On le sait tous, en France, il n’est pas de bon ton de parler “salaire”. L’argent reste un sujet quasi-tabou qu’il est difficile d’aborder dans de nombreux contextes. Selon une enquête réalisée en 2022 par Harris Interactive, seuls 44 % des Français connaissent les revenus d’au moins un de leurs amis. Et c’est une question qu’ils préfèrent ne pas poser. Certes, ne pas se mêler des affaires des autres, c’est sans doutes une marque de respect, mais cela peut aussi vous faire rater de précieuses informations lorsqu’il s’agit de déterminer vos exigences au moment de votre embauche.
Le Journal du Coin vous propose cet article promotionnel en collaboration avec Jobbio.
Même dans les métiers qualifiés de la tech, l’argent est tabou
Les travers culturels qui interdisent de parler d’argent ou de salaires peuvent s’avérer désavantageux à plusieurs égards. Et si l’on ne parle déjà pas d’argent en général, il est encore beaucoup plus difficile d’aborder ce sujet dans l’environnement de travail. En outre, si vous n’avez pas une idée précise de ce que gagnent vos pairs, il est vraiment difficile d’évaluer si ce que vous recevez est juste.
Toutefois, ces comportements commencent peut-être à évoluer chez les jeunes travailleurs français. En cause, l’annonce du report de l’âge légal de la retraite à 64 ans pour les personnes nées après 1968, et une véritables crise du coût de la vie. Une nouvelle donne qui touche de manière disproportionnée les personnes âgées et les familles monoparentales, selon une récente de l’organisation caritative Secours Catholique.
L’Europe à l’aide des salariés
La directive européenne sur la transparence des rémunérations a également contribué à faire évoluer les mentalités. Elle impose aux États membres de l’UE, dont la France, d’inclure des mesures de transparence dans leur législation. Cela concerne l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes, l’obligation de transparence des rémunérations avant l’embauche, le droit à l’information des salariés sur les données salariales, ainsi que l’interdiction des clauses de confidentialité sur les rémunérations.
Les pays ont trois ans pour mettre en œuvre la directive. Les changements se feront donc lentement. Mais en attendant, comment fixer vos prétentions salariales lors d’un entretien d’embauche de manière optimale ? Si un recruteur peut parfois vous poser cette question lors d’un premier appel de sélection, il est plus courant que cette discussion ait lieu vers la fin du processus de recrutement. Quel que soit le moment de transparence et de négociation choisi, la compréhension de votre propre valeur sera nécessaire pour y répondre correctement.
Ne vous sous-estimez pas
Assurez-vous d’avoir déjà fait des recherches sur la fourchette de salaire typique pour des postes similaires dans votre secteur d’activité. Il faut tenir compte de facteurs tels que le lieu de travail, l’expérience, le niveau de rémunération actuel et la formation. Des sites web comme Glassdoor et PayScale peuvent s’avérer très utiles à cet égard en vous aidant à fixer vos prétentions.
Veillez à ne pas vous contenter d’un chiffre arbitraire. Formulez votre demande en fonction de la valeur que vous pensez apporter à l’entreprise. Mettez en avant vos compétences, votre expérience et vos réalisations qui justifient à vos yeux le salaire que vous souhaitez obtenir. Si vous ne voulez pas être trop précis, vous pouvez donner une fourchette. Vous disposerez ainsi d’une marge de manœuvre pour négocier si nécessaire.
N’oubliez pas de tenir compte de la rémunération totale, car le salaire n’est qu’un des éléments de l’ensemble de la rémunération. Les avantages sociaux, les cotisations de retraite, les primes, les options d’achat d’actions et d’autres avantages peuvent avoir un impact significatif sur la valeur globale de l’offre et peuvent/doivent être pris en compte.
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Le Journal du Coin Job Board est l’endroit idéal pour concentrer vos recherches. Par exemple, vous y retrouverez les trois entreprises ci-dessous qui recrutent.
Atos :
Basée à Bezons, Atos est une multinationale française de services informatiques et de conseil, leader mondial de la transformation numérique. Elle possède des bureaux dans le monde entier, emploie 105 000 personnes. Elle réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 11 milliards d’euros. Ainsi, l’entreprise est un leader européen du cloud, de la cybersécurité et de l’informatique haute performance. Elle fournit des solutions de bout en bout sur mesure pour tous les secteurs dans 69 pays. La société recrute actuellement sur des emplois tech en France pour des postes variés que vous pouvez découvrir ici.
PwC :
Il s’agit de l’un des quatre grands réseaux mondiaux de services professionnels. PwC est présent dans le monde entier avec des bureaux dans 151 pays, employant plus de 364 000 personnes. Ainsi, la société est connue pour ses services dans les domaines de l’assurance, de la fiscalité et du conseil. En France, PwC Société d’Avocats est membre de PricewaterhouseCoopers International Ltd. Elle appartient au réseau international des entités françaises et internationales opérant et fournissant des services professionnels sous la marque PwC. Vous pouvez consulter les offres d’emploi dans les domaines du conseil, de la finance et plus encore. Voir tous les postes à pourvoir.
CGI :
Fondée au Canada en 1976, CGI est l’une des plus grandes sociétés de services-conseils en TI et en affaires dans le monde. Les 80 000 membres de son équipe viennent d’horizons divers et travaillent dans 21 secteurs d’activité, sur 400 sites, y compris en France. L’objectif de la société est de résoudre les problèmes complexes liés à l’informatique et à la gestion des entreprises de premier plan. L’entreprise propose des emplois tech à Paris, Montpellier, Tours et Lyon. Voir les offres d’emploi.
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