Un appétit sans fin, une conviction inébranlable – Devenu célèbre fin 2020 pour ses investissements massifs dans Bitcoin, Michael Saylor est sans conteste devenu une figure emblématique du monde crypto. Mais qui est-il ? Quel est son parcours ? Comment a-t-il découvert Bitcoin ? Actuellement malmené par le marché, comment appréhende-t-il la volatilité et la baisse actuelle ? Plongeons sans plus tarder dans le crypto-portait de celui qui affiche fièrement sur Twitter sa vision crypto-éclair. Michael Saylor, le plus bitcoiner des bitcoiners et patron de Microstrategy.
Sommaire du Portrait de Michael Saylor
Nom : | Saylor |
Prénom : | Michael |
Naissance : | 4 février 1965 à Lincoln, Nebraska, États-Unis |
Études : | Diplômé de l’université au Massachusetts Institute of Technology (MIT) |
Connu pour : | Microstrategy, société qu’il a créée en 1989 à 24 ans |
Fortune personnelle estimée : | 17 732 bitcoins (BTC) |
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Michael Saylor, patron de MicroStrategy
Saylor, les origines de l’audace
Michael Saylor est originaire du Nebraska, aux États-Unis. Fils d’un sergent-chef de l’armée de l’air américaine, il nait à Lincoln le 4 février 1965. De fait, il passe son enfance à vagabonder de par le monde entre différentes bases de l’armée américaine. Alors qu’il a 11 ans, sa famille s’installe à Fairborn dans l’Ohio, près de la base Wright-Patterson.
En 1983, Saylor fait son entrée au Massachusetts Institute of Technology (MIT) grâce à une bourse obtenue auprès de l’armée de l’air. Il rencontre alors, le futur co-fondateur de MicroStrategy, Sanju K. Bansal. En 1987, il obtient son diplôme avec une double spécialité, aéronautique et astronautique d’un côté, science, technologie et société de l’autre.
« L’une des choses les plus précieuses que j’ai pu apprendre au MIT, c’est la faculté de réfléchir à partir des fondamentaux et d’être intellectuellement audacieux »
Michael Saylor
Cette audace, nous allons la retrouver tout au long de sa vie d’entrepreneur, notamment, dans ses investissements sur le Bitcoin.
À son grand désarroi, un problème de santé va l’empêcher de devenir pilote. À la place, il obtient un poste au sein d’une entreprise de consulting, The Federal Group. Au sein de cette société de logiciels, il travaille sur la modélisation de simulations informatiques. En 1988, il devient consultant pour DuPont de Nemours, l’un des plus grands groupes industriels au monde, spécialisé dans la chimie. Il développe pour eux des modèles informatiques chargés d’aider les entreprises à anticiper les changements clés au cœur des marchés.
Michael Saylor, la naissance de MicroStrategy
Loin de se contenter de la situation confortable de salarié d’entreprise, Michael Saylor décide de créer MicroStrategy en 1989 à l’âge de 24 ans. Pourtant, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à ce moment-là il ne roule pas – encore – sur l’or.
« Pour démarrer, j’ai contracté un prêt de 5000$ censé me permettre d’acheter des meubles. »
Michael Saylor
De là, son précédent employeur, DuPont, lui obtient un premier contrat de 250 000$ avec une entreprise pour la fourniture d’un logiciel de simulation. Loin de se laisser impressionner par ce premier contrat, il demande alors une avance de 100 000$ avec une technique de négociation bien à lui. À la réponse « normalement, nous ne faisons pas cela », il surenchérit :
« Je n’ai pas d’argent. Je ne pourrais donc pas créer le logiciel que vous voulez à moins que vous me fournissiez l’argent d’abord. »
En 1991, MicroStrategy se spécialise dans la fourniture de logiciels informatiques d’aide à la décision. Ils permettent aux entreprises de prédire les tendances futures et d’en tirer des décisions commerciales à partir de l’analyse de vastes bases de données et d’hypothèses.
Michael Saylor, ou comment aller à l’encontre de la pensée commune
Son entreprise croit progressivement. 750 000$ de capital puis 950 000$ l’année suivante. Saylor met alors la main sur un produit appelé Wings, concurrent d’Excel. À l’époque, c’est l’un des premiers outils permettant de développer sa propre interface graphique. Il le combine donc à son moteur de simulation. Un ami et compétiteur, ancien professeur au MIT, interpelle du haut de son expérience le jeune créateur d’entreprise qu’il était alors :
« Tous le monde sait qu’il faut utiliser Excel. Tu ne peux pas te lancer avec Wings car sur la durée, il disparaitra au profit de l’outil de Microsoft. »
Ce à quoi Saylor répondit :
« Oui, [Excel] sera peut-être le leader du marché dans quelques années mais à l’heure actuelle, il ne propose pas les fonctionnalités me permettant de mettre en place ma solution, contrairement à Wings. Donc je peux soit utiliser Excel et échouer, soit essayer quelque chose de nouveau et réussir. »
Saylor continue sur son idée… et c’est un succès retentissant. En 1992, MicroStrategy signe avec son premier vrai client, McDonald’s, pour un contrat de 10 millions de dollars. Le capital de l’entreprise ne cesse de doubler entre 1990 et 1996. 2 millions de dollars, puis 4 millions, 8 millions, 16 millions… Durant ce laps de temps, le cabinet de conseil de son ami voit son capital stagner à 1 million de dollars. De plus, Michael Saylor finit par s’approprier Excel en temps voulu avec des moyens alors démultipliés. En 1998, MicroStrategy fait son introduction en bourse. Le prix de l’action double dès le lendemain.
À l’arrivée d’internet, l’entreprise de Saylor, anticipant les bouleversements apportés par cette nouvelle technologie, commence à coder ses outils de modélisation en langage html afin de les rendre disponibles sur le web. Ses concurrents lui disent alors : « Aucune compagnie ne code en html, c’est risqué, non sécurisé ».
Pour Saylor, c’est au contraire le meilleur moyen de permettre à des milliers de personnes d’utiliser son logiciel. L’adoption d’internet fait son effet et les entreprises qui n’avaient pas pris le virage sont éjectées du marché.
À ce stade de l’histoire, Microstrategy est 200 fois plus importante que le cabinet de conseil de son ami et sa fameuse aversion au risque. Puis vint la vague des smartphones. Vous devinez la suite ? Microstrategy s’empresse de déployer la version mobile de ses outils sur iOS, puis sur Android.
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Michael Saylor, son expérience de l’inflation
Michael Saylor, sa vision de l’inflation
Pour comprendre ce qui a poussé Michael à investir son capital dans Bitcoin, il faut connaitre son histoire. Car en tant que dirigeant, il a déjà fait l’amère expérience de ce démon financier qui grignote peu à peu votre portefeuille et que l’on appelle l’inflation.
« L’inflation c’est la vitesse à laquelle les choses que vous voulez acheter voient leur prix augmenter. »
Selon Saylor, dans le monde d’aujourd’hui, « cash is trash », comme le disait Ray Dalio. Autrement dit, l’argent ne vaut plus rien. De 2010 à 2020, la quantité d’argent en circulation a augmenté de 7% par an. À ce rythme, en 15 ou 20 ans, vous aurez finalement perdu la moitié de vos économies. Pour compenser, vous devez parvenir à générer 7% d’intérêt sur votre capital chaque année, sinon vous perdez de l’argent.
Après mars 2020, en revanche, ce n’était plus du tout la même histoire. La quantité d’argent en circulation bondit brusquement de 24%. Ce fut le déclic pour Michael Saylor. Il pose le problème en ces termes :
« À quel rythme votre monnaie se dévalue-t-elle si la quantité d’argent en circulation augmente de 20% tous les ans ? Dans un tel contexte, en 3 ans et demi, votre pouvoir d’achat a été divisé par deux. »
Choqué ? Michael Saylor aussi.
« Maintenant, si je vous dis qu’il y a 100% de chance que vous perdiez 20% de votre argent d’ici l’année prochaine ? Et 50% d’ici 3 ans ? [À titre d’exemple] L’inflation en Argentine en 2021 a été de 85%. Dans ce cas, combien de temps patienterez-vous avant de prendre le risque de déplacer vos économies ? »
Saylor a perdu 1 million de dollars en Argentine
« Je me souviens du temps où le peso argentin valait un dollar. Désormais, un dollar vaut 210 pesos. »
À l’époque de son investissement, Saylor se méfiait déjà. « Il n’y a aucun monde où je fais confiance au peso avec mon argent. » Il possédait une entreprise qui vendait des logiciels de business intelligence en Argentine. Il avait environ 1 million de dollars en cash de fonds pour l’entreprise. À cette époque, il fait part de ses inquiétudes à ses financiers sur la question du stockage de cet argent. Ces derniers lui répondent « pas de problème, on va placer l’argent chez Bank of America ». Ah super, répondit-il. Mais Bank of America où ? « En Argentine, bien sûr. »
Faute de pouvoir sortir son argent du pays, Saylor leur demanda alors à minima de le sécuriser en dollars dans la banque. La semaine suivante, les mêmes personnes revinrent dans son bureau avec une mauvaise nouvelle et une très mauvaise nouvelle.
La mauvaise ? Le gouvernement argentin a converti tous ses dollars contre des pesos.
La très mauvaise ? Le pesos vient de se dévaluer d’un rapport 10 par rapport au dollar.
« Du coup, il me reste quoi ? » demanda Saylor. 1 000 000 millions de pesos valant 100 000 dollars. « Je peux les sortir du pays maintenant ? ». Non.
En 2017, un dollar vaut encore 20 pesos. Afin d’éviter une nouvelle dévaluation du peso, Saylor demande s’il serait possible d’acheter de l’or ? Impossible. Un ranch ? Ou un yacht que nous revendrions dans les caraïbes ? insiste-t-il. Impossible. Il abandonna finalement et acheta de la dette souveraine argentine. Il parvint par ce moyen à sauver une partie de ses capitaux. Vous comprenez maintenant que s’il avait connu Bitcoin à cette époque, cela n’aurait peut-être pas été la même histoire.
Michael Saylor, sa découverte du Bitcoin
Saylor, l’ignorance des débutants
Contrairement à beaucoup d’entre nous, Michael Saylor n’est pas tombé par hasard dans Bitcoin. Celui-ci cherchait à répondre à une problématique majeure de son entreprise MicroStrategy à un instant crucial. Mais revenons d’abord aux prémices.
La première assertion de Michael Saylor à propos de Bitcoin date de 2013. À cette époque, son avis sur la doyenne des cryptomonnaies était bien différent d’aujourd’hui.
« Les jours de Bitcoin sont comptés. C’est juste une question de temps avant qu’il ne souffre du même destin que les paris en ligne »
Pourtant quelques années plus tard, le voici fervent défenseur de cet or digital.
Alors comment Saylor a pu passer d’observateur sceptique à l’un des plus grands défenseurs de Bitcoin ?
« Si vous retournez dix ans en arrière, j’aimais bien commenter sur Twitter les nouvelles solutions émergentes de la tech. À l’époque, j’étais lu par 6 personnes dont la moitié faisait partie de mon équipe. Pour être honnête, je ne me rappelais même plus avoir posté cela. En 2020, lorsque j’ai annoncé avoir investi dans Bitcoin, tout à coup, tous les Bitcoiners me sont tombés dessus avec ce tweet. »
Michael Saylor
À l’époque, il avait entendu le nom de Bitcoin associé au blanchiment d’argent et à Silk Road. Sans s’être renseigné plus que ça, il s’était dit à l’époque qu’un régulateur finirait par « fermer Bitcoin ». On comprend seulement une fois suffisamment bien renseigné que cela n’est pas possible.
« À l’époque, je n’en avais pas besoin [du Bitcoin], ce n’était pas un problème. Ma solution c’était d’acheter des actions Amazon et Apple. En ce temps, les visionnaires conseillaient d’acheter ces actions-là ».
Michael Saylor
Le moment d’épiphanie Bitcoin
En mars 2020, il redécouvre Bitcoin alors que se pose à lui un problème. À ce moment-là, la moitié des capitaux de son entreprise, soit 500 millions de dollars, sont en cash. Cet argent se trouve donc directement dilués par la création monétaire en train d’être mise en place par les gouvernements.
Pour lui, hors de question de regarder impuissant son pouvoir d’achat sur ses 500 millions de dollars diminuer de 25%. Il devait trouver quelque chose dans lequel investir ce cash avec un rendement supérieur à la vitesse de création monétaire. L’idée lumineuse émergea alors. Bitcoin.
« Le catalyseur de ma prise de conscience a été la pandémie du Covid 19, en mars 2020. Arrivé à la fin du mois d’avril, il était devenu clair pour moi que [Bitcoin] était le futur. »
Comment as-t-il fait pour en venir à cette conclusion ? Comme vous et moi, il s’est énormément documenté sur internet et Youtube. Il a notamment regardé le débat entre Peter Schiff et Eric Voorhees, le fondateur de Shapeshift. Mais aussi les vidéos d’Anthony Pompliano et lu les articles de la Binance Academy. Il a aussi lu des papiers écris par Parker Lewis ainsi que The Bitcoin Standard, le livre de Saifedean. Selon lui, il a tellement écouté de podcasts sur le sujet que c’en était devenu déraisonnable.
Bitcoin, l’appétit sans fin de Saylor
2020, une belle entrée en matière
« Le premier achat de 250 millions de dollars en Bitcoin en août 2020 était défensif. Si j’avais conservé le capital en cash […], ça aurait été une mort lente pour l’entreprise. »
En août, le cours du Bitcoin est d’environ 11 000$. En septembre, un extra de capital lui permet d’en racheter pour 175 millions de dollars alors que le Bitcoin vient de subir une baisse qui le fait retomber à 10 000$ l’unité. Alors en perte de 40 millions de dollars sur son premier investissement, Saylor reste imperturbable. Il dit d’ailleurs :
« La décision la plus courageuse que j’ai prise n’a pas été d’acheter du Bitcoin la première fois mais bien d’en racheter après une perte conséquente sur mon premier investissement »
Ce qu’il se passe ensuite ? L’action de Microstrategy s’envole à partir de fin 2020, dépassant les 200$ puis les 300$ pour atteindre plus de 1300$ à son point le plus haut. Au fur et à mesure que l’action grimpe, Microstrategy rachète du Bitcoin avec le cash généré. En décembre 2020, Saylor rachète pour 650 millions de dollars de bitcoins via une levée de fonds, portant le total à plus de 70 000 BTC.
2021, l’ogre attaque le plat principal
En février 2021, MicroStrategy lève plus de 900 millions de dollars d’obligations pour acheter encore plus de bitcoins. Une dette à rembourser aux prêteurs d’ici février 2027.
Mars, avril, mai 2021… L’ogre MicroStrategy continue son accumulation. Saylor possède alors plus de 0,5% de toute l’offre en circulation. En juin 2021, MicroStrategy effectue une troisième levée de fond pour 500 millions de dollars de dette supplémentaire afin de racheter du Bitcoin. L’entreprise détient alors 105 000 BTC pour un prix moyen d’achat de 26 000$.
Bien que détenant déjà une quantité colossale de cet or numérique, cela ne l’empêche pas de remettre le couvert les mois suivants. En août 2021, il rachète 3907 BTC pour 177 millions de dollars. Au mois de septembre, c’est 5050 BTC qui rejoignent sa tirelire pour 243 millions de dollars d’investissement supplémentaire. En novembre 2021, 7002 BTC de plus trouvent la direction des coffres via la vente d’actions de son entreprise pour plus de 400 millions de dollars.
Au mois de décembre 2021, MicroStrategy commence à étudier la possibilité de mettre en garanti ses bitcoins accumulés afin de pouvoir en racheter plus. Il met en parallèle la main sur 3348 BTC via deux achats successifs, complétés par un nouvel achat de 660 BTC en janvier 2022. Le total accumulé s’élève alors à 125 051 BTC.
2022, vous reprendrez bien un dessert ?
En mars 2022, Saylor et son plan en application et contracte un prêt auprès de la SilverGate Bank en déposant en collatéral ses bitcoins déjà accumulés.
Enfin, en juin 2022, MicroStrategy achète 480 bitcoins supplémentaires qui font désormais grimper le total à 129 699 BTC accumulés dans les coffres de MicroStrategy au prix moyen de 30 664$ par bitcoin.
« Acheter du Bitcoin, c’était défensif en août 2020, opportuniste en décembre 2020 et stratégique en mars 2021. Finalement, nous sommes passé d’un investissement de capitaux à une stratégie de réserve de trésorerie puis à une opportunité de levée de fonds [avec Bitcoin]. »
Lorsqu’il a acheté du Bitcoin à 20 000 dollars, les gens lui disaient qu’il était fou. « Tu achètes au all time high » (ATH, point le plus haut du cours). Il leur répondait alors « j’ai prévu d’acheter l’all time high pour les 30 années à venir ».
Michael Saylor, le visionnaire
Saylor, sa vision de la volatilité du Bitcoin
La durée de vie d’une entreprise est illimitée. Saylor le dit lui-même, sa vision est très long terme. Son comportement en terme d’investissement est donc très différent de celui d’un particulier. MicroStrategy est une entreprise profitable, elle génère donc du cash qu’il faut protéger.
« Vous me demandez si j’ai peur de subir un peu de volatilité [avec Bitcoin] ? Jusque-là, j’étais certain que [mon entreprise] allait mourir. Donc je préfère être bringuebalé dans une mer mouvementée plutôt qu’avoir la certitude de mourir dans une chaloupe. »
Maintenant, comment être confortable avec la volatilité ? Selon Saylor, la première chose, c’est de bien avoir en tête la taille du problème. Ce pourquoi vous décidez de vous exposer à de la volatilité. Ensuite, il s’agit également d’étendre son horizon de temps. Michael Saylor, interrogé par Jamie Tree sur la chute récente du Bitcoin, démontre alors, avec une incroyable clarté, son postulat sur Bitcoin. Il prend, pour lui répondre, le cas de Jeff Bezos ou Mark Zuckerberg.
« Vous auriez posé la question à Jeff Bezos en 2003, alors qu’Amazon venait tout juste de subir une baisse de son cours de 80%, aurais-tu souhaité avoir vendu Amazon en 2001 ? Voyez-vous comme c’est idiot ? Mark Zuckerberg aussi aurait pu vendre ses action Facebook juste après l’IPO (Initial Public Offering, introduction en bourse) afin d’éviter une baisse de 50%. En fait, Jeff Bezos aurait pu vendre Amazon à 5 reprises et ainsi éviter des baisses de 80%. Et s’il avait vendu à n’importe laquelle de ces occasions, il ne serait pas aujourd’hui l’une des personnes les plus riches de la planète. »
Saylor, écrivain et philanthrope
Saylor a par ailleurs écrit un livre sorti en 2012. Intitulé « The Mobile Wave : How Mobile Intelligence Will Change Everything », il y traite des prochaines tendances en termes de technologie mobile et de leurs impacts futurs sur le commerce, la santé, l’éducation et le monde émergent. Son ouvrage devient un best seller et continue de l’assoir comme visionnaire parmi ses pairs.
En 1999, Michael lance la Saylor Foundation, plus tard renommée la Saylor Academy avec pour objectif de soutenir l’éducation gratuite pour tous les étudiants.
Michael Saylor fait, en ce moment, l’objet de moqueries alors que le cours du Bitcoin subit une baisse depuis plus de huit mois pour finalement se réinstaller en-dessous des fameux 20 000$. Mais tout au long de sa carrière, il fut moqué par ses concurrents pour les décisions audacieuses prises afin de sauvegarder son entreprise. Et force est de constater qu’après plus de 30 ans de carrière en tant que chef d’entreprise, il est toujours là. Est-il un visionnaire ? Aura-t-il raison sur Bitcoin ou aura-t-il tord ? Parviendra-t-il à supporter la baisse quoiqu’il en coûte ? L’avenir nous le dira. Et vous, quelle est votre stratégie long terme avec Bitcoin ?
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