Cryptomonnaies : Ripple obtient des licences de transmetteur de fonds au Texas et à New York
Changement de cap réglementaire ? Le projet Ripple vient de marquer un point décisif dans sa conquête du marché américain en obtenant des licences de transmetteur de fonds au Texas et à New York. Une avancée stratégique qui lui permet d’offrir des solutions de paiements transfrontaliers aux États-Unis. Mais sa volonté de surfer l’effet Trump ne lui permet pas encore de clore son dossier réglementaire auprès de la SEC.
- Ripple a obtenu des licences de transmetteur de fonds au Texas et à New York, marquant une avancée stratégique sur le marché américain.
- Ces licences renforcent la capacité de Ripple à opérer légalement aux États-Unis, malgré les défis réglementaires persistants posés par la SEC.
Ripple décroche des licences cruciales
Depuis le début de l’année – et l’arrivée au pouvoir de Donald Trump – le projet Ripple semble renaître de ses cendres. Avec la perspective de pouvoir enfin développer tout son potentiel sans se heurter à des freins réglementaires persistants.
C’est en tout cas le souhait formulé par son PDG, Brad Garlinghouse. D’autant plus avec l’aide d’un possible retour d’ascenseur du 47e président des États-Unis, suite à son soutien financier très actif tout au long de sa campagne.
Un contexte visiblement favorable pour ce « fournisseur d’infrastructure d’actifs numériques pour les institutions financières ». D’autant plus avec la récente obtention de deux nouvelle licences de transmetteur de fonds pour les États du Texas et de New York. Avec la perspective de proposer ses services de paiements transfrontaliers aux utilisateurs américains.
« Ripple a récemment obtenu des licences de Money Transmitter (MTL) clés à New York et au Texas – deux États où Ripple a connu une forte demande de paiements mondiaux en temps réel de la part des banques et des entreprises de cryptomonnaies – ce qui porte le total à plus de 50 MTL. »
Ripple
Une victoire réglementaire qui en annonce d’autres ?
Une véritable victoire pour Ripple, si l’on considère la rigidité réglementaire de ces deux États. Car « le Texas et New York ont défini des réglementations et des exigences strictes en matière de licence avec des normes de conformité et une surveillance réglementaire solides ».
Avec ces nouvelles licences, Ripple détient désormais plus de 50 autorisations à travers différentes juridictions américaines. Ce qui lui permet de renforcer sa capacité à opérer légalement et efficacement sur le territoire des États-Unis.
Toutefois, la SEC ne semble pas vouloir lâcher le morceau au sujet de la cryptomonnaie XRP. Mais peut-être que l’arrivée de son nouveau responsable pro-crypto pour remplacer Gary Gensler va permettre de clore ce chapitre une bonne fois pour toute.
Avec plus de 60 licences dans le monde, le projet Ripple poursuit son développement. Mais quelle place va-t-il réellement rester à ce projet bloqué dans les méandres réglementaires de la SEC depuis 2020 ? Alors que, dans le même temps, les structures bancaires du monde entier se mettent à lancer leurs propres solutions internes. Une question de légitimité qui s’étend jusque dans le dossier de la réserve nationale promise par Donald Trump. La suite au prochain épisode.
Hugh B.
Passionné depuis de nombreuses années par l’univers décentralisé des cryptomonnaies et le développement du Web3 j’attache une grande importance à la vulgarisation pour rendre les choses compréhensibles et accessibles à tous. Je suis également un auteur publié.
