Fraude NFT : The Sandbox fait appel à une société de cybercriminalité
Blindage – The Sandbox collabore avec une entreprise de cybersécurité qui surveillera le web, afin de neutraliser les menaces potentielles qui pourraient s’en prendre aux jetons non fongibles (NFT) des utilisateurs du metaverse.
Un bouclier anti-phishing pour The Sandbox
The Sandbox veut apporter la sérénité dans son métavers. L’entreprise a fait appel aux services de BrandShield, pour améliorer la sécurité des avoirs sa communauté NFT, en identifiant « plus rapidement » et en éliminant « les attaques de phishing et les diverses menaces en ligne » provenant d’acteurs malveillants, selon Sébastien Borget, directeur des opérations de The Sandbox.
BrandShield scanne le web, pour détecter et lutter contre les menaces de phishing, et les actions malhonnêtes qui portent atteinte aux marques. Rien qu’en mars et avril dernier, Il aurait réussi à supprimer 120 sites de phishing et 58 faux comptes sur les réseaux sociaux, qui usurpaient l’identité de The Sandbox.
Un professionnel veille donc au grain, mais The Sandbox projette également d’éduquer ses utilisateurs aux méthodes de prévention de fraudes.
« Nous devons fournir les meilleures pratiques et les lignes directrices pour nos joueurs et nos créateurs afin qu’ils puissent rester vigilants contre toutes les menaces externes »
Sébastien Borget
Un climat d’insécurité pour les NFT
The Sandbox prend-il des mesures excessives, par rapport au niveau réel de la menace qui pèse sur les NFT ? Les récents hacks de Bored Ape Yacht Club (BAYC) révèlent l’intérêt accru des pirates pour les jetons non fongibles, et leur capacité à exploiter les moindres failles pour siphonner les avoirs de leurs victimes.
Yuga Labs, la maison mère de BAYC, a de surcroit émis durant ce mois de juillet, une alerte sur la possibilité d’une attaque coordonnée imminente, qui ciblerait la communauté NFT. Les pirates se serviraient de comptes compromis sur les réseaux sociaux, pour mener leurs frappes.
The Sandbox a réussi à attirer de nombreuses marques réputées, à l’instar de Playboy, sur ses terres virtuelles. Rançon de la gloire, la présence de ces entités de renom dans le métavers rend la plateforme et sa communauté, particulièrement attractive aux yeux des hackers. L’entreprise doit ainsi redoubler de prudence et investir intelligemment dans sa sécurité pour protéger ses utilisateurs.
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