Dans cette vidéo, Andreas Antonopoulos présente les services de mixage. Comment fonctionnent-ils ? Qu’est qu’une transaction CoinJoin ? Sont-ils efficaces pour protéger la vie privée ou l’anonymat des utilisateurs de Bitcoin ?
Le système CoinJoin, introduit par le développeur Gregory Maxwell, permet de mélanger aléatoirement les entrées et les sorties d’une transaction. Grâce aux signatures multiples, le mélange est effectué de telle sorte qu’un utilisateur n’ait pas à faire confiance aux autres participants. Plusieurs rondes de transactions seront nécessaires pour réduire les possibilités d’analyse de ces paiements par les outils existants comme Chainalysis.
Cependant, avec une analyse poussée, ainsi que l’accès aux données des plateformes de change, l’anonymat n’est plus assuré. De plus, les transactions CoinJoin ne permettent pas de cacher le montant des transactions.
La solution vient également de Gregory Maxwell avec le protocole Confidential Transactions (CT). Il permet de cacher la valeur des montants des paiements, tout en permettant quand même à l’ensemble du réseau de les valider. Ce protocole se développe assez vite, grâce à l’apport des Bulletproofs (un type de preuve à divulgation nulle de connaissance).
L’utilisation conjointe des deux systèmes (CoinJoin et CT) donnera beaucoup de fil à retordre aux outils d’analyse, même les plus puissants.
Certains échangent leurs bitcoins avec d’autres cryptomonnaies anonymes, comme Monero, pour les transformer à nouveau en bitcoins via des services de type ShapeShift. Même si cette méthode est moins coûteuse, Andreas Antonopoulos précise que le risque posé par la divulgation des données collectées par la tierce partie effectuant les échanges est très importante. Dans cette hypothèse, Shapeshift pourrait agréger les données d’échanges de ses utilisateurs, et les délivrer si une autorité compétente les lui demandaient.
En conclusion, il cite également TOR comme outil permettant de protéger sa vie privée.
Sources : Youtube
