« Craig Wright est une fraude. » – C’est pour cette précédente phrase que le surnommé Hodlonaut, fan du vrai Bitcoin (BTC) devant l’Éternel, a été inlassablement traqué (vie privée violée) puis menacé judiciairement par le principal soutien du projet BSV : Craig S. Wright (CSW). Tout cela pour que, finalement, ce soit la plainte d’Hodlonaut qui soit retenue contre CSW.
Des tweets d’Hodlonaut lui ont valu des menaces judiciaires de Craig Wright
L’affaire remonte à plus de 3 ans et demi, en mars-avril 2019. Par le biais de plusieurs tweets, le surnommé Hodlonaut (au profil présentant un chat astronaute, ci-dessous) affirmait que Craig Wright n’était pas Satoshi Nakamoto, le fondateur de Bitcoin. En voici quelques-uns, pêle-mêle :
« Craig Wright est un arnaqueur très triste et pathétique. Avec d’évidents problèmes mentaux. (…) »
« En hommage à Craig Wright, qui est un imposteur, je vais faire de la semaine prochaine la “semaine Craig Wright est une fraude”. Je marquerai tous mes tweets du tag #CraighWrightIsAFraud. N’hésitez pas à vous joindre à ces festivités. »
Le principal intéressé n’a pas du tout aimé se faire charrier, même si – dans les faits – il n’a jamais apporté les preuves (du moins, des vraies) qu’il soit bien Satoshi (d’où son surnom de Faketoshi). Craig Wright a donc envoyé ses avocats aux trousses d’Hodlonaut – de son vrai nom : Magnus Granath.
Le chat astronaute contre-attaque : CSW perd le procès !
Mais le camp des amateurs de Bitcoin, rassemblé derrière Hodlonaut, a été cette fois trop exaspéré par le comportement de Craig Wright. Ils n’ont pas laissé passer ses caprices judiciaires. C’est ainsi que l’autoproclamé Satoshi s’est retrouvé, par retour de flamme, sur le banc des accusés.
Ce 20 octobre 2022, le jugement sur cette affaire a donc été rendu par le tribunal norvégien de la Cour du District d’Oslo. Le juge Helen Engebrigtsen abonde dans le sens du plaignant (Hodlonaut donc) :
« (…) Le tribunal estime que Magnus Granath avait des bases factuelles suffisantes pour affirmer que Craig Wright n’est pas Satoshi Nakamoto en mars 2019. Wright a présenté une revendication controversée, et doit composer avec les critiques de ses opposants. Globalement, le tribunal estime que la formulation et les affirmations de Granath ne dépassent pas le seuil de la diffamation (…). Les déclarations [d’Hodlonaut] ne sont pas illégales. »
Au vu du présent procès, de l’absence de preuves concrètes et du sacré pédigrée de fausses preuves/falsifications qu’a présentées Craig Wright au cours de ses nombreux procès, dire qu’il est « un imposteur » en se prétendant Satoshi Nakamoto n’est aucunement répréhensible. Petite cerise sur le gâteau contre ce grand procédurier, CSW devra couvrir les frais de justice d’Hodlonaut. Ils se montent tout de même à un peu plus de 4 millions de couronnes norvégiennes (environ 385 000 euros).
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