Les NFT ont toujours le vent en poupe – Alors que le monde de la crypto européenne est en plein psychodrame et qu’on se demande à quelle sauce on va être mangé, certaines collections de NFT continuent gentiment à s’arracher à prix d’or ! Il semble qu’il y ait définitivement un marché à part pour les œuvres d’art numériques et la vente récente d’un Azuki pour plus d’un million de dollars le confirme. Allons voir de plus près de quoi il s’agit.
Une collection de NFT originale à plus d’un titre
Étant donné le caractère hautement subjectif du domaine de l’art en général, il apparaît compliqué de vous dire ce que nous pensons réellement de cette collection. Certains trouveront ça extraordinaire ! Pendant que d’autres n’y verront que des jpeg japonisant… Il en va ainsi pour l’art numérique depuis l’avènement des fameux NFT. On va essayer de garder la tête froide. De ne pas se laisser étourdir par tous ces millions de dollars et de simplement vous parler des Azuki.
Chiru Labs est une start-up basée à Los Angeles. Elle a lancé sa collection de NFT en janvier dernier. Les fondateurs sont quatre anonymes qui se font appeler : ZAGABOND, 2pm.flow, location tba et HoshiBoy. Ces derniers disent avoir travaillé dans des boîtes comme Google, Facebook ou encore chez des géants de la DeFi. Il existe 10 000 avatars animés dans la collection, en voici quelques uns pour vous faire une idée de l’ambiance.
Selon l’analyste NFT de The Block Research, Thomas Bialek, sa popularité a été motivée par plusieurs facteurs :
- Azuki est l’un des premiers projets sur le thème d’avatars animés à devenir grand public
- l’expérience de l’équipe dans les grandes sociétés technologiques et de la DeFi
- des initiatives originales dans la feuille de route du projet : accès à des réductions sur des biens physiques « éternellement » ainsi que le jeton de gouvernance et de DAO le $BEAN.
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Azuki # 9605 est parti pour 1,4 millions de dollars
L’idée de l’équipe est d’offrir une expérience avancée à l’utilisateur. De ne pas se contenter de proposer des illustrations. C’est ainsi que la possession d’un Azuki vous donne un accès privilégié à The Garden, et franchement ça donne envie :
«The Garden (Le Jardin) est un coin d’Internet où l’art, la communauté et la culture fusionnent pour créer de la magie. Les frontières entre les mondes physique et numérique s’estompent et les règles sont réécrites.»
Extrait de la présentation du projet – Source : Site officiel du projet
C’est ainsi que les ventes des Azuki ont dépassé les 500 millions de dollars de volume de ventes à ce jour sur OpenSea selon The Block Research. Ses 10 ventes les plus élevées se situent entre 353 000 et 1,4 million de dollars. Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à notre Azuki. Le Azuki # 9605 est le deuxième plus rare de la collection. Il s’est vendu mercredi dernier pour la somme de 420,7 ETH soit 1,4 millions de dollars le jour de la vente. Voici la bête :
Dans ce nouveau monde où les avatars sont la règle, on peut vous dire que le vendeur est un membre actif de la RedBeanDAO qui se présente comme « trebooomin » sur Twitter. Le vendeur, lui, serait un certain Jason dont le compte Twitter est Bitcoin4Freedom. Voilà pour les présentations, vous savez tout sur cette affaire.
Les ventes des NFT Azuki talonnent les meilleures collections du marché. Les CryptoPunks ou les Bored Ape Yacht Club (BAYC) ont un sérieux concurrent dans les galeries numériques des amateurs du genre. Mais au-delà de l’art décoratif, tout un ensemble d’utilisations des NFT se profile à l’horizon et nul doute qu’ils seront utilisés dans le futur. En attendant, un usage plus pragmatique a fait parler de lui autour de la guerre en Ukraine.
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