Bitcoin ne ruinera pas le Salvador – Nayib Bukele remboursera ses dettes

Fin des rumeurs noires ? Le président du Salvador, Nayib Bukele, a annoncé des mesures-chocs concernant la dette souveraine, une manière de couper le sifflet aux détracteurs du Bitcoin (BTC) qui ne cessent de chanter, tel un oiseau de mauvais augure, la faillite prochaine du pays.

Une garantie pour faire taire les critiques

La réponse du berger à la bergère : le gouvernement du Salvador veut apparemment clouer le bec aux media, institutions, et à toutes les personnes physiques ou morales, qui semblent prendre du plaisir à prévoir un futur défaut de paiement du pays.

Pour rabattre leur caquet, le 26 juillet dernier, le président du Salvador a envoyé deux projets de loi au Congrès, dont l’objectif est de garantir le rachat de toutes les obligations de la dette souveraine, qui échoient en 2023 et 2025. Le montant total des obligations qui arrivent à échéances en 2023 et en 2025, s’élèvent chacun à 800 millions de dollars.

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Un projet de rachat bien ficelé

Pour dissiper tout doute quant à la capacité du pays à honorer ses engagements, un agenda prévisionnel du rachat des obligations a été annoncé. L’opération devrait débuter dans six semaines, une fois que les formalités administratives idoines auront été effectuées.

Enfonçant le clou, Nayib Bukele assure que le Salvador dispose des liquidités requises pour racheter les obligations à tout moment, ou même de manière anticipée, et le pays paiera chaque obligation au prix du marché au moment des transactions.

Etant donné que le parti de Nayib Bukele détient 64 des 84 voix au Congrès, la concrétisation de ce projet de rachat d’obligations ne devrait donc pas se heurter à un véto législatif.

Le Bitcoin n’a point ruiné le Salvador

Ces annonces du président du Salvador sont une réponse aux critiques du Fonds monétaire international et de ses soutiens, qui désapprouvent la décision du pays de donner cours légal au Bitcoin.

Les adversaires du Salvador sur ce terrain se réjouissent de l’hiver crypto, avec un Bitcoin qui est revenu sous les 20 000 $ en juin dernier, et qui ne parvient pas à reprendre pour le moment un support haussier essentiel pour une reprise durable. Les ours restent maîtres des marchés et donnent de la voix aux « on l’avait bien dit » combinées à d’autres expressions accusatrices.

Ces reproches font sans surprises, intentionnellement fi des capacités potentielles de Bitcoin, à repartir à la hausse sur le moyen et le long terme, et à permettre ainsi au Salvador de générer un profit substantiel sur ses avoirs, que le pays continue de HODler malgré les secousses.

Les personnes qui espéraient ou priaient pour que le Salvador soit en défaut de paiement, après que le pays a signé son émancipation partielle du système monétaire traditionnel en légalisant le Bitcoin, devront donc peut-être prier encore plus fort pour voir leur vœu se réaliser.

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