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Les brèves du 14 juin 2024
Le développeur de Tornado Cash demande sa libération pour préparer son procès
L’affaire se poursuit. À la mi-mai, Alexey Pertsev, l’un des développeurs du protocole Tornado Cash a été condamné par la justice des Pays-Bas. Il y est accusé d’avoir facilité le blanchiment de plus de 2 milliards de dollars. Désormais, Pertsev prépare son appel.
Alexey Pertsev fait une demande de libération
Lors de son procès, Alexey Pertsev a été condamné par la justice hollandaise à 64 mois de prison, soit 5 ans et 4 mois.
Pour rappel, Alexey Pertsev est l’un des développeurs du protocole d’anonymisation Tornado Cash évoluant sur Ethereum. Pourtant, la justice lui reproche les usages qui ont été faits par d’autres de son outil.
Face à la situation, Pertsev a rapidement fait appel de la condamnation, d’après les informations partagées par divers crypto-média.
En effet, il semblerait que Pertsev ait désormais demandé une libération provisoire afin d’être en mesure de préparer son appel. Selon Keith Cheng, l’avocat de Pertsev, la détention ne lui permettrait pas de préparer sa défense :
« S'il ne peut pas disposer de choses élémentaires comme une connexion internet, un accès à BlockExplorer, ou s'entretenir avec des experts, sa détention l'empêche de préparer son dossier ».
Pour faire plier le tribunal, Keith Cheng mise sur l’article 6 de la Conversion des Droits de l’Homme européenne.
Désormais, la balle est dans le camp de la justice. Celle-ci devrait décider de sa libération provisoire lors d’une audience le 11 juillet prochain.
Sans grande surprise, les développeurs de Tornado Cash sont soutenus par de nombreux membres éminents de l'écosystème. Par exemple, Vitalik Buterin a récemment fait don de 30 ETH pour soutenir les deux développeurs poursuivis par la justice aux Pays-Bas et aux États-Unis.
Les ETF Ethereum au comptant « approuvés cet été 2024 » selon Gary Gensler (SEC)
La Securities and Exchange Commission (SEC) a autorisé les bourses américaines à coter des ETF Ethereum au comptant le 23 mai dernier. Mais les demandes des émetteurs de ces fonds négociés en bourse n’ont, elles, toujours pas été validées par la Commission des valeurs mobilières.
De nouveau pressé comme un citron par les élus du Sénat américain, le président de la SEC, Garry Gensler, a dû lâcher une estimation de date pour la validation des formulaires S-1 (S-1 Form) des ETF spot ETH, dernière étape avant leur arrivée effective en bourse.
Soumis à la Question par le Sénateur Républicain Bill Hagerty, le patron de la SEC a dû bredouiller que ces fameux formulaires devraient être enfin approuvés « quelque part au cours de cet été ». Gary Gensler fera-t-il durer l’attente jusqu’à fin août/début septembre 2024 ? Au moins, la question n’est plus « si », mais « quand ».
Les brèves du 13 juin 2024
Bitcoin : MicroStrategy veut emprunter 500 millions $ pour acheter toujours plus de BTC !
Des BTC à tous les repas. Depuis son premier achat de bitcoins (BTC) en août 2020, la société MicroStrategy n’a jamais cessé d’en acheter, dépassant même allégrement les 200 000 bitcoins au début de cette année 2024. Mais Michael Saylor et son entreprise semblent impossibles à rassasier. Ils souhaitent s’endetter de centaines de millions de dollars pour faire grossir toujours plus leur trésor en Bitcoin.
MicroStrategy n’hésite pas à s’endetter d’un demi-milliard de dollars pour Bitcoin
Dans un communiqué de presse paru ce 13 juin 2024, la société cotée MicroStrategy Incorporated (action MSTR au Nasdaq) annonce un projet de placement privé de 500 millions de dollars en obligations convertibles.
Ces obligations arriveront à échéance le 15 juin 2032, et verseront des intérêts payables semestriellement les 15 juin et 15 décembre de chaque année, à compter de décembre prochain. Les obligations seront convertibles soit en espèces, soit en actions ordinaires de classe A de MicroStrategy, soit dans une combinaison des deux.
Mais pourquoi MicroStrategy s’endette autant ? Même plus besoin de poser la question : principalement pour acheter toujours plus de bitcoins selon l’annonce de cette offre !
« MicroStrategy a l'intention d'utiliser le produit net de la vente de ces obligations pour acquérir des bitcoins supplémentaires et pour les besoins généraux de l'entreprise. »
Extrait de l’annonce de MicroStrategy sur son émission de 500 millions de $ d’obligations
Même si MicroStrategy n’emploiera peut-être pas l’intégralité de cette levée de fonds pour investir à nouveau dans Bitcoin, nous pouvons nous donner un ordre d’idée de ce que cela représente. Au cours du BTC de ce 13 juin 2024, une somme de 500 millions de dollars permettrait d’acheter environ 7 350 bitcoins. Le trésor bitcoinesque de MicroStrategy n’a manifestement pas fini de grossir !
Les brèves du 3 juin 2024
Les graves conséquences de MiCA sur les stablecoins de Binance (adieu l’USDT ?)
MiCA is coming. Cette fois, le très contraignant règlement MiCA (Markets in Crypto Assets) de l’Union européenne va se mettre en place. Ce sont d’abord les émetteurs de stablecoins qui vont devoir se conformer à ce très lourd et complexe cadre réglementaire. Et cela n’est pas sans conséquence aussi, d’ores et déjà, pour les plateformes d’échange de cryptomonnaies. Ainsi, les équipes de Binance sont obligées de prendre en compte les changements à venir.
Les stablecoins « non autorisés » par MiCA seront expulsés de Binance
Si les PSAN (prestataires de services sur actifs numériques) ne devront théoriquement se mettre en conformité avec le règlement MiCA qu'en décembre prochain pour leurs activités propres, les crypto-bourses vont déjà être lourdement impactées par l’application de cette réglementation pour les émetteurs de stablecoins.
Ainsi, dans un communiqué paru ce 3 juin 2024, Binance annonce les conséquences de MiCA pour les résidents de l’Union européenne, ou, plus précisément, ceux de l’Espace économique européen (ou EEE, càd les 27 pays de l’UE + l'Islande, la Norvège et le Liechtenstein) :
« Binance restreindra la disponibilité des stablecoins non autorisés pour les utilisateurs de l'EEE sur l'ensemble de ses offres de produits, à partir du 30 juin 2024 [ndlr : càd le jour de l’entrée en vigueur de MiCA pour les émetteurs de stablecoins]. »
Binance
L’USDT de Tether fera-t-il parti des bannis de l’UE ?
Pour éviter toute panique, Binance se garde bien de préciser quels stablecoins ne seront plus autorisés à cause de MiCA, dans à peine 27 jours de cela. Car si un stablecoin comme l’USDC devrait s’en sortir, car son entreprise Circle est enregistrée en tant que PSAN en France notamment, c’est beaucoup moins sûr pour le pourtant leader du marché : l’USDT de Tether !
Si acheter ces stablecoins « non autorisés » ne sera plus possible, il semblerait heureusement que leur utilisation pour le trading de crypto à crypto, ou leur possession sur les wallets des comptes Binance des clients, ne soient pas affectées. Au moins, dans un premier temps.
- Binance Convert : Les fonctions de conversion pour les stablecoins non autorisés seront maintenues en mode « vente uniquement ». Cela signifie en pratique que les utilisateurs de l'EEE pourront vendre des stablecoins non autorisés contre : d'autres actifs numériques (tels que Bitcoin ou Ethereum), des stablecoins réglementés ou des monnaies fiduciaires (…). L'achat de stablecoins non autorisés avec Convert ne sera plus possible à partir du 30 juin 2024.
Binance
- Trading spot (au comptant) : Les paires de trading au comptant avec des stablecoins non autorisés resteront disponibles jusqu'à nouvel ordre. Pendant la période intérimaire, les paires d'échange d'actifs numériques avec des stablecoins non autorisés coexisteront avec les paires d'échange avec des stablecoins réglementés.
- Wallet : Les services de garde et de wallet des stablecoins non autorisés se poursuivront. Les utilisateurs pourront retirer ou déposer des stablecoins depuis ou vers leur wallet Binance.
En attendant que Binance éclaircisse rapidement quels peuvent bien être ces « stablecoins non autorisés » (et précise clairement les « autorisés » aussi, tant qu’à faire), il faut bien réaliser que TOUTES les autres crypto-bourses qui souhaitent offrir - légalement et en conformité avec le règlement MiCA - les stablecoins en question devront faire de même que Binance ! Suivez un éventuel, mais très souhaitable, éclaircissement de Binance sur notre canal Telegram Journal du Coin.
Les brèves du 23 mai 2024
Les ETF Ethereum au comptant approuvés ! La SEC capitule une seconde fois face aux cryptos
Les 2èmes d’une longue liste d'ETF cryptos ? Cette fois, ça y est : ce 23 mai 2024, les ETF Ethereum au comptant ont finalement été validés par la Securities and Exchange Commission (SEC). Un peu plus de 4 mois après les ETF Bitcoin au comptant, ce sont donc les versions pour les ethers du réseau co-fondé par Vitalik Buterin qui vont pouvoir être désormais cotés en bourses traditionnelles. Les riches investisseurs institutionnels vont pouvoir se faire plaisir et s’exposer enfin massivement au prince des altcoins.
Gary Gensler forcé de céder face à l’appétit des investisseurs pour les ETF Ethereum
Il y encore quelques semaines, les régulateurs de la Commission des valeurs mobilières des États-Unis espéraient encore pouvoir refuser les ETF Ethereum au comptant. En effet, le président de cette organisme, le très anti-crypto Gary Gensler, aurait bien aimé classer les ethers comme securities (titres financiers).
Mais avec des demandes d’ETF venant de titans de la finance classique comme BlackRock et Fidelity (pour ne citer que les deux plus gros), le risque de se retrouver avec des poursuites en justice - comme dans le cas Grayscale pour son fonds GBTC - a dû finir par ramener à la raison les régulateurs étasuniens.
Ainsi, ce 23 mai 2024, un total de 8 fonds négociés en bourse au comptant d’Ethereum ont été approuvés par la SEC. Notamment ceux de VanEck et ARK/21Shares, dont les décisions de validation arrivaient justement à échéance ces deux jours, mais les demandes d’ETF spot ETH de nos deux géants BlackRock et Fidelity ont elles aussi été acceptées dans ce « lot » (alors que leur décision finale respective aurait pu devoir patienter jusqu’en août prochain).
Car, comme pour les ETF Bitcoin au comptant, nous avons donc eu droit à une « approbation de masse » pour ne pas favoriser/défavoriser tel ou tel acteur. D’ailleurs, comme pour les fonds sur Bitcoin avec le GBTC, il y a désormais un risque de voir une hémorragie d’ethers sortir du fonds Grayscale Ethereum Trust (ETHE) de Grayscale Investments, puisque la conversion de ce dernier en ETF a été acceptée également.
Les brèves du 15 mai 2024
Bitcoin repart dans le vert et dépasse à nouveau les 65 000 dollars
Depuis les derniers plus hauts historiques (ATH) de Bitcoin à la mi-mars, c’est la morosité d’une correction baissière qui s’est doucement installée sur le marché des cryptomonnaies. Ainsi, depuis le 25 avril dernier, le cours du BTC est descendu en dessous des 65 000 dollars sans plus les redépasser à nouveau… jusqu’à aujourd’hui !
En effet, au moment d’écrire ces lignes, en fin d’après-midi du 15 mai 2024, Bitcoin a non seulement connu à nouveau les 65 000 dollars, mais a même touché les 65 200 dollars. Un petit sursaut de près de +6% sur 24 heures, puisqu’hier à la même heure, le BTC peinait autour des 61 500 dollars.
On notera en revanche que, du côté d’Ethereum (ETH), on n'est pas encore sorti de l’ornière. En effet, le prince des altcoins n’arrive toujours pas s’affranchir des 3000 dollars au moment d’écrire ces lignes, et bute désespérément sur cette résistance symbolique. Est-ce la perspective (malheureusement de plus en plus probable) d’un refus des ETF Ethereum au comptant qui plombe à ce point le premier des altcoins ?
Les brèves du 14 mai 2024
Le développeur de Tornado Cash condamné pour blanchiment d’argent aux Pays-Bas
Un jour sombre pour le développement open-source. Les développeurs du mixer (mélangeur de transactions blockchains) Tornado Cash sont dans la tourmente depuis plusieurs années face aux rouleaux compresseurs des États. C’est devant la justice des Pays-Bas que l’un des développeurs de ce protocole d’anonymisation des transactions vient d’être reconnu coupable de blanchiment d’argent. Un risque de jurisprudence destructeur pour le monde du développement open-source ?
Comme le rapportent plusieurs crypto-médias, le développeur Alexey Pertsev de Tornado Cash a en tout cas été désigné comme responsable du blanchiment de 2,2 milliards de dollars via le mixer.
Alexey Pertsev, déjà retenu en détention depuis 8 mois, est donc retourné en prison dans l’attente de sa peine. Ses avocats auront 14 jours pour faire appel de cette décision, qui considère que développer un logiciel open source est devenu un acte criminel pour ce tribunal néerlandais. De même que les utilisateurs de Tornado Cash, quelle que soit la raison ou la légitimité de vouloir potentiellement préserver la vie privée de leurs transactions ?
Les brèves du 4 avr. 2024
Ripple (XRP) lance son propre stablecoin avec 100 % de réserve en dollars
Un stablecoin USD-XRP ? Malgré son interminable combat judiciaire contre la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis, la société Ripple Labs - à l’origine du XRP - continue de développer l'écosystème de son réseau de paiements numériques. Ce 4 avril 2024, c’est un stablecoin qui est annoncé, et il sera entièrement adossé à autant de dollars américains d’après la crypto-entreprise.
Un stablecoin du dollar signé Ripple d’ici la fin d’année 2024
Face au succès des stablecoins au sein de la cryptosphère, la société Ripple semble désormais vouloir prendre sa part du gâteau. Dans un communiqué de presse paru ce jeudi 4 avril, la société de Brad Garlinghouse annonce en effet, qu’elle va émettre un stablecoin indexé à 1 pour 1 au dollar américain (USD).
Ce dernier sera « garanti à 100 % par des dépôts en dollars américains, en bons du Trésor à court terme du gouvernement US ». Et, important à noter, il sera émis à la fois via l’écosystème du XRP Ledger de Ripple, mais aussi, sur le réseau blockchain d’Ethereum (ETH).
« Le marché des stablecoins est en plein essor - environ 150 milliards de dollars aujourd'hui, et devrait dépasser les 2 800 milliards de dollars d'ici 2028. La demande de confiance, de stabilité et d'utilité est manifeste.
Communiqué de Ripple Labs
C'est pourquoi, plus tard cette année, nous lancerons un stablecoin indexé 1:1 à l'USD sur le XRP Ledger et Ethereum. »
D’après le communiqué de Ripple, ce nouveau stablecoin verra ses réserves « régulièrement auditées par un cabinet comptable externe », dont la crypto-société publiera des attestations mensuelles. Par contre, pour le nom ou une date plus précise sur ce stablecoin petit-frère du XRP, il faudra repasser !
Les brèves du 27 mars 2024
La SEC remporte une bataille juridique contre Coinbase
La SEC contre-attaque - L'information est toute fraîche ! Un tribunal du District Sud de New York vient de rendre une décision importante dans l'affaire qui oppose Coinbase et la SEC. On vous explique.
Début 2023, la Securities and Exchange Commission (SEC) s'était attaquée à l'exchange Coinbase en affirmant que ce dernier a prétendument fonctionné en tant que bourse et courtier sans avoir obtenu les enregistrements nécessaires. Dans cette affaire, la SEC avait aussi contesté la légalité des services de staking proposés par la plateforme américaine ainsi que celle du Wallet maison baptisé « Coinbase Wallet ».
Dans la foulée, en août 2023, Coinbase avait demandé au tribunal de rejeter les attaques de la SEC à son encontre. Aujourd'hui même, la juge s'est enfin prononcée et a refusé la requête de Coinbase, en affirmant que la SEC est dans son droit et en permettant ainsi à ce futur procès d'avoir lieu :
« La SEC a suffisamment justifié du fait que Coinbase fonctionne comme une bourse, un courtier et une agence de compensation en vertu des lois fédérales sur les valeurs mobilières et, par le biais de son programme de staking, s'engage dans l'offre et la vente de titres non enregistrées. »
Juge Katherine Polk Failla
Coinbase n'a cependant pas perdu sur toute la ligne. Le tribunal est, en effet, allé dans le sens de l'exchange sur un point : celui du statut du Coinbase Wallet. Il a ainsi rejeté l'affirmation de la SEC selon laquelle Coinbase avait agi en tant que bourse non enregistrée en mettant son application Wallet à disposition de ses clients.
Malgré la victoire de Coinbase sur ce point, le verdict global a été reçu plutôt négativement par les marchés. L'action COIN, aux performances impressionnantes ces dernières semaines, a en effet dévissé de plus de 7 % avant de légèrement se reprendre à l'écriture de ces lignes.
Quoi qu'il en soit, l'affaire va maintenant pouvoir se poursuivre pour être définitivement jugée. Elle sera présentée à un jury dans les prochains mois, avec un verdict qui pourrait dessiner les futurs contours de l'écosystème crypto. Nous ne manquerons pas de suivre tout cela pour vous, chers lecteurs !
Les brèves du 26 mars 2024
Après Binance, KuCoin devient la nouvelle cible de la justice US ?
Ce 26 mars 2024, le Department of Justice (DoJ) des États-Unis annonce poursuivre la crypto-bourse KuCoin, ainsi que deux de ses fondateurs, pour des accusations « d'infractions à la loi sur le secret bancaire et des délits de transmission de fonds sans licence ».
Après avoir réalisé que les plateformes d’échange de cryptomonnaies étaient d’énormes tirelires (pour combler (une infime partie) de la dette US ?), avec notamment les 4,3 milliards d’amendes infligés à Binance en novembre 2023, c’est donc désormais l’exchange KuCoin, fondé en 2017, qui endure subitement les foudres des procureurs étasuniens.
Comme mentionné plus haut, les deux fondateurs de KuCoin, Chun Gan et Ke Tang, sont également poursuivi dans le cadre de cette affaire. Au moment d’écrire ces lignes, les équipes de la crypto-bourse viennent juste de poster la réponse suivante, il y a 5 minutes, sur le compte X officiel de KuCoin :
« KuCoin fonctionne bien et les actifs de nos utilisateurs sont totalement en sécurité. Nous sommes au courant des déclarations connexes [du DoJ US] et nous enquêtons actuellement sur les détails par l'intermédiaire de nos avocats. KuCoin respecte les lois et réglementations des différents pays et adhère strictement aux normes de conformité. »
Compte X officiel de KuCoin (@kucoincom)
Les brèves du 20 mars 2024
La Fondation Ethereum serait sous le coup d'une enquête menée par une « autorité étatique »
Ethereum dans le viseur ? L'information est à prendre au conditionnel. Toutefois, certains éléments laissent penser que la Fondation Ethereum serait sous le coup d'une enquête menée par une « autorité étatique. » C'est en tout cas ce que révèle un récent commit GitHub daté du 26 février dernier. C'est-à-dire ?
Enquête en cours sur la Fondation Ethereum ?
Difficile de démêler tous les éléments de cette affaire. Mais selon les informations communiquées par le média Coindesk, la Fondation Ethereum pourrait être sous le coup d'une enquête officielle, sans pouvoir déterminer la portée et l'origine de cette procédure.
En effet, un commit posté sur le compte GitHub de la Fondation Ethereum le 26 février dernier indique :
« Nous avons reçu une enquête volontaire d'une autorité de l'État qui comprenait une exigence de confidentialité. »
Fondation Ethereum
Dans les faits, le bas de page du site Web de la Fondation Ethereum comprenait jusqu'à présent le message suivant :
« La Fondation Ethereum (Stiftung Ethereum) n'a jamais été contactée par aucune agence, où que ce soit dans le monde, d'une manière qui exige que ce contact ne soit pas divulgué. La Stiftung Ethereum divulguera publiquement toute sorte d'enquête émanant d'agences gouvernementales qui ne relèvent pas du champ d'application régulier. Operations commerciales. »
Une notification qui a depuis été supprimée le 26 février, en même temps que le canari de garantie (warrant canary) du site Web. C'est-à-dire une forme de texte ou de symbole visuel (comme un oiseau coloré, pour la Fondation Ethereum) inclus sur le site Internet par certaines entreprises pour indiquer qu'elles n'ont jamais reçu d'assignation non-officielle d'un gouvernement.
La Fondation Ethereum est-elle sous le coup d'une enquête officielle ? Aucune confirmation de la part de cette entité située en Suisse ne permet pour le moment de confirmer l'information. Nous vous tiendrons informés dés que de nouvelles données seront disponibles…
Le layer 2 d’Ethereum Morph lève avec succès 20 millions de dollars
Le projet de solution de seconde couche (layer 2) Morph veut « redéfinir l'expérience de scalabilité » (de mise à l'échelle) du réseau Ethereum en combinant les forces des optimistic rollups et de la technologie zk (zero knowledge).
Les équipes de Morph viennent d’annoncer ce 20 mars 2024 la réussite d’une première levée de fonds. Le projet crypto a ainsi récolté 20 millions de dollars, dans un tour d’investissement mené par le fonds d’investissement Dragonfly, avec également l’aide de Pantera Capital et d’autres fonds de capital-risque (VC).
Ce financement va permettre aux équipes de Morph d’accélérer le développement de leur écosystème. Cela, alors que le réseau principal d’Ethereum vient récemment d’intégrer la mise à jour Dencun (Cancun-Deneb) qui a impacté directement les layers 2, en réduisant très fortement les frais de transaction sur ces solutions de seconde couche.