DOGE : la poursuite contre Elon Musk concernant Dogecoin est définitivement abandonnée

Seuls les avocats sont gagnants. En juin 2022, un recours collectif farfelu contre Elon Musk avait été lancé sur des accusations de « manipulations de prix » du Dogecoin (DOGE). Les accusateurs demandaient initialement la bagatelle de 258 milliards de dollars (!!!) au milliardaire pour ses mèmes humoristiques sur la célèbre crypto-blague au logo de chien Shiba souriant. Sans surprise, et après 2 ans et demi de frais d’avocats inutilement dépensés, l’affaire finit en eau de boudin, et les investisseurs (parieurs ?) du DOGE jettent l’éponge.

Elon Musk : un grand amateur de mèmes, dont quelques-uns sur Dogecoin

Le fantasque milliardaire Elon Musk vient d’être nommé à la tête du Department of Government Efficiency (D.O.G.E.) par le président-élu Donald Trump (pour couper court aux dépenses publiques jugées superflues). Mais dans le cas présent, cette affaire dont les origines remontent à 2022 concernait de soi-disant « manipulations » du cours du DOGE, la crypto native de la blockchain Dogecoin.

Les plaignants-spéculateurs accusaient Elon Musk et sa société Tesla de « fraude » et de « délit d’initié » sur les prix du memecoin, pour des messages amusants (souvent à base de mèmes) du milliardaire sur son compte Twitter/X. Comme celui en exemple ci-dessous, datant de février 2021, où Musk reprennait une image parodiant une célèbre scène du film d’animation Le Roi Lion (à la sauce DOGE donc !).

Des investisseurs de Dogecoin (DOGE) ont osé accuser Elon Musk alors que ce sont bel et bien eux qui ont basé leurs investissements sur un message humoristique d’un amateur de mèmes.
Compte X d’Elon Musk (@elonmusk)
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Se baser sur une blague/mème pour investir dans DOGE et accuser le blagueur ? Une voie sans issue

En août dernier, le juge Alvin Hellerstein de la Cour du district sud de New York avait déjà rejeté la plainte. Il avait alors commenter sur les accusateurs que « aucun investisseur raisonnable » ne pouvait se baser sur une blague ou un mème pour miser son argent. Et, dans tous les cas, ne pas se plaindre après d’avoir eux-mêmes commis une telle frivolité pour investir.

Les plaignants avaient tout de même décidé de faire appel de la décision du juge à l’époque. Mais quelques mois plus tard, et autant de frais judiciaires supplémentaires, les spéculateurs du DOGE ont finalement annoncé retirer leur plainte, comme le rapporte notamment Reuters.

Avec beaucoup de fair-play, Elon Musk et Tesla ont de leur côté également retiré leur demande pour sanctionner l’avocat des amateurs imprudents de Dogecoin, qu’ils accusaient d’avoir « poursuivi une affaire frivole, avec des théories juridiques en constante évolution, afin d’extorquer un dédommagement rapide ».

L’affaire est donc close, et les spéculateurs du Dogecoin qui ont pris Elon Musk trop au sérieux ont creusé encore plus leurs pertes en « frais juridiques élevés », pour reprendre les termes utilisés par la publication de Reuters. Si jamais ils n’ont pas vendu à ce jour leurs DOGE, ces investisseurs peuvent se réconforter en voyant le Dogecoin prendre +140% depuis l’élection de Donald Trump. Peut-être même que certains sont redevenus gagnants sur le memecoin (d’où l’abandon de leur plainte ?).

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.