Harmattan, la galerie d’art française crypto-friendly en avance sur son temps

Les NFTs sont de plus en plus en vogue – Pour certains, il ne s’agit que d’une simple mode, pour d’autres, les NFT constituent des ponts entre l’univers des cryptomonnaies et le réel. Quoiqu’il en soit, le monde de l’Art adopte de plus en plus les cryptos et les NFT. Petit zoom sur une galerie d’art en phase avec son époque !

La Galerie d’Art Harmattan est crypto-Friendly…

La Galerie Harmattan, est une galerie d’Art au pays du Mont-Blanc. Fondée par Nicolas Laborde la galerie évolue et se modernise pour accepter les cryptos. Ce passionné d’art parle de sa galerie avec passion :

Offrez-vous de l'art en échange de vos cryptomonnaies au sein de la galerie Harmattan

« J’ai fondé la Galerie Harmattan en 2001 sur une idée simple : présenter avec ma sensibilité ce que je trouve beau. J’avais 23 ans. Et depuis, je déniche et défends les artistes qui font que cette phrase est une vérité pérenne. Ce qui est beau dans l’absolu le reste à travers le temps.

Que l’artiste soit grand ou jeune … il n’y a que l’excellence de sa technique, la rareté ou l’originalité qui font que j’expose son travail. Je veux que le filtre de mon regard et de mon expérience assurent au client d’avoir choisi une œuvre d’art unique et belle. C’est un travail de chaque instant qui procure la fierté de montrer non pas le beau, mais le meilleur.

C’est avec cette seule exigence que j’offre de découvrir la quinzaine d’artistes que je représente. Je les remercie pour leur travail et leur confiance ; mais aussi, je remercie les amateurs avisés qui nous suivent dans cette extraordinaire aventure. Ils viennent du monde entier et prouvent que le beau n’est pas seulement intemporel, mais aussi universel. »

Depuis peu, le site vitrine de la galerie d’art partage une vision positive des cryptomonnaies et des NFTs.

Une curiosité à mettre en avant !

Par des mots simples et très bien choisis, la galerie s’interroge sur les NFTs et les cryptos, proposant des réflexions et des solutions pour les amateurs d’Arts afin de comprendre un peu mieux cet univers parfois si complexe.

« La crypto, pour ceux qui connaissent, c’est un univers en expansion, exaltant, passionnant… pour les autres c’est un trou noir avec ce que cela implique au sens propre comme au figuré, de peurs, de doutes voire de vertige !»

Nicolas Laborde
peinture originale d'un Lion d'Asie
« ARLO » par Lise Vurpillot peinture 100×100 2700 euros (env.3200 usdt)

« Pourtant un jour ces deux catégories de gens se rencontreront. C’est inéluctable. Et il ne sera pas question pour les seconds de devenir des programmeurs, ni pour les premiers de regarder avec dépit des montagnes de crypto avec plus ou moins de valeur au gré des tweet d’Elon Musk.

La solution pour faire se rencontrer les gens, vient tout simplement des cas d’usage provenant de marchants utilisant des procédés simples et transparents.

La galerie Harmattan à Megève réfléchit à cela. Le plus simple, avec son activité ancrée dans l’économie réelle, est d’offrir aux propriétaires de cryptos, de les utiliser en achetant un tableau ou une sculpture. »

Nicolas Laborde

La possibilité de payer en crypto

Le procédé pour acheter un tableau avec des cryptomonnaies ne diffère en rien de celui d’acheter une œuvre avec de la monnaie fiat. Chaque œuvre a un prix en euro, celui-ci est converti en stable coin au moment d’éditer la facture. La facture comprend toutes les mentions légales habituelles y compris le montant en euro avec juste une ligne de plus spécifiant l’équivalence en USDT, USDC, DAI… au choix du client. Le règlement de l’œuvre se fait sur une adresse ERC20. A réception du montant, l’œuvre est expédiée/livrée, comme la galerie le fait quotidiennement.

Du coté de la galerie, les stablecoins sont convertis au plus tôt en fiat et reversés sur le compte de la société. Les sommes perçues réintègrent ainsi le circuit classique de l’activité professionnelle afin que le galeriste s’acquitte des différentes charges qui lui incombent.

La démarche n’est pas automatisée, car en fonction des œuvres et de leur transport, les coûts peuvent évoluer. Il sont souvent à la charge de la galerie, mais pour des œuvres de grandes dimensions ou particulièrement lourdes voire fragiles, il est nécessaire d’étudier différentes solutions et donc d’échanger avec le client. Ce qui a pour effet de le rassurer également sur le sérieux de la galerie.

Achat de l’œuvre ou du NFT ?

« De manière pragmatique, la galerie met en vente toutes ses œuvres d’art originales, de manière tokenisée au ratio de un pour un. UNE œuvre d’art originale égale UN NFT. Le prix du NFT est fixé en stablecoin (pour l’instant en USDT, DAI, USDC… mais idéalement dans un stablecoin euro qui finira bien par arriver).

N’importe qui peut se porter acquéreur de cette œuvre et obtenir une facture en stablecoin avec l’équivalence en euro fiat pour cette acquisition.

Acheter une œuvre en tant que NFT, donne au propriétaire du NFT la propriété pleine et entière de l’œuvre qu’elle que soit son support.

L’œuvre traditionnelle, elle, est séquestrée à la galerie ou peut être expédiée au propriétaire du NFT. »

Nicolas Laborde

Le Journal du Coin souhaitait mettre en avant cette belle initiative qui permet d’ajouter une pierre de plus à l’édifice consacré à la démocratisation des cryptomonnaies. Le domaine de l’Art est probablement le secteur le plus enclin à inclure les cryptomonnaies dans ses systèmes de paiements. À l’image de la maison de vente Sotheby’s, qui expérimente pleinement l’utilisation des cryptos avec la vente d’un énorme diamant aux enchères contre du bitcoin.

HIT9

Geek dans l'âme, je consacre mon temps à approfondir mes connaissances sur les nouvelles technologies en général, et les cryptos en particulier. J'écris désormais pour partager mes connaissances.