A la conquête de la cryptosphère ? Le géant Atari met en place une division Blockchain
Le game attiré par le crypto-game – Atari, créée en 1972, a été une des toutes premières entreprises à fonder l’industrie des jeux vidéo. Elle a récemment pris le virage technologique des blockchains, notamment dans un projet commun avec Decentraland (MANA) et annonce vouloir désormais aller beaucoup plus loin, en créant en service entièrement dédié à la technologie des registres distribués (DLT).
Une section d’Atari tournée vers les nouvelles technologies
Dans un récent communiqué de presse, la société Atari annonce qu’elle est en pleine restructuration. Ainsi, en plus d’un changement de direction, le plus vieux des géant des jeux vidéo annonce la création de deux divisions : Atari Gaming et Atari Blockchain.
Cette dernière sera en charge de l’exploitation de l’Atari Token (ATRI, lancé en novembre 2020) et explorera de nouvelles opportunités dans la blockchain, les NFT (tokens non fongibles) et les mondes virtuels, tels que celui de Decentraland.
C’est le français Frédéric Chesnais qui dirige cette nouvelle division Atari Blockchain, officiellement lancée le 1er avril 2021 :
« Il y a 8 ans, lorsque je suis revenu [en tant que PDG d’Atari], la marque était donnée pour morte. Ce retournement spectaculaire est le résultat d’un solide travail d’équipe (…) Nous pouvons tous être fiers de ce résultat. La marque Atari est vivante, plus que jamais, et cette organisation en 2 divisions nous aidera à nous adapter aux changements de notre secteur d’activité. »
Avec plus de 2,7 milliards de consommateurs de jeux vidéo dans le monde, on comprend que le potentiel de développement combiné de ce secteur avec celui des blockchains est tout simplement énorme.
L’incursion d’Atari dans l’univers des cryptomonnaies et de leurs technologies ne fait donc que commencer. Il se pourrait qu’en plus de l’économie et de la finance, la cryptosphère ait les moyens de révolutionner bien d’autres secteurs dans un avenir qui semble de plus en plus proche.
Rémy R.
Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.
