Le bout du tunnel pour Genesis ? En novembre 2022, de nombreuses entreprises ont été des victimes collatérales de l’effondrement de FTX. Parmi elles, Genesis Global Holdco s’est retrouvée dans l’incapacité de rembourser ses créanciers. Désormais, l’espoir semble renaître pour Genesis.
3,6 milliards de dollars : le montant colossal des dettes de Genesis
Fondée en 2013, Genesis Global Holdco est une société de la holding Digital Currency Group (DCG). Celle-ci opère des services de trading, lending et garde de crypto-actifs pour le compte de clients institutionnels.
Suite à l’effondrement de FTX et celui de Three Arrows Capital, l’entreprise n’a eu d’autre choix que de déclencher les procédures de faillite. Elle a ainsi déposé une demande de protection aux USA contre la faillite au titre du chapitre 11 en janvier 2023.
Bien que cela permette une pause pour restructurer l’entreprise, Genesis a d’importantes dettes. La société doit entre autres rembourser 630 millions de dollars en 2023 et 1,1 milliard de dollars en 2032.
Parmi ces dettes, la plateforme doit des millions de dollars à l’exchange Gemini. Cette dette a entraîné de nombreuses tensions entre les frères Winklevoss et Barry Silbert de DCG. Un premier accord avait été trouvé en février 2023 entre Genesis et DCG pour rembourser les utilisateurs lésés de Gemini. Désormais, c’est cette dette d’1,1 milliard de dollars que Genesis doit rembourser à Digital Currency Group.
Un nouvel accord conclu avec le Digital Currency Group
Dans un document de tribunal daté du mardi 29 août, nous avons appris l’existence d’un nouvel accord entre Genesis et Digital Currency Group.
La compagnie mère de Genesis va une fois de plus lui venir en aide. Pour cela, Digital Currency Group va contracter un prêt de 328,8 millions de dollars sur une échéance de deux ans, ainsi qu’un prêt de 830 millions de dollars à rembourser, lui, sur sept ans. En plus de cela, DCG paiera également 275 millions de dollars en quatre fois.
L’ensemble de cette manœuvre devrait permettre de restituer entre 65 et 90 % des fonds à ses créanciers. Néanmoins, il est important de noter qu’il s’agit là d’un accord de principe. Cela signifie que certains détails doivent encore être discutés par les deux entreprises pour arriver à un accord final.
De son côté, FTX, l’entreprise à l’origine de ces déboires, poursuit ses procès. Sam Bankman-Fried, son CEO, sera jugé le 3 octobre prochain, et 4 millions de documents à charge viennent d’être ajoutés au dossier.
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