Do Kwon et l’affaire Terra : la SEC revient à la charge

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Fraude en milliards de dollars – Environ neuf mois après l’effondrement de l’écosystème Terra, et notamment de sa cryptomonnaie LUNA et du stablecoin TerraUSD (UST), la Securities and Exchange Commission (SEC) américaine a décidé de sonner la charge contre Terraform Labs et son fondateur Do Kwon.

Plainte de la SEC contre Terra et Do Kwon

Dans un communiqué du 16 février dernier, la SEC a accusé Terraform Labs et Do Kwon, de fraudes de plusieurs milliards de dollars. L’affaire impliquerait un stablecoin algorithmique et d’autres cryptomonnaies. L’agence a déposé une plainte devant le tribunal fédéral du district sud de New York.

Selon le régulateur, Terraform et Do Kwon ont levé des milliards de dollars auprès d’investisseurs, d’avril 2018 à mai 2022. Ceci à travers des offres et des ventes d’une « suite interconnectée de titres de crypto-actifs », dont le TerraUSD et le LUNA.

La SEC accuse Terraform Labs et Do Kwon de fraudes, neuf mois après l'effondrement de l'écosystème Terra, et notamment du LUNA et du TerraUSD.
La SEC sévit contre Terraform Labs et Do Kwon

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Les reproches de la SEC contre le TerraUSD et le Luna

Pour le cas du TerraUSD, la SEC est revenue sur les arguments séduisants que les défendeurs ont utilisé pour vendre le stablecoin, en indiquant aux investisseurs que l’UST permettait de générer jusqu’à 20 % d’intérêts rémunérateurs, via le protocole de prêts et d’emprunts cryptos Anchor.

Le régulateur reproche aussi à Terraform et à Do Kwon d’avoir trompé les investisseurs sur la stabilité du TerraUSD, soulignant au passage le depeg de la valeur du stablecoin au dollar américain, et l’effondrement à zéro de son cours, ainsi que la chute de ses « tokens frères », au mois de mai de l’année dernière.

Pour le cas du LUNA, l’agence accuse Terraform et son fondateur d’avoir trompé et induit en erreur les investisseurs, en leur assurant qu’une application de paiement mobile coréenne populaire se servait de la blockchain Terra, pour exécuter ses transactions.

Les accusés auraient ainsi utilisé un argument mensonger, en faveur de l’adoption de la blockchain et de l’augmentation de la valeur de sa cryptomonnaie LUNA.

L’écosystème Terra était une fraude, selon le régulateur américain

Les propos du président de la SEC Gary Gensler résument l’ensemble des charges qui pèsent contre Terraform et Do Kwon :

  • un « défaut de divulgation complète, équitable et véridique » sur des «  titres de crypto-actifs », et notamment pour le cas du LUNA et du TerraUSD ;
  • une fraude « en répétant des déclarations fausses et trompeuses » pour gagner la confiance des investisseurs, et ayant entraîné par la suite des pertes importantes pour ces derniers.

Le directeur de la division de l’enforcement de la SEC, Gurbir Grewal, a enfoncé le clou en soulignant que « l’écosystème Terraform n’était ni décentralisé, ni financier », mais qu’il s’agissait d’une fraude, qui aurait été soutenue par « un soi-disant stablecoin algorithmique ». Selon Gurbir Grewal, ce sont les défendeurs, et non « un quelconque code », qui contrôlaient le prix du TerraUSD.

En poursuivant Terraform Labs et Do Kwon, la SEC américaine veut prouver une fois de plus, qu’elle est décidée à encadrer strictement les cryptomonnaies. Le régulateur veut resserrer l’étau sur l’industrie crypto.

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Le Journal Du Coin

Un article de la rédaction. Le Journal du Coin, premier média d’actualités francophone sur la cryptomonnaie, Bitcoin, et les protocoles blockchain.

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