NFT Ordinals sur Bitcoin : les mineurs de BTC s’en frottent les mains

Un bon paquet d’argent pour les mineurs – Le nombre de NFT inscrits sur la blockchain Bitcoin (BTC) a augmenté rapidement depuis le lancement d’Ordinals. Les mineurs de BTC en profitent pour générer un revenu supplémentaire durant cet hiver crypto.

Ordinals et NFT sur Bitcoin : plus de 584 000 dollars pour les mineurs

Lancé en janvier, Ordinals a permis l’inscription de près de 74 000 NFT sur Bitcoin. Le protocole fait des heureux chez les mineurs, car le processus leur a rapporté plus de 584 000 dollars en frais de transaction, selon les données de Dune Analytics. Ces frais ont atteint un pic à plus de 92 000 dollars, le 12 février dernier.

S’adressant au média Decrypt, le créateur d’Ordinals, Casey Rodarmor, décrit le protocole comme étant un système qui permet de « numéroter les satoshis, donner aux sats individuels un numéro de série » et de suivre leurs transactions.

Grâce à Ordinals, les utilisateurs peuvent transférer des satoshis pouvant contenir des données, à l’instar de vidéos et d’images, qui sont inscrites dans la signature des transactions BTC. Tout ce processus se déroule sur Bitcoin et ne nécessite pas une sidechain.

Les données provenant de Dune Analytics indiquent que les images constituent la grande majorité des données inscrites sur Bitcoin via Ordinals. Le nombre d’images inscrits sur la blockchain BTC a dépassé les 72 400 unités à ce jour, avec un plus haut à 20 848 unités, le 9 février. Les données textuelles arrivent, quant à elles, en deuxième position.

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Ordinals : une évolution logique de Bitcoin ou une fausse bonne idée ?

La réaction de la communauté crypto face à cet engouement autour d’Ordinals est mitigée. Dans un tweet du 30 janvier, le fondateur de l’association Satoshi Action, Dennis Porter, avait émis un avis positif sur le protocole, en indiquant qu’il était « optimiste quant à l’augmentation des frais BTC », tout en soulignant que « les mineurs ont besoin d’un petit revenu ces jours-ci ».

Mais Ordinals a aussi reçu des critiques de la part des maximalistes BTC qui voient le protocole comme un affront pour la blockchain, craignant notamment qu’Ordinals ne pénalise l’exécution des transactions financières sur le réseau.

Dans un tweet du 29 janvier, Adam Back s’était ainsi attaqué à l’inscription de ces données non financières sur le réseau, en évoquant « le gaspillage et la stupidité d’un encodage ».

L’avenir des NFT s’écrira-t-il sur Bitcoin grâce à Ordinals ? Malgré les critiques, le protocole permet de tester la capacité d’adaptation de la blockchain et de la communauté BTC face aux nouvelles tendances dans l’univers de la décentralisation.

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