Quand le patron de la SEC US explique à l’Europe la révolution crypto

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Une révolution à encadrer ensemble – L’heure est à la coopération internationale en matière de régulation du marché des actifs numériques. Le département du Trésor US entend créer un système d’échange d’informations international sur la négociation d’actifs numériques. De la même manière, le Groupe d’Action Financière (GAFI) souhaite que les États coopèrent afin d’appliquer les règles de lutte contre le blanchiment d’argent (AML) à l’ensemble de la finance décentralisée (DeFi). C’est dans cette optique de coopération internationale que Gary Gensler, le président de la Securities and Exchange Commission (SEC), est intervenu devant le Parlement européen.

La SEC garde un œil sur les exchanges et plateformes de prêt

Le 1er septembre, Gary Gensler, le président de la SEC des États-Unis, s’est présenté devant le Parlement européen. Lors de la visio-conférence, l’homme a échangé avec la Commission des Affaires Economiques et Monétaires du Parlement sur divers sujets financiers, dont la réglementation des crypto-actifs.

« Je pense que la transformation que nous vivons en ce moment pourrait être tout aussi importante que l’internet dans les années 1990 […] Cette classe d’actifs de 2,1 billions de dollars est véritablement mondiale. Elle n’a ni frontières ni limites. Elle fonctionne 24 h sur 24, 7 jours sur 7. »

Gary Gensler

Gensler a mis en avant les technologies financières qui font tomber les frontières et rapprochent les marchés européens et américains. C’est très certainement la raison derrière cette prise de contact transatlantique. Lors de son allocution, Gensler s’en est tenu au discours qu’il développe depuis plusieurs semaines. Le dirigeant du gendarme financier se présente comme agnostique à la technologie, tout en étant un fervent défenseur d’un encadrement complet des technologies émergentes.

Les 2 types d’entités qui sont activement étudiées par la SEC sont actuellement les exchanges et les plateformes de prêt. Selon Gensler, les plateformes DeFi « fournissent un accès direct à des millions d’investisseurs » sans la présence d’un médiateur entre le public et le protocole. Cet état de fait ferait courir d’importants risques au public. En effet, Gensler souligne que la DeFi est « truffée de fraudes, d’escroqueries et d’abus ».

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Les stablecoins à encadrer à l’international

Le président de la SEC a également souligné les préoccupations relatives aux stablecoins. Les stablecoins, comme l’USDT ou l’USDC, sont en effet devenus l’un des fondements de l’écosystème crypto. Actuellement, plus de 75 % de volume de négociation des actifs numériques passe par ce type d’actifs. Et selon le président de la SEC, cette situation est problématique :

« Vous avez déjà entendu parler du Diem de Facebook. Mais il existe un marché des stablecoins d’une valeur de 116 milliards de dollars. Ces jetons existent depuis 7 à 8 ans et sont intégrés dans les plateformes d’échange. Je pense que les stablecoins facilitent la tâche de ceux qui tentent de contourner un pan entier de politiques publiques liées à notre système bancaire. »

Offre totale de stablecoins atteignant une capitalisation de plus de 166 milliards dollars en août 2021
Offre totale de stablecoins – Source : The Block

Sur le thème des stablecoins, les propos de Gensler rejoignent ceux de la secrétaire au Trésor, Janet Yellen. La mondialisation des marchés financiers nécessite une plus grande coordination entre les États. En effet, la secrétaire au Trésor a consacré une partie du premier semestre 2021 à un plaidoyer diplomatique promouvant une régulation financière internationale. C’est notamment Yellen qui fut à l’origine de l’initiative d’un impôt universel sur les sociétés.

Enfin, la réunion a aussi permis d’aborder le sujet des préoccupations environnementales. La finance verte et les divulgations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) font partie des priorités de la commission des affaires économiques.

Gensler décrit l’empreinte carbone de Bitcoin comme un défi à résoudre. Néanmoins, il a aussi présenté les différents mécanismes de consensus, moins énergivore. Selon le dirigeant de la SEC, les préoccupations relatives aux émissions de carbone des cryptomonnaies se concentreront sur Bitcoin, car les nouveaux projets ne se basent pas sur le mécanisme de la preuve de travail.

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Thomas G.

Financier et juriste, je suis passionné par les cryptomonnaies depuis leur apparition sur le Deepweb. Fervent supporter du Bitcoin, je suis convaincu que les devises numériques joueront un rôle déterminant dans l'avenir de nos sociétés. Je m'intéresse tout particulièrement aux aspects financiers et législatifs des cryptomonnaies.

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