Ce trafiquant de drogue donne 52 000 000 € de bitcoins à la police
Seize and Protect – Nous avions déjà eu des cas similaires avec les polices australiennes et néozélandaises, mais cette fois c’est la Garda Síochána (les services de police de la République d’Irlande) qui a décroché un sacré jackpot ! Un dealer de drogue vient en effet d’accepter de remettre pour plus de 50 millions d’euros de bitcoins (BTC) à la justice irlandaise.
Un irlandais cultivateur de cannabis et amateur de bitcoins
Cette histoire commence en février 2017, quand les services de la Garda irlandaise arrêtent le véhicule 4×4 de Clifton Collins, un habitant du sud de Dublin.
Après que les policiers aient découvert d’importantes quantités de cannabis dans la voiture de cet homme de 49 ans, la maison de campagne de ce dernier a été également perquisitionnée.
Située dans le village de Corr na Móna, sa propriété comportait effectivement un grand nombre de plants de cannabis en train de pousser, comme cela était suspecté par les forces de l’ordre.
Mais il a également été découvert que ce vendeur/cultivateur de cannabis possédait plus de 52 millions d’euros de bitcoins (BTC) !
La CAB empoche un sacré pactole
Bien qu’il soit probable que Clifton Collins ait investi à un stade précoce dans Bitcoin (ce qui expliquerait l’importance de cette somme), la Haute Cour de justice en charge de l’affaire a décidé d’accepter la demande du CAB (Criminal Assets Bureau) et de geler ses BTC en les saisissant.
Le but : empêcher M. Collins d’accéder à son trésor de guerre ni à la transférer sans accord du tribunal. Le juge Alex Owens, en charge de l’affaire, a en effet considéré que cet investissement pourrait avoir été réalisé grâce aux revenus issus de son trafic de drogues.
Le CAB semble en tout cas très friand de cryptoactifs, et prompt à demander leur saisie, puisque des cas similaires – notamment la saisie de 36 000 $ d’ethers (ETH) survenue en 2018 – défrayent régulièrement les chroniques irlandaises.
Les dealers de drogue irlandais sont avertis : même sans se faire prendre sur le Darknet pour leurs trafics, et sans avoir accepté directement des bitcoins contre des stupéfiants, les forces de l’ordre ne regarderont pas passer les bitcoins sans chercher à les saisir. On a rarement vu un service administratif aussi crypto-enthousiaste !