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Les brèves du 6 févr. 2024
Binance se conforme aux régulateurs et retire Monero (XMR)
Conformité oblige. La crypto-bourse Binance est sous pression des régulateurs financiers du monde entier, tout particulièrement aux États-Unis. Même après avoir payé 4,3 milliards de dollars d'amendes suite à un accord avec le Department of Justice (DoJ), la plateforme d'échange crypto est toujours harcelé judiciairement par la Securities and Exchange Commission (SEC). Est-ce ce qui a poussé l'exchange à sa décision du jour ?
En tout cas, ce mardi 6 février 2024, Binance a annoncé officiellement le retrait de Monero (XMR) en même temps que 3 autres projets - ANT, MULTI et VAI. Ainsi, les opérations de trading sur les paires XMR/BNB, XMR/BTC, XMR/ETH et XMR/USDT seront stoppées dès le mardi 20 février 2024. Attention : les dépôts seront également arrêtés à cette date, et tout virement de XMR à partir du 21 février ne sera pas crédité sur les comptes Binance.
Quant aux retraits, les utilisateurs de Binance auront jusqu'au 20 mai 2024 pour transférer leurs XMR vers un endroit qui voudront bien d'eux. Binance cède à ses obligations devenues impérieuses de conformité pour pouvoir continuer ses activités. La cryptomonnaie Monero, favorisant la protection de la vie privée grâce à l'anonymat de ses transactions, aura donc été finalement bien sacrifiée sur l'autel de cette toute-puissante conformité.
Les brèves du 31 janv. 2024
Un casse à 113 millions $ en XRP : les wallets de Chris Larsen compromis
Les piratages sont malheureusement monnaie courante dans la cryptosphère. Toutes les combines sont bonnes pour réussir à voler de précieux actifs numériques, comme le phishing (hameçonnage) ou les ransomwares (rançongiciels) notamment. Et personne n’est épargné puisque, cette fois, c’est Chris Larsen - le co-fondateur et président de Ripple Labs - qui s’est fait dérobé des millions de XRP.
Au moins 213 millions de XRP dérobés à un des fondateurs de Ripple
C’est l’analyste et enquêteur de transactions blockchains ZachXBT (@zachxbt) qui a été dans les premiers à détecter - et à révéler sur le réseau X - ce nouveau piratage de cryptomonnaie. Selon ses calculs, environ 213 millions de XRP ont ainsi été dérobés. Soit l’équivalent de près de 112,5 millions de dollars au moment du crime.
Mais, malgré l’importante quantité de XRP volés, il ne s’agit pas là de wallets de crypto-bourses ou de la société Ripple elle-même. En effet, peu après la révélation de ZachXBT, le co-fondateur et actuel président (chairman) de Ripple Labs, Chris Larsen, a annoncé que c’était en l’occurrence ses wallets privés qui ont été siphonnés.
« Hier, il y a eu un accès non autorisé à quelques-uns de mes comptes XRP personnels (et non pas ceux de Ripple). Nous avons pu rapidement détecter le problème et notifier les plateformes d’échange cryptos pour geler les adresses concernées. Les forces de l'ordre sont déjà impliquées. »
Chris Larsen
En effet, le ou les hackers ont eu la mauvaise idée d’essayer d’échanger/blanchir leurs XRP bien mal acquis via divers exchanges. Les crypto-bourses Binance, Kraken et OKX notamment auraient reçu les cryptomonnaies volées à Chris Larsen. La mauvaise nouvelle arrive alors que le groupe Ripple est toujours confronté à la SEC (Securities and Exchange Commission) des États-Unis dans la classification du XRP comme valeur mobilière (security).
Les brèves du 30 janv. 2024
Le Liechtenstein accepte Bitcoin et les cryptos via le service xMoney de MultiversX (EGLD)
Petit à petit, des nations entières réalisent le potentiel monétaire des cryptomonnaies comme Bitcoin (BTC). Si le cas du Salvador de Nayib Bukele reste encore unique dans son degré d’adoption, d’autres pays s’y mettent sérieusement. Aujourd’hui, c’est la Principauté du Liechtenstein, à la frontière entre la Suisse et l’Autriche, qui plonge à son tour plus profondément dans la cryptosphère.
C’est grâce au réseau blockchain de MultiversX (EGLD) que le Liechtenstein réalise cette crypto-avancée. En effet, son service de paiements xMoney permet de régler en cryptomonnaies - Bitcoin, Ethereum (ETH), EGLD, et d’autres - différents services administratifs du petit État.
Parmi ces services administratifs, les frais de licences commerciales, les enregistrements de marques, les extraits du registre du commerce et les extraits du registre de la famille peuvent donc maintenant être réglés via le réseau de crypto-paiements supporté par la blockchain MultiversX.
Les brèves du 22 janv. 2024
Pression vendeuse : FTX aurait vendu 1 milliard $ d’ETF Bitcoin de Grayscale (ex-GBTC)
Même en faillite, FTX fait baisser le marché. Si le cours de Bitcoin a réussi à atteindre un bref plus haut à 49 000 dollars le premier jour de cotation des ETF BTC au comptant (le 11 janvier dernier), c’est depuis les vendeurs qui mènent le marché, avec un bitcoin revenu sous les 41 000 dollars. D’après une information tombée ce jour, cette pression vendeuse pourrait être en partie due à la défunte plateforme FTX. En effet, ses liquidateurs auraient vendu massivement des parts de l’ETF Bitcoin de Grayscale (son ancien fonds GBTC, fraîchement converti).
FTX aurait liquidé ses 22 millions de parts de l’ETF Bitcoin de Grayscale
Depuis le 10 janvier 2024, Grayscale Investments fait partie des 11 heureux élus à avoir eu le feu vert de la Securities and Exchange Commission (SEC) pour coter en bourse leur ETF Bitcoin au comptant. Dans le cas spécifique de Grayscale, il s’agissait plus précisément de la conversion de son fonds Grayscale Bitcoin Trust (GBTC) lancé en 2013.
Si, avec celui de BlackRock, l’ETF de Grayscale a connu de forts volumes (battant ses records en tant que GBTC), ces volumes avaient tendance à être à la vente plutôt qu’à l’achat. Et pour cause !
En effet, selon des « données privées » que CoinDesk aurait récemment examinées, la plateforme FTX (placée en faillite depuis novembre 2022) aurait vendu toutes ses 22 millions de parts de l’ETF BTC spot de Grayscale ! Cela représente près d’1 milliard de dollars de vente à elle seule.
Comme l’explique CoinDesk, la pression vendeuse devrait « s’atténuer » désormais, maintenant que FTX aurait fini sa liquidation exceptionnelle, due aux besoins de sa faillite. Il ne reste en effet plus aucune part du GBTC, devenu ETF Bitcoin au comptant, de Grayscale à la crypto-bourse fondée par Sam Bankman-Fried.
Les brèves du 21 déc. 2023
Coinbase : L'exchange obtient l'enregistrement PSAN en France
Un pas de plus pour l'Europe - Coinbase, le géant américain des cryptomonnaies, vient d'obtenir l'enregistrement de Prestataire de Services sur Actifs Numériques (PSAN) en France. Selon CNBC, la plateforme d'échange aurait obtenu l'approbation de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF). L'information a par la suite été directement confirmée par l'exchange sur son compte X.
Avec cette nouvelle accréditation, Coinbase est désormais en mesure d'offrir une gamme étendue de services en France incluant la garde sécurisée d'actifs numériques, l'achat et la vente d'actifs numériques en monnaie fiduciaire, l'échange d'actifs numériques contre d'autres actifs numériques ainsi que l'exploitation d'une plateforme de trading d'actifs numériques.
Ce développement intervient à un moment stratégique, alors que l'Union Européenne est en passe de déployer le règlement MiCA et que Coinbase fait face à quelques déboires réglementaires outre-atlantique.
Par ce biais, la France se positionne de plus en plus comme un hub crypto de premier plan. Le cadre réglementaire adopté semble, en effet, séduire certaines entreprises en quête d'un marché régulé. Pour preuve, les plateformes d'échange OKX et Gemini ont précédé Coinbase, il y a quelques jours, en obtenant toutes les deux le Graal de l'enregistrement PSAN.
Une tendance vouée à se poursuivre ? Nous ne manquerons pas de décrypter tout cela dans les prochains mois...
Les brèves du 15 déc. 2023
Ternoa annonce le déploiement d'un layer 2 Ethereum pour 2024
Ternoa to Ethereum. Dans le domaine des NFT, la blockchain Ternoa s'impose comme une version augmentée de premier ordre. Un projet destiné à répondre au « fossé de confidentialité » qui existe actuellement dans le Web 3. Et au cours de ses recherches, une évidence s'est imposée à ses développeurs. Ses protocoles et infrastructures dédiés doivent devenir accessibles aux projets du réseau Ethereum. C'est la raison pour laquelle le projet Ternoa annonce une récente mise à jour sur sa feuille de route. Objectif : déployer un layer 2 au cours de l'année 2024.
Le Journal du Coin fournit des services d’infrastructure Web3 et opère un nœud Ternoa.
Ternoa se lance dans l'interopérabilité multichain
La blockchain Ternoa s'est rapidement imposée comme un acteur majeur du secteur des NFT. Un projet qui a récemment embarqué le Journal du Coin dans sa révolution en cours du Web 3. Avec comme principal objectif, une vision présentée comme augmentée des jetons non fongibles actuels.
Et, afin de poursuivre cette démarche innovante, les responsables de Ternoa sont prêts à envisager toutes les options disponibles. C'est en tout cas ce que vient d'expliquer Michael Canu, PDG de ce projet made in France. Au programme : « la nécéssite d'une interopérabilité multichain ». Cela suite à de nombreuses rencontres avec des experts blockchain du monde entier.
« Ces rencontres ont confirmé une chose : Ternoa doit devenir accessible aux projets de l’écosystème Ethereum en 2024. Aujourd’hui, le plus grand pool de développeurs, de cas d’utilisation et d’écosystème du web3, devenir disponible sur Ethereum change la donne. »
Michael Canu
Un layer 2 Ternoa pour 2024
Dans les faits, la phase dédiée à la « preuve de concept de l'interopérabilité Ethereum/Ternoa » est déjà terminée. Et, Michael Canu a également modifié sa feuille de route, afin de proposer un testnet de ce layer 2 pour le premier trimestre 2024. Le réseau principal (mainnet) est quant à lui prévu pour le deuxième trimestre.
Autant dire que l'année prochaine sera intense pour le projet Ternoa. D'autant plus si l'on considère la tendance haussière en train de s'installer sur le marché des cryptomonnaies, avec un Ethereum promis comme plus performant que le Bitcoin. Une double dynamique qui pourrait bien profiter à son jeton CAPS.
Le projet Ternoa se lance donc dans une nouvelle aventure Web 3. Avec comme objectif de rendre ses innovations dédiées au NFT accessibles aux développeurs du réseau Ethereum. Le tout à l'aide d'un layer 2 en capacité de répondre aux nécessités de sécurité de ce secteur. Un beau programme pour 2024.
Les brèves du 14 déc. 2023
Faille dans le code de Ledger : n'interagissez pas avec la DeFi
Ça chauffe pour Ledger. Ledger est l’une des entreprises fer-de-lance de l’industrie crypto française avec ses hardwares wallets. Malheureusement, une faille a été identifiée dans une partie du code utilisé pour connecter son wallet à la DeFi.
Faille de sécurité chez Ledger
NE CONNECTEZ PAS VOTRE LEDGER À LA DEFI AUJOURD’HUI.
Il y a quelques dizaines de minutes, l’internaute @MatthewLilley a alerté la communauté crypto de la présence d’une faille dans le code de Ledger.
Soyons rassuré, cette faille n’affecte pas directement les wallets Ledger, qui restent sécurisés. Toutefois, elle pourrait compromettre votre sécurité lors de l'interaction avec une application décentralisée.
Ainsi, il semblerait que la faille affecte la libraire connect-kit-loader de Ledger, qui permet de connecter son wallet à une application DeFi.
Origine de la faille et réaction de LEdger
Cependant, comme l’a précisé le développeur Banteg sur X, un bout de code malveillant visant à drainer les fonds a été introduit dans une librairie utilisée dans connect-kit-loader.
« Ledger demande d'utiliser connect-kit loader pour charger connect-kit, mais même si l'on suit les meilleures pratiques et que l'on épingle la version du loader, il récupère la dernière version de connect-kit >=1.0.0, <2.0.0. Cela a permis aux attaquants d'infiltrer un grand nombre de bibliothèques en compromettant uniquement connect-kit. la dernière version connue provenant de ledger est la 1.1.4. trois versions jusqu'à la 1.1.7 ont été publiées aujourd'hui, toutes doivent être considérées comme compromises. »
Explique Banteg sur X.
Un jeu de dépendances dangereux, qui peut, comme dans le cas présent, introduire des failles de manière pernicieuse.
Évidemment, les équipes de Ledger ont été identifiées sur X et la faille a également été mise en évidence sur le GitHub du projet. Par conséquent, la dépendance à la librairie vérolée devrait être retirée dans les plus brefs délais.
Ledger a de son côté communiqué sur le réseau social X :
« Nous avons identifié et supprimé une version malveillante du Ledger Connect Kit. Une version authentique est désormais proposée pour remplacer le fichier malveillant. N’interagissez avec aucune dApp pour le moment. Nous vous tiendrons informés au fur et à mesure de l'évolution de la situation. Votre appareil Ledger et Ledger Live n’ont pas été compromis. »
En attendant, prudence est mère de sûreté. Nous allons laisser la DeFi pour un jour ou deux, et ne pas prendre le risque d'interagir avec une application DeFi avec notre wallet Ledger.
Les brèves du 8 déc. 2023
IBM dévoile OSO sa solution de cold storage pour les cryptomonnaies
Cela fait plusieurs années que le géant IBM s’intéresse de près aux cryptomonnaies. Malgré des rumeurs concernant la cessation de leur équipe dédiée à la blockchain en 2021, IBM a continué de poursuivre ses recherches dans le domaine. Récemment, l’entreprise a annoncé une nouvelle solution de stockage à froid pour les cryptomonnaies, baptisée Hyper Protect Offline Signing Orchestrator (OSO).
IBM dévoile sa solution de cold storage
Mardi 5 décembre, les équipes d'IBM ont annoncé le lancement d’une nouvelle solution de cold storage pour les cryptomonnaies.
« IBM annonce aujourd'hui IBM Hyper Protect Offline Signing Orchestrator (OSO), une nouvelle technologie qui facilite le déploiement de solutions de stockage à froid pour les actifs numériques, et qui vient compléter son portefeuille de solutions informatiques confidentielles. »
Explique l'annonce.
Une solution destinée aux institutionnels
Cette solution s’adresse principalement aux gros comptes et aux investisseurs institutionnels qui travaillent avec de larges montants. L’objectif derrière ce projet était de remédier aux limitations rencontrées par les solutions existantes.
Par exemple, en retirant la nécessité pour les utilisateurs d'effectuer des procédures manuelles pour l'exécution d'une opération de stockage à froid. En effet, ces opérations manuelles sont fréquemment la source d'erreurs dans la gestion des fonds.
« Hyper Protect OSO répond à la nécessité d'effectuer des procédures manuelles pour l'exécution d'une transaction de stockage à froid. Cela réduit le coût de l'administration et le risque inhérent aux interactions humaines et aux erreurs, en adoptant l'approche de confiance zéro pour toutes les solutions informatiques confidentielles d'IBM. »
Pour réaliser ce nouveau produit, l’entreprise a collaboré avec Metaco, un partenaire commercial de l'entreprise tech et fournisseur de garde d'actifs numériques. Nous retrouvons également des banques de premier rang parmi les partenaires du projet.
Évidemment, IBM n’est pas la seule grande entreprise tech à s’intéresser de près aux cryptos. Ainsi, le géant Microsoft a récemment réalisé un partenariat avec Consensys dans le cadre de son projet de décentralisation d’Infura.
Les brèves du 24 nov. 2023
Désastre Terra (LUNA) : Do Kwon sera extradé, mais vers les États-Unis ou la Corée du Sud ?
Un procès de plus s’annonce. La catastrophe du stablecoin algorithmique TerraUSD (UST) a marqué le véritable début du rude hiver crypto, en mai 2022. Après une cavale de plusieurs mois, Do Kwon - fondateur du réseau Terra (LUNA) et ex-CEO de Terraform Labs - avait été arrêté au Monténégro au mois de mars 2023. Cependant, les États-Unis viennent peut-être d’obtenir son extradition sur le sol US. À moins que ce soit en Corée du Sud ?
Un tribunal monténégrin valide l’extradition de Do Kwon aux USA
Ce vendredi 24 novembre 2023, le Tribunal de Podgorica (la capitale du Monténégro) vient de publier un communiqué de presse sur le cas du détenu Do Kwon. Selon la Cour, les « conditions légales pour l'extradition » du fondateur de Terra (devenu Terra Classic/LUNC) sont désormais « remplies ».
Les procureurs US, notamment, portent de nombreuses accusations contre l’ex-dirigeant de Terraform Labs, dont plusieurs charges de fraudes. Cependant, la décision finale vers quel pays sera extradé Do Kwon appartiendra au Ministre de la Justice du Monténégro. En effet, plusieurs juridictions - dont celle de Corée du Sud - ont aussi demandé l’extradition de l’accusé.
« (…) Les conditions légales pour l'extradition de l’accusé, à la demande du Ministère des Affaires étrangères des États-Unis d'Amérique, sont remplies (…). [Do Kwon] avait donné son consentement à être extradé vers les autorités compétentes de la République de Corée du Sud. (…) Plusieurs pays ayant demandé l'extradition, (…) le Ministre de la Justice décidera quel pays est prioritaire (…). »
Extrait de la décision du Tribunal de Podgorica au Monténégro
Suivant où sera extradé Do Kwon, ce dernier ne risquera pas les mêmes peines d’emprisonnement. En effet, les accusations cumulées contre lui aux USA peuvent l’amener jusqu’à 100 ans de prison au maximum, alors que du côté de la Corée du Sud, la peine maximale serait de 40 ans de prison. On comprend mieux pourquoi le fondateur de Terra préférait éviter l’extradition aux États-Unis.
Fraude crypto : le département de justice US saisit encore 9 millions d'USDT
Les scammeurs sont en danger. Pendant longtemps, les arnaqueurs et hackers opéraient en toute impunité sur le Web 3. Cependant, ces derniers sont désormais dans le collimateur des autorités, qui n’ont, semblerait-il, plus aucun mal à les appréhender.
9 millions d’USDT saisis aux États-Unis
Mardi 21 novembre, le département de Justice américaine a annoncé la saisie de 9 millions de dollars en USDT. En pratique, ces fonds ont été saisis auprès d’une organisation d’arnaqueurs.
Ainsi, les enquêteurs du département de Justice se sont alliés à ceux des services secrets pour tracer les fonds. Pour cela, ils ont identifié et tracé chacune des transactions des adresses suspectes. Cela leur a également permis d’identifier la manière dont les fonds étaient blanchis. Pourtant, les arnaqueurs avaient tenté de brouiller les pistes via du chain-hopping. Il s’agit d’une méthode qui consiste à faire transiter les fonds à travers une série de blockchains pour complexifier leur traçage.
Selon l’annonce et les documents de justice, les arnaqueurs se faisaient passer pour de faux conseillers en investissement. Ainsi, ils ciblaient des victimes puis réussissent à les convaincre d’acheter des cryptomonnaies.
Cependant, ils les font passer par de fausses plateformes et récupèrent directement les cryptomonnaies déposées par les utilisateurs.
« Le département espère que cette récupération d'actifs permettra aux plus de 70 victimes affectées par cette série d'escroqueries de tourner la page et d'obtenir un sentiment de justice. Cette saisie devrait également rappeler aux cybercriminels que, bien que le paysage actuel de l'écosystème des cryptomonnaies puisse sembler un moyen idéal de blanchir des gains mal acquis, les forces de l'ordre continueront à développer l'expertise nécessaire pour suivre l'argent et le saisir pour les victimes. »
Effectivement, les forces de l’ordre ont de plus en plus d’outils pour suivre les fonds. C’est notamment cela qui a permis de récemment condamner un Français à l’origine du vol de 3 millions de dollars.
Les brèves du 21 nov. 2023
Changpeng Zhao, le PDG de Binance, va démissionner
Depuis la fin de cet après-midi, nous étions informés que le ministère de la Justice américain, le DoJ, préparait une annonce importante relative au règlement du litige qui l'oppose à Binance avec une paix négociée autour d'une amende de 4,3 milliards de dollars.
Mais alors que l'annonce officielle se fait attendre, des murmures commencent à circuler dans les coulisses. Des sources proches du média Forbes indiquent que CZ, le dirigeant de Binance, serait en négociation avec le régulateur et aurait accepté de démissionner. Il garderait la part majoritaire de Binance.
Par ailleurs, CZ devrait plaider coupable de violation des règles anti-blanchiment d'argent. Il devrait être amené à comparaître devant un tribunal fédéral de Seattle. Ce plaidoyer fait partie d'un accord qui pourrait permettre à Binance de poursuivre ses opérations. L'accord implique également des accusations contre l'ancien Responsable de la conformité de Binance, Samuel Lim
Le DoJ tiendra une conférence à 21 h avec des membres de la CFTC. Affaire à suivre sur le Journal du Coin.
Les brèves du 20 nov. 2023
Les USA réclament 4 milliards de $ à Binance pour mettre fin à leur procédure pénale
Le prix de la paix. D'après une récente publication de Bloomberg, le Department of Justice américain (DoJ) aurait requis de Binance le versement de 4 milliards de dollars pour clore les litiges en cours contre la plateforme crypto. Cette information proviendrait de sources liées à l'affaire.
Il est important de souligner que Binance Holdings, ainsi que sa filiale américaine Binance US, sont depuis plusieurs années sous le regard scrutateur du ministère de la Justice des USA. Des négociations avec la plateforme de Changpeng Zhao auraient permis de conclure à cette proposition. Ces négociations incluent la possibilité d'accusations criminelles, entre autres : blanchiment d'argent, fraude bancaire.
Affaire à suivre, sur le Journal du Coin