Tous unis pour Bitcoin – Bien que Craig S. Wright (CSW) se prétende être Satoshi Nakamoto – le créateur de Bitcoin (BTC) -, il n’en a jamais apporté la moindre preuve concrète. Au contraire, ses actes parlent contre lui. Comme notre Faketoshi est en plus du genre procédurier, il intente des procès à tort et à travers – dont Craig Wright ne paye pas les dommages quand il perd. La communauté autour de Bitcoin a donc dû se réunir pour défendre ses développeurs.
Un fonds juridique pour que les développeurs travaillent en paix
En janvier 2022, Jack Dorsey, le fondateur de Twitter et Block (ex-Square), annonçait la création d’un fonds de défense juridique des développeurs du réseau Bitcoin. Ce fonds, appelé « Bitcoin Legal Defense Fund » (BLDF), va leur être fort utile face au harceleur juridique professionnel qu’est Craig Wright.
Comme le rapporte notamment Decrypt, le BLDF a ainsi annoncé qu’il prendrait en charge les coûts de défense juridique des développeurs de Bitcoin Core dans les procès intentés par CSW, notamment au sujet de sa société Tulip Trading.
« Le Bitcoin Legal Defense Fund a décidé de se battre au-delà même de Bitcoin : nous sommes ici pour défendre le droit de construire des logiciels libres et gratuits sans crainte. (…) En ralliant le public et en démontrant un large soutien aux [développeurs] accusés, nous visons à montrer à [Craig] Wright et à son équipe que leurs tactiques juridiques ne resteront pas sans réponse. »
Jessica Jonas, directrice juridique du fonds BLDF
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Craig Wright prétend encore avoir des bitcoins : 111 000 BTC
Craig Wright a en effet porté de nombreuses attaques judiciaires contre des développeurs Bitcoin pour un vol supposé de 111 000 BTC suite à un prétendu « piratage » de sa société Tulip Trading. Cela, alors qu’on estime que (le vrai) Satoshi Nakamoto possède autour de 1,1 million de bitcoins sur ses wallets. Quelle utilité aurait Satoshi de posséder 100 000 BTC de plus ou de moins ?
En tout, ce seront 13 développeurs BTC qui verront leur défense couverte par le Bitcoin Legal Defense Fund. Les équipes du fonds considèrent en effet que, bien que les accusations soient « risibles », il ne faut rien laisser passer, car les enjeux de liberté sont bien trop grands derrière.
« Nous devons prendre [ces attaques] au sérieux, et les défendre avec ferveur, car les enjeux potentiels sont trop importants pour être ignorés. (…) Craig Wright soutient que [les développeurs] ont une obligation fiduciaire et qu’à ce titre, ils devraient être obligés de créer une « porte dérobée » pour lui permettre d’accéder aux bitcoins qu’il prétend avoir perdus [ndlr : toujours sans preuve, comme à son habitude]. (…) Cela compromettrait la caractéristique principale de Bitcoin en tant que logiciel libre entièrement distribué, puisque, de par sa conception, aucun individu ou groupe ne peut modifier la blockchain de manière rétroactive. »
Jessica Jonas, directrice juridique du fonds BLDF
Hé oui, car celui qui ose se prétendre Satoshi Nakamoto ne demande rien de moins que de détruire toute la crédibilité et la raison d’être de Bitcoin, en permettant un contrôle centralisé de son code et de son réseau. Ce qui est le plus choquant, après toutes ces actions délétères de CSW, c’est que certains puissent encore croire une seconde que cet imposteur soit autre chose qu’un Faketoshi. « Craig Wright est une fraude », comme le dit si bien Hodlonaut.
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