Bitcoin s’échappe du piège chinois… et les cartes graphiques soufflent un bon coup !

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La répression chinoise fait des ravages – La déclaration de guerre des autorités chinoises aux mineurs et traders de bitcoins montre enfin le revers de la médaille. Les cartes graphiques en Chine n’ont jamais connu des prix aussi bas.

Des cartes graphiques à des prix démentiels

Selon un article du South China Morning Post, les cartes graphiques des sociétés, comme Nvidia et Asus, paient la facture de la répression de la Chine contre les mineurs. Leurs prix ont en effet enregistré une baisse considérable de 2 tiers sur les plateformes e-commerce.

Les mineurs détournent les cartes graphiques délivrant une puissance de hachage relativement élevée, de leur utilisation première. Officiellement, Nvidia a bridé ses cartes pour éviter que les gamers ne soient victimes de cet usage détourné, avec comme conséquence l’augmentation du prix des GPU et des périodes de pénurie sur les marché. Cette explication ne convainc cependant pas tous les cryptophiles, dont des lecteurs du Journal du Coin qui ont commenté la nouvelle.

Chute du cours du Bitcoin (BTC)

La situation des cartes graphiques en Chine ne risque pas de s’arranger avec la chasse aux mineurs dans le Sichuan. Ce dernier suit la voie de la Mongolie-Intérieure et le Xinjiang. Ces 3 provinces délivraient, avant la répression, une part importante de la puissance de calcul de Bitcoin. Les données d’avril 2020 de Cambridge Bitcoin attribuent effectivement 36 % du hashrate de Bitcoin (BTC) au Xinjiang seul, contre 65 % pour la Chine dans son ensemble.

Préoccupations environnementales ou guerre monétaire ?

La Chine évoque des préoccupations environnementales pour justifier son hostilité au minage. Le pays ambitionnerait d’atteindre le pic des émissions de carbone d’ici 2030 et de devenir neutre en carbone d’ici 2060. Cet objectif légitime en apparence l’arrêt des exploitations de minage de bitcoins, accusé maintes fois – à tort ou à raison – d’être énergivore et polluant. Mais il y a une faille dans ce raisonnement. La province du Sichuan utilise en grande partie de l’énergie hydroélectrique, donc non carbonifère.

La Chine et les cryptomonnaies

L’hypothèse selon laquelle la Chine essaie d’expulser Bitcoin et ses cadets gênants de son territoire pour préparer l’arrivée et favoriser l’adoption généralisée du yuan numérique ne peut être écartée. Le pays a de l’avance sur ses concurrents occidentaux sur ce terrain. Il avait déjà procédé à de nombreux tests dans le cadre de projets pilotes, dont l’un a été réalisé auprès d’un échantillon de grande taille de la population de Shenzhen en avril 2021.

La Chine ne veut pas pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain. Elle dit non à Bitcoin, mais elle a de grands projets pour la blockchain. Sa politique agressive contre les mineurs ne change pas uniquement le prix des cartes graphiques, mais également la carte de répartition mondiale du taux de hachage de Bitcoin.

La Chine déteste Bitcoin ? Rien de bien étonnant. De votre côté, préparez l’avenir et commencez dès maintenant à accumuler du bitcoin et profitez-en pour soutenir le Journal du Coin en utilisant ce lien affilié pour vous inscrire sur une plateforme de référence

Le Journal Du Coin

Un article de la rédaction. Le Journal du Coin, premier média d’actualités francophone sur la cryptomonnaie, Bitcoin, et les protocoles blockchain.

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