomonnaies, les bouleversements à venir
Bitcoin, ultime recours de bien des populations
L’adoption de masse des cryptos, traduite par l’envolée de la courbe en S présentée un peu plus tôt dans cet article, n’a pas encore eu lieu. Elle sera probablement propulsée par la diffusion au sein de la société de cas d’usages concrets et de moyens d’accès simples et pratiques. Ces cas d’usages ne sont pas encore arrivés en Europe, car le système monétaire de nos pays reste robuste. L’euro, quoi qu’on en dise, reste pour l’instant une monnaie forte à l’échelle du monde.
Toutefois, ce n’est pas le cas de nombreuses autres régions, en Amérique Latine ou en Afrique par exemple, soumises à une hyperinflation affolante. Venezuela, Argentine, Nigéria… Dans ces pays, la crypto, et surtout Bitcoin, se développent à vitesse grand V. Seul recours pour des populations souvent non bancarisées pour tenter de sauver leurs économies d’une monnaie qui se dévalue de plus en plus vite. En comparaison de ce rythme effréné de perte de valeur, la volatilité de Bitcoin semble bien ridicule. Une volatilité qui tendra vers la baisse à mesure de l’accroissement de la capitalisation boursière du Bitcoin. À capitalisations égales, il n’y a pas de raisons pour que le Bitcoin soit plus volatile que l’or.
Pour posséder du Bitcoin, il suffit d’un smartphone, l’objet le plus répandu sur la planète. Bien plus qu’un compte bancaire dont sont dépourvus beaucoup d’individus. Bitcoin apporte une solution concrète à ces populations pour sauvegarder leur épargne et réaliser des transactions.
Les cryptos, une question de génération
Aux baby boomers de l’après-guerre s’opposent bien souvent le point de vue des millenials sur la question de la technologie. Les millenials ce sont les générations X, Y et Z. La génération X née de 1965 à 1989. La génération Y de 1980 à 2000. Et la génération Z après les années 2000. Ces dernières, Y et Z sont nées avec la technologie et internet. Particulièrement pour la génération Z, le numérique est la norme, il n’est donc pas étonnant de les voir si facilement adopter les cryptos et faire naviguer leur argent sur internet.
Ces nouvelles générations adorent les cryptos et nul doute qu’elles n’éprouveront aucune difficulté à les adopter. Et elles sont d’ailleurs en train de le faire. Sauf que pour le moment, le pouvoir financier, entre les mains de baby boomers récalcitrants, s’oppose de toutes ses forces à cette adoption. Sauf que le temps des baby boomers est bientôt révolu. Le passage de relais entre l’ancienne et la nouvelle génération s’effectuera inexorablement. Et cette nouvelle génération sera celle qui sera demain au manettes de la société. Nul doute alors que les cryptomonnaies, si leur proposition de valeur est reconnue, connaitront alors l’essor qui leur revient de droit.
La menace qui pèse sur Bitcoin, les cryptomonnaies et sur l’Europe
Le risque est multiple, car les enjeux inhérents à l’adoption de cette nouvelle technologie sont colossaux. Le risque est du côté de ce jeune secteur en plein boom, les cryptos. Mais il est aussi du côté de l’Europe et de sa capacité à maintenir une position de leader géopolitique et technologique sur la scène mondiale.
Un risque géopolitique pour l’Europe d’abord. Car comme dans les années 90’ lorsqu’elle a refusé de prendre le virage internet, elle risque de reproduire les mêmes erreurs avec les cryptomonnaies. Elle prendrait alors un retard considérable par rapport à la concurrence dans le développement de cette technologie. Cela, malgré les nombreuses startups déjà présentes sur le territoire et en voie de devenir les futurs géants de demain.
Un risque d’échec des cryptomonnaies aussi. Si les États décident dans un élan mondial de s’unir pour interdire les cryptos afin de sauvegarder leur souveraineté monétaire, Bitcoin risque d’en prendre un sacré coup. Toutefois, ce ne semble pas être la direction prise ces dernières années. Les gouvernements se dirigent plutôt vers une régulation qu’une interdiction.
Les enjeux derrière les cryptomonnaies
En revanche, cette régulation pourrait être trop restrictive dans un premier temps, surtout en Europe. Les pays qui auront régulé de manière trop forte et trop précipitée le secteur crypto se verront dépassés technologiquement par leurs voisins, plus souples. À la traîne face à la concurrence, ils devront inévitablement revoir leur copie. Mais ils s’en rendront compte probablement trop tard, comme pour internet.
Le risque pour l’Europe serait de tuer via une régulation abusive tous les futurs géants qui auraient pu tirer son économie vers le haut. Ces startups seront forcées de migrer vers d’autres pays. Mais il ne faut pas se voiler la face, l’Europe ne tuera pas les cryptos. Elle se mettrait par cet acte simplement à l’écart de l’écosystème qui continuerait de croître sans elle et de se développer partout ailleurs dans le monde.
Les cryptos finiront-elles par être adoptées ? Auront-elles la possibilité de propager cette révolution monétaire, cet « internet de la monnaie » à l’ensemble de la planète ? Ou seront-elles stoppé par des États s’accrochant de toutes leurs forces à leur pouvoir monétaire ? Nul ne le sait. Mais à interdire quelque chose qu’ils jugeaient jusqu’alors comme une blague, ils ne feront que mettre en évidence la justesse de la proposition de valeur du Bitcoin et des cryptomonnaies. Seul l’avenir dira si, à l’image d’internet, ces monnaies du futurs seront capables de révolutionner le monde.
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