Goldman Sachs a encore récemment fait démonstration de son hostilité envers Bitcoin, mais JPMorgan – l’autre méga-banque internationale – semble avoir retourné sa veste pour de bon. La bonne tenue du cours prouverait qu’il est une classe d’actif « mâture ».
Bitcoin réussit haut la main son stress test de crise financière
La multinationale bancaire JPMorgan Chase & Co a fait un sacré chemin depuis que son PDG, Jamie Dimon, avait qualifié Bitcoin de « fraude ». Déjà, courant mai, on apprenait que JPMorgan acceptait les plateformes d’échange Coinbase et Gemini comme clients.
Et dans un rapport récent révélé par Bloomberg, JPMorgan va même jusqu’à dire que le comportement de Bitcoin a été « majoritairement positif » suite aux krachs de la mi-mars sur l’ensemble des marchés.
Dans ce rapport intitulé « La cryptomonnaie passe son premier stress test : or numérique, pyrite, ou quelque chose entre les deux » les experts de JPMorgan analysent les variations de cours de Bitcoin, et les comparent avec d’autres classes d’actifs.
Ainsi, même au pire moment de la panique liée à la pandémie du COVID-19, sa valorisation en dollars n’est que brièvement passé en dessous de ses coûts de production.
Bitcoin : plus une « action » que de « l’or » ?
La bonne réaction de Bitcoin, et des cryptomonnaies en général, font dire aux analystes de JPMorgan que cela leur assure une certaine « longévité en tant que classe d’actifs ».
Toutefois, leurs mouvements de prix semblent indiquer que les cryptoactifs continuent d’être « utilisés davantage comme un véhicule de spéculation que comme un moyen d’échange ou une réserve de valeur. »
Cela reste cependant à relativiser avec d’autres classes d’actifs. Ainsi, bien que Bitcoin ait connu une forte baisse de liquidité au plus fort de la crise, cette liquidité s’est rétablie tout aussi vite.
Toutes ces bonnes performances de Bitcoin en 2020 font dire aux experts de la JPMorgan que cela démontre la croissance et la maturation du marché.
Tous les voyants semblent au vert pour l’avenir proche de Bitcoin. En plus du sursaut d’intérêt des investisseurs institutionnels pour les cryptos, même de très grandes banques – jusqu’ici réfractaires – admettent désormais le potentiel de Bitcoin.
