Tether rassure sur les réserves financières de son stablecoin USDT

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Un beau pactole pour l’USDT – La société Tether, issue du même groupe (iFinex) que la crypto-bourse Bitfinex, est depuis un bon moment harcelée par la justice américaine. Souhaitant redorer la réputation de son stablecoin USDT, Tether joue désormais régulièrement le jeu de la transparence. Les dernières déclarations sur ses réserves sont très encourageantes.

Tether consolide les réserves de l’USDT

Pour assurer l’indexation de son stablecoin USDT sur le dollar américain (USD), Tether doit posséder des réserves de liquidités équivalentes. Cela afin de pouvoir échanger 1 USDT contre 1 USD quoi qu’il arrive.

Jusqu’ici, et malgré des spéculations (vaines) de ventes à découvert, Tether a parfaitement réussi ce pari. La composition de ses réserves semblait toutefois un peu trop déséquilibrée en faveur des papiers commerciaux (des bons de trésorerie émis par une entreprise). Mais cela aurait été récemment rééquilibré selon Paolo Ardoino, directeur de la technologie (CTO) de Tether.

Moins de bons d’entreprises, plus de bons du Trésor US

Pour éclaircir son tweet ci-dessous, il y explique dans un premier temps que la proportion des réserves de l’USDT en bons du Trésor américain (T-bills) a augmenté de 43,5 % (au 30 juin 2022) à 58,1 % (au 30 septembre 2022).

Dans le même temps, la valeur totale des papiers commerciaux (CP) est passée sous la barre des 50 millions de dollars. Autrement dit, très peu à la vue des 68 milliards d’USDT émis (nécessitant autant d’équivalents dollars en liquidités).

Tether renforce son USDT à coups de bons du Trésor US.
Compte Twitter @paoloardoino

Contrairement aux obligations d’entreprises, les bons du Trésor US sont réputés à « risque zéro de défaut », puisque soutenu par les États-Unis. De quoi rassurer les plus sceptiques sur la solidité de l’USDT ? D’autant que, côté transparence, Tether s’est offert en août les services d’un poids lourd de l’audit : BDO Italia.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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