Fausse Bonne Idée ? Le FBI veut rentrer en guerre contre le crypto-crime

Les cryptomonnaies sous la loupe – Le procureur général adjoint des Etats-Unis, Lisa Monaco, avait annoncé en octobre 2021, le lancement d’une équipe nationale en charge de la mise en conformité des cryptomonnaies au sein du département de la Justice. Cette entité a été mise en place pour s’attaquer aux bourses de cryptomonnaies « qui aident les criminels à blanchir ou à dissimuler leurs produits criminels ». Les autorités veulent intensifier encore plus leur lutte contre l’utilisation des cryptomonnaies à des fins illégales, avec la formation d’une nouvelle organisation qui aidera à l’accomplissement de cette mission.

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Cryptomonnaies et ransomwares : des limiers sur les traces des fonds illégaux

Lors de la conférence de Munich sur la cybersécurité du 17 février 2022, Lisa Monaco a annoncé la création par le FBI d’une « équipe spécialisée dans les cryptomonnaies », la Virtual Asset Exploitation Unit.

Cette unité sera composée d’experts en cryptomonnaies. Elle aura des moyens d’analyse de la blockchain pour suivre et saisir des fonds illicites.

Lisa Monaco veut « casser » le « modèle économique » des criminels afin de lutter contre « les ransomwares et l’extorsion numérique ». Cette initiative vise également à envoyer un message aux entreprises que si elles font appel aux autorités, ces dernières sont en mesure de « suivre l’argent », de les aider, et éventuellement « d’empêcher la prochaine victime ».

Avec le FBI qui enquête actuellement sur 100 variantes de ransomware, des saisies de cryptomonnaies par les autorités américaines pourraient avoir lieu.

Mais Lisa Monaco veut aller toujours plus loin dans la lutte contre l’utilisation des cryptomonnaies dans les activités criminelles. Elle a indiqué que le département de la Justice lancerait une initiative internationale sur les monnaies virtuelles afin de pouvoir mener « davantage d’opérations conjointes d’application de la loi au niveau international » pour le suivi des cryptomonnaies via la blockchain.

Malgré l’argument préféré des détracteurs de bitcoin (BTC) et de ses cadets, utilisant la formule simpliste « cryptomonnaies = fonds criminels », ces actifs numériques ont l’avantage d’être facilement traçables sur la blockchain, de quoi compliquer grandement leur blanchiment. Grâce à cette traçabilité, les autorités ont d’ailleurs pu récemment arrêter un couple qui aurait blanchi les bitcoins volés lors du piratage de Bitfinex.

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