Sam Bankman-Fried continue de faire des vagues avec ses publications sur Twitter, une agitation qui gêne la nouvelle direction de FTX.
Sam Bankman-Fried, un ancien PDG trop bruyant
Il ne s’est pas fait tout petit. Dans une série de tweets du 16 novembre dernier, FTX a partagé le communiqué de son nouveau PDG, John Ray, qui se charge de la restructuration de l’entreprise, par rapport aux déclarations publiques de Sam Bankman-Fried.
Les publications soulignent que, le 11 novembre, Sam Bankman-Fried a démissionné de FTX International, de la branche américaine de la bourse crypto, d’Alameda Research, ainsi que des filiales directes et indirectes de ces entreprises. Il n’a donc « plus de rôle à jouer » au sein de toutes ces sociétés.
La direction de FTX est obligée de réagir face aux récents tweets de Sam Bankman-Fried, dont certains ont fait un bilan synthétique du désastre FTX, tout en proposant des solutions pour redresser l’entreprise.
L’ancien PDG de FTX a même précisé qu’il pourrait « arriver à quelque chose » pour remettre la bourse crypto sur les rails. Il oublie cependant le fait, qu’officiellement, il n’occupe plus aucun poste au sein de la société.
Il appartient maintenant à John Ray de gérer la faillite de la société, qui s’est placée sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Le nouveau de PDG de FTX dispose de solides expériences dans ce domaine. Il avait notamment supervisé la procédure de faillite d’Enron, à hauteur de 23 milliards de dollars.
Sam Bankman-Fried attise la colère des victimes de FTX avec ses déclarations tonitruantes et improbables sur Twitter. Il devrait plutôt se concentrer sur sa défense, car il devra bientôt rendre des comptes à la justice.
