Animoca Brands condamne la guerre en Ukraine et ne joue pas avec les utilisateurs russes

Fini de jouer ! – La société de jeux Blockchain Animoca Brands a révélé que la société rompait les liens avec les utilisateurs russes. Le co-fondateur d’Animoca Brands condamne l’invasion ukrainienne qui a commencé il y a une semaine. En effet, Yat Siu a déclaré dans une interview que la société avait reçu des conseils juridiques sur la situation. Par ailleurs, le fondateur d’Animoca compare la Russie à la Corée du Nord. La communauté crypto est très solidaire du peuple ukrainien, et l’entreprise de jeux vidéos le démontre une fois de plus.

Fin de la partie pour les utilisateurs russes d’Animoca Brands

Selon le géant du jeu blockchain basé à Hong Kong, Animoca Brands, la société impose des restrictions aux utilisateurs russes. Cette interdiction globale d’Animoca Brands fait suite au mouvement d’un certain nombre de sociétés crypto telles que Binance, Kraken et Coinbase. Tous affirment qu’ils n’interdiront pas de manière générale tous les utilisateurs russes.

Le co-fondateur d’Animoca Brands, Yat Siu, s’est entretenu avec Bloomberg dans une interview. Il a expliqué que la société avait reçu des conseils juridiques sur le pays nouvellement sanctionné. Aussi, le co-fondateur a noté que les restrictions pourraient affecter des filiales spécifiques, notamment la société de blockchain Lympo et Gamee. Cependant, Yat Siu a précisé que les utilisateurs russes ne représentaient qu’une infime partie des utilisateurs de la firme.

« Les conseils juridiques que nous avons reçus sont que nous devons maintenant imposer certaines restrictions. C’est un pays sanctionné au même titre que la Corée du Nord. Au moment où nous finissons par faire des affaires dans ces domaines, nous pourrions nous-mêmes devenir financièrement exclus du système financier. »

Yat Siu, co-fondateur d’Animoca Brands

Le co-fondateur d’Animoca Brands n’a pas parlé de l’effet que les restrictions imposées aux utilisateurs russes pourraient avoir sur le jeu le plus populaire de la société, The Sandbox. Le site Web, le compte Twitter et les filiales de la société n’ont publié aucune déclaration officielle sur les restrictions impactant les utilisateurs russes. Yat Siu a déclaré que la société ne voulait pas être « financièrement exclue » en raison d’associations avec la Russie.

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Les plateformes crypto gèlent les actifs russes

L’Occident continue d’imposer de nouvelles sanctions aux banques russes après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Malgré ça, un responsable ukrainien a également appelé à des sanctions sur les avoirs en cryptomonnaie des russes. En effet, Mykhailo Fedorov, ministre de la transformation numérique de l’Ukraine, s’est rendu sur Twitter dimanche pour demander aux exchanges mondiaux de cryptomonnaie de bloquer les adresses des utilisateurs russes.

Il a souligné que les exchanges devraient geler les adresses officiellement liées à la Russie et à la Biélorussie. Selon lui, les exchanges devraient aussi « saboter les utilisateurs ordinaires ». Fedorov a par la suite annoncé que certains services liés à l’industrie avaient déjà décidé de geler les actifs de la Russie et de la Biélorussie. Il a aussi énoncé les mesures prises par le géant des réseaux sociaux Meta par rapport à l’attaque de la Russie contre l’Ukraine.

« Les fonds de ces comptes pourraient être reversés à l’effort de guerre. »

Mykhailo Fedorov, ministre de la transformation numérique de l’Ukraine

Les appels de Fedorov pourraient potentiellement être catastrophiques pour le marché russe de la cryptomonnaie. Il est estimé que les Russes détenaient plus de 200 milliards de dollars en crypto début février. Alors que le rouble russe s’effondre par rapport au dollar américain et à l’euro, les russes encaissent massivement leurs avoirs. De plus, ils envisagent de plus en plus d’investir dans les crypto-actifs.

Alors qu’un certain nombre de plateformes ont déclaré qu’elles n’interdiraient pas tous les utilisateurs russes, quelques unes ont décidé d’ajouter des restrictions. Animoca Brands est l’une d’entre elles. Récemment, la startup d’origine ukrainienne Dmarket a également coupé « toutes les relations avec la Russie et la Biélorussie ».

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